Texte intégral
Cellulose de Strasbourg.
- Les représentants des organisations syndicales de la Cellulose de Strasbourg ont été reçus au Cabinet du Premier ministre le 6 janvier à 11 heures.
- En règlement judiciaire depuis le mois de novembre 1980, la Cellulose de Strasbourg a poursuivi son activité depuis cette date, à l'initiative et avec l'aide principales des pouvoirs publics.
- La création d'une société d'exploitation à partir de janvier 1981 et l'assurance donnée par les pouvoirs publics de couvrir, par une subvention d'équilibre, le montant des pertes d'exploitation de l'exercice, - garantie renouvelée en 1982 -, avait été justifiée par le souci des pouvoirs publics d'explorer toutes les solutions propres à dégager les moyens de redressement durable de l'entreprise.
- Dans cet esprit, tous les industriels de la profession, tant étrangers que nationaux, ont été contactés pour étudier les conditions d'une reprise de la Cellulose de Strasbourg.
- De même, un expert spécialement mandaté par le ministère de la recherche et de l'industrie, a étudié les conditions techniques et financières de maintien en activité de l'usine de pâte de Strasbourg pendant une durée du 5 ans.
- Ces travaux n'ont débouché sur aucune proposition précise de redressement durable de la Cellulose de Strasbourg : ils ont au contraire mis en évidence les lourds handicaps structurels dont souffre l'usine, et tout d'abord, ses caractéristiques techniques qui interdisent d'entrevoir, même à moyen terme, les perspectives d'une exploitation rentable dans des conditions économiques normales de l'entreprise.
- Ce constat militait en faveur d'une fermeture immédiate de l'usine. Toutefois, dans la perspective de l'éventuelle création d'une nouvelle usine de pâte à papier dans la région de Strasbourg, le gouvernement a accepté d'accorder à la Cellulose une subvention définitive de 25 millions de francs à condition que les collectivités locales consentent un effort équivalent et prennent en charge le risque d'exploitati on de la Cellulose, et que les fournisseurs et clients de la Cellulose fassent également un effort.
- Cette position a été communiquée par les représentants de l'Etat lors d'une réunion tenue le 8 novembre à Strasbourg en présence des parties concernées. Toutes précisions ont alors été données en-particulier aux collectivités locales, sur le contexte économique et les perspectives d'avenir de l'entreprise.
- Cette proposition a été précisée officiellement par lettre du 19 novembre du ministre de la recherche et de l'industrie adressée aux Présidents des 3 régions concernées.
- Lors d'une deuxième réunion tenue au ministère de la recherche et de l'industrie le 2 décembre, les représentants des collectivités locales ont refusé de s'engager dans le sens proposé par les pouvoirs publics.
- Après que les représentants du personnel de l'entreprise aient été reçus au CIRI le 30 décembre, une nouvelle réunion était décidée, à l'initiative du Cabinet du Premier ministre, avec les collectivités locales : celle-ci s'est tenue à Strasbourg sous l'égide du commissaire de la République le 3 janvier.
- La position exprimée à cette occasion par les représentants des collectivités locales n'apporte aucun élément nouveau au dossier : aucune réponse précise n'est fournie aux questions posées par l'Etat.
- Dans ces conditions, le gouvernement constate que les négociations entamées avec les collectivités régionales et locales ont échoué, pour le moment.
- Il est prêt à les reprendre dès lors que des éléments nouveaux interviendraient.
- Les représentants des organisations syndicales de la Cellulose de Strasbourg ont été reçus au Cabinet du Premier ministre le 6 janvier à 11 heures.
- En règlement judiciaire depuis le mois de novembre 1980, la Cellulose de Strasbourg a poursuivi son activité depuis cette date, à l'initiative et avec l'aide principales des pouvoirs publics.
- La création d'une société d'exploitation à partir de janvier 1981 et l'assurance donnée par les pouvoirs publics de couvrir, par une subvention d'équilibre, le montant des pertes d'exploitation de l'exercice, - garantie renouvelée en 1982 -, avait été justifiée par le souci des pouvoirs publics d'explorer toutes les solutions propres à dégager les moyens de redressement durable de l'entreprise.
- Dans cet esprit, tous les industriels de la profession, tant étrangers que nationaux, ont été contactés pour étudier les conditions d'une reprise de la Cellulose de Strasbourg.
- De même, un expert spécialement mandaté par le ministère de la recherche et de l'industrie, a étudié les conditions techniques et financières de maintien en activité de l'usine de pâte de Strasbourg pendant une durée du 5 ans.
- Ces travaux n'ont débouché sur aucune proposition précise de redressement durable de la Cellulose de Strasbourg : ils ont au contraire mis en évidence les lourds handicaps structurels dont souffre l'usine, et tout d'abord, ses caractéristiques techniques qui interdisent d'entrevoir, même à moyen terme, les perspectives d'une exploitation rentable dans des conditions économiques normales de l'entreprise.
- Ce constat militait en faveur d'une fermeture immédiate de l'usine. Toutefois, dans la perspective de l'éventuelle création d'une nouvelle usine de pâte à papier dans la région de Strasbourg, le gouvernement a accepté d'accorder à la Cellulose une subvention définitive de 25 millions de francs à condition que les collectivités locales consentent un effort équivalent et prennent en charge le risque d'exploitati on de la Cellulose, et que les fournisseurs et clients de la Cellulose fassent également un effort.
- Cette position a été communiquée par les représentants de l'Etat lors d'une réunion tenue le 8 novembre à Strasbourg en présence des parties concernées. Toutes précisions ont alors été données en-particulier aux collectivités locales, sur le contexte économique et les perspectives d'avenir de l'entreprise.
- Cette proposition a été précisée officiellement par lettre du 19 novembre du ministre de la recherche et de l'industrie adressée aux Présidents des 3 régions concernées.
- Lors d'une deuxième réunion tenue au ministère de la recherche et de l'industrie le 2 décembre, les représentants des collectivités locales ont refusé de s'engager dans le sens proposé par les pouvoirs publics.
- Après que les représentants du personnel de l'entreprise aient été reçus au CIRI le 30 décembre, une nouvelle réunion était décidée, à l'initiative du Cabinet du Premier ministre, avec les collectivités locales : celle-ci s'est tenue à Strasbourg sous l'égide du commissaire de la République le 3 janvier.
- La position exprimée à cette occasion par les représentants des collectivités locales n'apporte aucun élément nouveau au dossier : aucune réponse précise n'est fournie aux questions posées par l'Etat.
- Dans ces conditions, le gouvernement constate que les négociations entamées avec les collectivités régionales et locales ont échoué, pour le moment.
- Il est prêt à les reprendre dès lors que des éléments nouveaux interviendraient.