Résumé
L'éventuel rapprochement entre MM. Mitterrand et Barre : dementi à une rencontre le 2 mai 1988 (dénonciation de la malveillance "giscardienne", pas d'opposition de principe à de telles rencontres)-mise au point sur les propos de M. Barre concernant la dissolution de l'Assemblée nationale, le rejet de toute cohabitation, l'éventuelle acceptation du poste de Premier ministre, les conditions d'un soutien au gouvernement (contrat de gouvernement clair et engagement pluriannuel).<br>- L'ouverture politique : la composition du gouvernement (position favorable à l'ouverture sur la société civile, respect de la décision des personnalités UDF ou barristes ayant accepté des ministères, rejet de la proposition de M. Giscard d'Estaing d'un gouvernement d'union nationale entre le PS et l'URC)-les relations majorité opposition (position favorable au maintien d'une véritable opposition pratiquant un dialogue sans complaisances ni concessions, à un Président "sculptant" sa majorité en fonction de ses objectifs).<br>- La recomposition de la droite : les relations entre M. Barre et l'UDF (apparenté au groupe UDC)-rejet d'un parti libéral d'appoint (position favorable à la constitution d'une force libérale sociale et européenne "trans-partis")-les relations UDF Front national (opposition à tout accord électoral).<br>- La politique gouvernementale : position favorable à la déclaration de politique générale de M. Rocard, à l'accord sur la Nouvelle-Calédonie, au déblocage des crédits pour l'enseignement supérieur et la recherche-l'impôt sur la fortune (nécessité de revoir l'ensemble de la fiscalité sur le patrimoine et de préserver la compétitivité des entreprises)-le revenu minimal (privilégier le rôle des collectivités locales à l'étatisme)-le conseil supérieur de l'audiovisuel (position favorable à sa constitutionnalité)-l'impartialité de l'Etat (nécessaire révision de la structure des "noyaux durs" des entreprises privatisées).- 44 VUES