Déclarations de M. André Bergeron, secrétaire général sortant de FO, sur le bilan de son action à la tête du syndicat depuis 25 ans, notamment l'indépendance conservée par rapport aux partis (par exemple en mai 1968) et à l'égard des gouvernements (mai - juin 1981), et éditoriaux de M. Bergeron et M. Marc Blondel, nouveau secrétaire général de FO, dans "FO hebdo" le 9 février 1989.

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Circonstance : Congrès confédéral national de FO à Vincennes du 31 janvier au 3 février 1989

Média : FO Hebdo

Résumé

Thèmes abordés<br>- Rétrospective de 25 années à la direction de FO ("l'héritage de 1947 est intact")-l'orientation originelle de FO en regard des principaux événements : indépendance à l'égard des partis (mai 1968 et référendum de 1969) et à l'égard des gouvernements (mai-juin 1981), syndicalisme de "consultation" et non de "co-décision" (ni cogestion ni autogestion) agissant pour la défense des intérêts des salariés et l'application des conventions collectives (justice sociale et non projet de société, critique du syndicalisme CFDT).<br>- Bilan "extraordinairement positif" de l'action syndicale depuis les années 1950 (indemnisation du chômage, retraites complémentaires, extension des congés payés), mais constat de ce que le syndicalisme semble être "considéré comme une sorte de service public" (d'où renforcement de l'action collective et de la syndicalisation). Réponses aux critiques d'"archaïsme" ou de conservatisme par la volonté de "préserver le caractère de droit public de la réglementation du travail" (cf. les débats sur la flexibilité, la dérèglementation, le financement de la Sécurité sociale). A propos de la succession, nécessité pour FO de "garder son âme" et préserver son "capital moral", de demeurer tolérant (pas de "moutons noirs")-renvoi au Comité confédéral national (CCN) du 4 février pour les problèmes concernant l'élection de la nouvelle direction de FO-refus d'un rapprochement organique avec la CFDT (débat sur la recomposition syndicale). Travail au sein de la Confédération européenne des syndicats (CES) pour des "conventions collectives européennes".<br>- Réponses aux intervenants le 1er février sur les principaux thèmes de l'action syndicale. Discours de clôture le 3 février (après le vote sur le rapport d'activité le 2 février.- 18 VUES