Texte intégral
Creps d’Aix-en-Provence - 16 septembre 1995
Dans quelques mois d’Equipe de France Olympique prendra le chemin d’Atlanta. D’autres sportifs pratiquent des sports non olympiques ont comme objectif des championnats d’Europe ou du Monde en 1996. Pour eux, le top départ est déjà donné. Mais le rêve se poursuit, le témoin se transmet et beaucoup d’autres pensent aujourd’hui à Nagano et à Sydney, voire plus loin encore. C’est pour répondre à ces espoirs et parce que mon Ministère se doit de les accompagner que j’ai souhaité afficher une politique sportive pour le sport de haut niveau qui soit complète et hiérarchisée dans le temps.
Restituons, si vous le voulez bien, les principales réformes correspondant à la circulaire du 24 mars 1995. Elle traitait des filières de haut niveau des différents sports, des Pôles France et des Pôles Espoir, et en conclusion nous pouvions lire :
« l’ensemble du nouveau dispositif doit être opérationnel pour septembre 1995 ».
Nous y sommes !
Chaque fédération sportive a eu le temps nécessaire pour, avec mes services, réfléchir sur ce concept de filière ; sur la préparation du court terme, mais aussi sur celle du moyen et du long terme.
Ceci eut pour conséquence, à partir des listes de sportifs de haut niveau, de construire dans un premier temps des collectifs de préparation opérationnels, correspondant à ces échéances, puis les lieux de préparation, en l’occurrence les Pôles France et les Pôles Espoir.
Pour chacun d’eux et selon les disciplines un cahier des charges fut mis au pont. C’est donc cet ensemble qui obtint la reconnaissance de la commission du sport de haut niveau.
Durant ces derniers mois, les Directeurs Techniques Nationaux, d’une part, les Directeurs Régionaux de la Jeunesse et des Sports, d’autre part, étudièrent chaque Pôle envisagé des cartes prospectives de chaque filière, vérifiant le respect des cahiers des charges. Ils peuvent donc aujourd’hui proposer l’ouverture ou non de tel ou tel pôle au Directeur des Sports. Cette procédure correspondait à la phase de labellisation.
Aujourd’hui, je souhaite aller plus loin dans la construction de ce dispositif et situer ainsi de façon très claire la position des établissements u Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Je souhaite orienter l’activité de ces établissements de la même façon que l’état d’esprit des sportifs de haut niveau : participer c’est bien, gagner c’est mieux. C’est la raison pour laquelle, à partir d’un cahier des charges exigeant, je demande à tous les partenaires impliqués dans la construction de ces pôles (qui s’appelleront désormais les Olympôles) de se placer dans une approche gagnante consistant à travailler nos points forts.
J’affiche donc aujourd’hui 11 des 29 établissements comme prouvant devenir les piliers de la préparation du sport de haut niveau pour l’an 2000, l’INSEP, en étant le cœur, Aix et Boulouris faisant partie de ceux-ci. Ce premier choix correspond en quelque sorte à la mi-temps du processus de reconnaissance. Que reste-t-il alors à faire ?
La construction de chacune de ces 11 structures doit être exemplaire. Selon les CREPS, des améliorations plus ou moins importantes sont à apporter et cela correspondra à un coût. Pour ma part, j’ai l’intention, dans le cadre des moyens que je dispose, donner une priorité à la construction de cet édifice. Je ne pourrai le faire seul, c’est pourquoi je m’adresserai à la fois aux collectivités publiques et à des partenaires privés.
Ces établissements heureusement ne partent pas de zéro. A des degrés divers, ils possèdent un acquis dans le domaine du haut niveau. Une instruction, complémentaire à celle sur les filières, ainsi qu’une charte de communication relatives à ces structures, verront le jour prochainement. Pour la première, elle traitera essentiellement de la valeur ajoutée que je souhaite voir apporter par ces « Olympôles ». Celle-ci doit en effet concerner des domaines bien spécifiques.
Si les Directeurs Techniques Nationaux avec l’aide des entraîneurs et de CTR interviennent directement sur le plan de la technique ; ces établissements, par les installations principalement, deviendront naturellement leur outil de travail sportif. Ils doivent cependant en premier lieu se concentrer sur le suivi du sportif, c’est-à-dire :
- son suivi scolaire (secondaire et universitaire)
- son entrée et son suivi en entreprise
- son suivi médical et psychologique
- sa vie journalière dans l’établissement
- sa formation de citoyen.
Cela demande que ces « Olympôles » construisent un maillage complet basé sur un partenariat le plus large possible et permanent dans plusieurs domaines : celui de l’Education Nationale, celui des Universités, celui de l’Armée, celui de l’Entreprise.
Si aujourd’hui j’ai lancé les principes de ce nouveau dispositif, i reste dans chaque établissement concerné à faire précisément l’état des lieux, à se projeter en fonction des projets globaux sur les nouvelles filières, dont je le rappelle les Jeux Olympiques, les championnat d’Europe et du Monde sont les objectifs. La méthode employée en outre est un gage de pérennité pour tous les propriétaires des installations, ce qui avait été souvent mis en exergue par de nombreux parlementaire.
Je souhaite en conséquence que le Directeur des sports et le Directeur de l’administration générale vous rencontrent une prochaine journée afin de mesurer le travail restant à faire, de tirer les conclusions et d’esquisser les solutions concrètes permettant de déboucher sur le statut de « Olympôles »…
En ce qui concerne très précisément cet établissement, je ferai trois remarques qui pour chacune d’elles tiennent compte de la présence dans cette salle d’une personne qui n’est pas membre du conseil d’administration.
La présence ici de la ville de Marseille correspond pour moi à un élargissement que doit prendre l’établissement concernant le haut niveau. Les Pôles France et Espoir, situés sur Marseille – Natation, Handball, Gymnastique, Judo, Voile – doivent, sur les domaines que j’ai cités précédemment, être liés à la nouvelle destinée du CREPS. Ceci instaure pour ce domaine, une réflexion intercommunale.
La présence du Directeur du CREPS de Boulouris ressort de la même idée. Je compte en effet que l’entité Haut niveau Aix Marseille Boulouris se construise dans un ensemble coordonné.
Quant à la présence de Monsieur Psister, PDG d’Orangina, elle symbolise l’ouverture, le rapprochement que je compte établir entre ces établissements, l’économie et l’emploi : le monde de l’Entreprise.
A cet effet, nous signerons dans quelques instants une convention établie entre le Conseil Régional et Monsieur le Préfet. Celle-ci, située dans le domaine du sport, se veut favoriser des liens privilégiés avec le monde de l’entreprise, encore faut-il que les parties prenantes soient satisfaites, et donc que les apports respectifs soient équilibrés. C’est ce qu’elle tente de décrire.
Et pour conclure sur le futur « Olympôle » d’Aix Boulouris Marseille, sa carte de visite forte de 25 Pôles disciplinaires – 11 France et 14 Espoir – le situerait immédiatement après l’INSEP.
Ce rappel succinct des procédures engagées, et ces orientations que je vous présente, constituent les bases de l’échange que nous pouvons aborder dans la demi-heure qui vient. Je vous remercie à l’avance de la participation de chacun à cette construction.
Date : Samedi 16 septembre 1995
Présentation de la convention sport et entreprises au Creps d’Aix en Provence
Dans une heure je vais m’adresser aux chefs d’entreprises invités au Bol d’Or et susceptibles de s’implanter dans la région pour leur rappeler que c’est un évènement sportif qui est à l’origine de leur présence au Castelet. En ce moment même, ils se font présenter par les développeurs économiques locaux les avantages d’une localisation dans la région.
Si cette opération se résumait à cet unique aspect des choses, j’affirmerais déjà comme une réussite de voir se créer dans cette région quelques dizaines d’emplois suite à l’implantation d’entreprises parisiennes ou étrangères aujourd’hui présentes au Bol d’Or. J’ai souhaité cependant aller plus loin et, au travers de la convention que le Directeur Régional de la Jeunesse et des Sports vous a présenté, établir des liens durables entre le monde de l’Entreprise et le Sport.
Je ne reviendrai donc pas sur chacun des articles qui la constituent, mais insisterai sur plusieurs de ses aspects.
Le premier concerne la Charte Régionale sur l’emploi initiée par Monsieur le Préfet de la région PACA. Je voulais lui confirmer, s’il ne le savait déjà, que cette Région aux atouts multiples possède un maillage sportif important construit à la fois à partir des associations sportives, de structures communales et de société privées.
Cet ensemble constitue un champs extraordinaire utile au développement économique de la région. Il peut à mon sens être beaucoup plus performant, si l’on sait créer les liens et les synergies locales indispensables qui permettront de passer à une vitesse supérieure.
L’émiettement des acteurs sportifs est encore une réalité. Une coordination, par bassin, par « pays » constituerait à mon sens une action concrète dont les conséquences sur le plan de l’environnement, des équipements et en particulier des emplois rejoindraient nos préoccupations.
A Monsieur le Président du Conseil Régional, à messieurs les Présidents des Conseils Généraux, à messieurs les Présidents des Chambres de Commerce et d’Industrie, je leur demande, eux aussi, à ce qu’ils facilitent le rapprochement permanent entre les sport et l’entreprise.
En effet contrairement à certains autres pays, le sport et l’entreprise restent encore trop éloignés. Si je devais donner un exemple concret, je mentionnerais la Coupe du Monde de Football 1998, que nous avons la chance d’organiser, qui va mobiliser durant un mois 37 milliards de téléspectateurs sur toute la planète. Le Comité Français d’Organisation a pour objectif de mobiliser 9 partenaires commerciaux, véritables partenaires officiels de cet évènement très médiatique. Je sais que les demandes de partenariats étrangers affluent, il serait donc souhaitable, conformément aux propos tenus par le Premier Ministre lors de la pose de la première pose du Grand Stade à Saint-Denis le 6 septembre dernier, de voir une plus forte mobilisation de nos entreprises face à la compétition internationale. Il ne s’agit pas là de mécénat. Les entreprises américaines ou japonaises attendent de leur investissement dans un tel évènement, comme dans les autres évènements sportifs à venir, un retour commercial évident.
Trop souvent dans le passé, le sport a plutôt joué la politique de la main tendue. Il a évolué, il sait ce qu’il représente aujourd’hui, aussi bien dans le domaine social que dans celui de l’économie. La convention que nous avons élaborée en commun a cherché l’équilibre, dans les rôles, dans les apports que chaque intervenant peut initier.
Concernant plus particulièrement l’apport de mon Ministère, je peux vous préciser aujourd’hui, que j’ai mis en place un groupe de travail spécifique sur l’emploi, directement présidé par mon Cabinet pour pouvoir en assurer un suivi permanent, et dont la première tâche sera de proposer le plan « sport-emploi » demandé par le Premier Ministre pour la fin du mois d’octobre.
Je viens en parallèle de demander à chaque Directeur Régional, Départemental et d’Etablissement de nommer un correspondant emploi, soit un total de base, avec les correspondants des fédérations de plus de 200 personnes.
Je compte sur ce réseau opérationnel et tout particulièrement sur celui de la région PACA – les DRJS DDJS et directeurs d’établissements ici présents – pour favoriser la mise en place dès demain des éléments de cette convention en orientant prioritairement les moyens déconcentrés dont ils disposent dans le domaine de l’emploi.
Redéploiement en effet ne veut pas dire désengagement dans d’autres domaines, mais bien choix d’action, choix de type de dépense, pour mettre en place des projets de différents ordres ; d’animation sportive pour les jeunes, d’organisation touristique par le sport, d’encadrement du haut niveau… etc.
Ce choix de la professionnalisation, nécessaire à une inéluctable évolution de la demande, de la qualité, rejoint en cela la préoccupation que j’avais faite au début de cette intervention à Monsieur le Préfet. L’aide, le conseil aux différentes organisations locales doit constituer l’un des savoir-faire important des personnels des services déconcentrés. C’est parce que le sport continuera sa progression comme élément de vie que l’offre sportive doit évoluer.
J’ai dernièrement écrit au Délégué de la Datar pour lui faire part, outre de l’implication de mon Ministère dans le cadre du schéma national d’aménagement et de développement du Territoire, de son projet de s’impliquer beaucoup plus dans son rôle d’expert et donc d’aide à l’établissement de véritables diagnostiques sportifs de « pays » et de leur évolution en projet de développement. Là encore la professionnalisation de ce domaine est générateur d’une dynamique qui me parait d’actualité.
Pour conclure je voudrais rapidement revenir sur la convention ; je note avec grande satisfaction que Monsieur Aucouturier a déjà missionné Madame Mateoni pour être la corresponde Sport-Emploi de la DRJS, pour entamer dès que possible son action de protection auprès des entreprises. Je souhaite que cette action, qui devra être menée avec l’appui des associations 1901 « Profession Sport » jouant un rôle de guichet unique pour l’emploi sportif, mené le plus rapidement possible. Un premier bilan de cette action locale devra m’être présenté d’ici six mois. Cela nécessitera une collaboration de tous les acteurs ici présents. Je vous remercie à l’avance.
LA CONVENTION SPORT ET ENTREPRISES EN QUELQUES MOTS
1. L’état d’esprit : un nouveau partenariat entre sport en entreprises
Favoriser un nouveau partenariat, équilibré, entre le monde sportif et les entreprises locales.
Sortir de la logique de la main tendue du sport vers les entreprises.
2. Les outils du partenariat
Le partenariat est construit sur la volonté de formaliser des lieux d’échanges, objets de certains articles de la convention.
Concrètement :
Volonté de créer un réseau (article 1er), appui sur les associations « Profession Sport » (article 8), tenue de table d’hôtes dans les CREPS entre les sportifs, les collectivités et le entreprises (article 9), participation d’un représentant du monde de l’entreprise aux réunions du CREPS (article 11), mise en place d’un groupe de suivi de la convention (article 13), dure de la convention (article 14).
3. Les trois objectifs majeurs de la convention
Utiliser l’impact médiatique du sport des fins économiques pour les entreprises (article 5 : communication par les SHN pour les entreprises employeuses, article 6 : implantation des ambassadeurs du sport à l’étranger pour les entreprises).
Favoriser la formation, l’embauche et l’emploi des sportifs de haut niveau (article 2 : promotion de l’embauche des SHN auprès des entreprises, article 3 : communication des listes SHN par les CCI aux entreprises locales, article 4 : promotion du versement de la taxe d’apprentissage auprès des CREPS).
Développer la pratique sportive par l’intermédiaire des entreprises (article 10 : analyse de la demande de pratique sportive des personnels, des entreprises, détermination des moyens d’accès à cette pratique et formation des cadres sportifs dédiés aux entreprises.
4. Un engagement immédiat du MJS
La convention notifie comme un engagement de la part du MJS, le financement d’un emploi destiné à assurer la mise en œuvre de cette convention (article 12). Cette mesure prend effet le jour même de la signature de la convention.
Date : Samedi 16 septembre 1995
Réunion de travail entreprises et Datar Le Castelet
Mesdames, et Messieurs, les quelques mots que je voudrais vous adresser ne reprendront certainement pas les aspects techniques et économiques liés à l’implantation d’une entreprise dans une nouvelle région que vous venez d’aborder avec Entreprises et Territoires et les développeurs économiques locaux des départements des Bouches du Rhône, du Var et de la région PACA. D’abord parce que ce n’est pas mon domaine de compétence, surtout parce qu’ici je me situe comme un facilitateur, un catalyseur entre les entreprises extérieures, des entreprises implantées dans la région et la Datar. Vous savez que l’emploi est au cœur des priorités du Gouvernement.
Le Premier Ministre me l’avait notifié dans sa lettre de mission, il l’a confirmé récemment lors de la pose de la première pierre au Grand Stade à Saint-Denis en me demandant notamment la présentation d’un plan « Sport-Emploi » pour le mois d’octobre de cette année. Vous le savez mieux que quiconque, la création d’emploi reste liée à la vitalité économique et celle-ci repose avant tout sur le développement de nos entreprises. Dans l’esprit, entreprises et sport font bon ménage… un sportif tout comme un chef d’entreprise est jugé sur des résultats factuels, sur des bilans, sur des chiffres… Comme lui, il affronte une concurrence toujours plus sévère car toujours mieux préparé…Alors, j’ai souhaité, dans la mission qui m’est confiée sur l’emploi, me rapprocher en premier lieu de ceux qui créent cet emploi, à savoir les entreprises. Il serait sans doute trop long ici de développer les intérêts communs d’une telle collaboration mais je voudrais néanmoins en citer trois :
- le premier, c’est la nature même de cette rencontre au Bol d’Or… c’est la capacité qu’à un évènement sportif de renommée internationale d’attirer sur un territoire donné, à un moment précis, des chefs d’entreprises qui n’auraient pas forcément su dégager une partie de leur temps pour venir découvrir les potentialités économiques de la région. Cette opération menée par la Datar, Entreprise et Territoire et les collectivités locales doit donner des idées aux développeurs économiques de l’ensemble de notre pays pour qu’ils utilisent mieux les évènements médiatiques liés au sport afin d’attirer les chefs d’entreprises de l’étranger ou de la région parisienne.
Je pense bien évidemment en premier à la Coupe du Monde qui se tiendra dans 3 ans, qui accueillera dans neuf villes 64 matches de football et qui sera retransmise à 37 milliards de téléspectateurs. Plus que jamais cet évènement médiatique, qui concentrera l’attention du monde entier vers notre territoire, doit être l’occasion pour les développeurs économiques locaux de consolider leur contact afin de venir à cette occasion des chefs, d’entreprises dans les régions concernées.
Puisque je parle de la Coupe du Monde, je voudrais citer un second thème de réflexion sur lequel sport et entreprise peuvent faire bon ménage. Le Comité Français d’Organisation chargé de la mise en œuvre de cette coupe du monde, travaille actuellement pour tisser des partenariats avec des entreprises susceptibles de bénéficier des retombées commerciales de cette coupe du monde. Il convient de noter que les premières entreprises partenaires sont américaines, la mobilisation des entreprises françaises n’étant pas encore conforme à ce que l’on pourrait en attendre. Je pense qu’il faut resserrer nos contacts pour que les entreprises françaises profitent de l’impact commercial et médiatique croissant du sport.
Enfin, troisième thème de réflexion, le développement de la pratique sportive. Vous savez mieux que moi la réduction du temps de travail est au cœur de préoccupations du patronat et des syndicats. En ce qui me concerne, l’aménagement des rythmes de vie de l’enfant devra permettre de dégager de plus grandes périodes d’accès au sport et aux loisirs.
Des phénomènes de sociétés devraient donc logiquement engendrer une augmentation de la pratique sportive et par là des créations d’emplois. Sans en attendre les effets, j’ai souhaité toutefois anticiper et chercher, comme il est classique en matière de service aux consommateurs, e contact direct de la demande, pour la cerner. J’ai souhaité voir dans quelle mesure il était possible de détecter ce besoin dans la communauté de vie quotidienne que représente l’entreprise.
C’est la raison pour laquelle, dans une convention que j’ai signée avec le Conseil Régional ce matin, j’ai demandé à la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports d’entreprendre, avec les développeurs économiques locaux, une action de prospection des entreprises locales destinée à mieux cerner les besoins en pratique sportive des salariés de ces entreprises. J’espère, en centralisant l’ensemble de ces informations, pouvoir répondre à des demandes non satisfaites et augmenter ainsi la pratique sportive.
Voilà rapidement quelques thèmes illustrant mon souci de rapprocher mon Ministère des forces vives de la Nation principalement des entreprises.
En espérant que votre visite ici, lors de cet évènement sportif qui réunit des dizaines de milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs, vous permettra de générer des contacts positifs débouchant sur une future implantation et donc sur de futurs emplois, je vous souhaite en attendant un bon spectacle cet après-midi et je vous remercie.