Résumé
Bilan de la fusion en 1990 des professions de conseil juridique et d'avocat notamment le rôle du juriste et de l'avocat d'affaires-évocation de la formation de la nouvelle profession (la formation de base par les universités, les restrictions aux équivalences à la maîtrise de droit pour l'accès au barreau, le stage de formation après le CAPA) et de la législation autorisant des professions non juridiques à rédiger des actes juridiques accessoirement à leur activité principale (notion de "périmètre du droit", souhait d'un accord entre les avocats conseil d'entreprise et les experts-comptables)-évocation du rapport de Jean-Bernard Thomas sur le développement international des professions libérales et des obstacles au développement des sociétés d'exercice libéral, ou SEL (notamment les obstacles fiscaux tels que la non-déductibilité des intérêts d'emprunt souscrits pour acquérir des parts ou actions de société d'exercice libéral, et le problème de l'imposition des créances acquises lors de l'assujetissement à l'impôt sur les sociétés)-constat d'un différend entre les positions de la Chancellerie (favorables aux déductions fiscales) et celles de l'administration fiscale, et évocation de l'impossibilité de la profession de constituer des sociétés holding ou de faire appel à des capitaux extérieurs dans les SEL d'avocats.- 32 PAGES