Interviews de M. Philippe Séguin, député RPR, à "Paris-Match" le 18 juin et dans "Le Monde" le 4 juillet 1992, sur les raisons de son hostilité au traité de Maastricht et de son appel à voter non au référendum et sur les conséquences du débat sur Maastricht dans l'opposition.

Prononcé le

Média : Emission la politique de la France dans le monde - Le Monde - Paris Match

Résumé

Les raisons de voter non au référendum sur le traité de Maastricht : hostilité à une Europe qui se ferait contre les nations, à un "fédéralisme au rabais, fondamentalement antidémocratique" (dénonciation de l'attitude à l'égard du Danemark), "faussement libéral, résolument technocratique" (critique de la monnaie unique)-position favorable à une renégociation du traité ("juridiquement, le traité de Maastricht n'existe plus") avec suppression des dispositions sur la citoyenneté européenne et les visas, remplacement de la monnaie unique par la monnaie commune, supériorité en droit interne de la loi nationale, rôle plus important des parlements nationaux, prise en compte de l'Europe de l'Est-nécessité de reporter sur d'autres bases (référence aux suites du rejet de la CED) et de renégocier sur le fond.<br>- Le débat au sein du RPR et de l'opposition : position favorable à la liberté de vote au sein du RPR, Jacques Chirac se prononçant pour le oui à titre personnel-critique des "chantages à l'union" et refus de s'aligner sur les centristes ("j'ai la conviction d'être fidèle à mes idéaux gaullistes").- 4 VUES