Texte intégral
Vert Contact : 1er novembre 1997
Cumul de mandats
Jean-Luc Bennahmias, secrétaire national des Verts, a été reçu le 28 octobre par Lionel Jospin dans le cadre de la consultation des parties républicains sur le cumul des mandats. Lors de cette entrevue, il s’est félicité, au nom des Verts, de la volonté du Premier ministre de limiter le cumul des mandats. Il a fait plusieurs propositions – applicables dès les élections régionales et cantonales de mars 1998 – dans le sens de la limitation du cumul, de la démocratisation et de la modernisation de la vie publique, de la simplification des modes de scrutin, et de la mise en place – urgente – de la parité homme/femme.
Sur le cumul des mandats, Les Verts souhaitent qu’un citoyen ne puisse détenir plus de deux mandats – le second ne pouvant en aucun cas être autre que celui de conseiller municipal. Ces dispositions permettent aux élus de se consacrer pleinement à leurs fonctions sans se transformer en « lobbyistes » de leur ville ou de leur circonscription.
Dans le domaine de la démocratisation et de la modernisation de la vie publique, Les Verts souhaitent une réelle revalorisation du statut de l’élu local, incluant tous les mandats, du conseiller municipal au maire. À terme, il faudrait non seulement que l’élu ait les moyens financiers de remplir ses fonctions, mais également que les salariés du secteur privé obtiennent des garanties en cas de perte de leur mandat électif.
En ce qui concerne la simplification des modes de scrutin, Les verts sont favorables à la généralisation du scrutin proportionnel, seul à même de représenter les aspirations de tous les Français et d’aller rapidement vers la parité homme/femme – en évitant ainsi les multiples dérives et frustrations que connaît notre pays à l’heure actuelle.
Les Verts se prononcent pour une avancée progressive et constante vers la parité homme/femme ; pour cette raison, ils invitent chaque formation politique à faire sa propre révolution en matière de Parité.
Vert Contact : 22 novembre 1997
Équilibre
Équilibre, le mot est à la mode depuis que le Premier ministre, Lionel Jospin, l’utilise comme slogan-méthode pour gérer sa politique gouvernementale.
Équilibre, la formule est aussi valable pour les Verts, qui doivent à la fois rester un mouvement de contestation et en même temps développer des propositions qui permettent une gestion réelle et transformatrice de la chose politique.
Mais où se trouve l’équilibre, quand nous voulons sortir du nucléaire, quand nous voulons que l’économique et le social soient au service du citoyen et non l’inverse, quand nous voulons que le résident étranger soit libre de circuler et de travailler sans être suspecté de faire le jeu du Front national, quand nous voulons que notre État respecte les directives Habitat ou Natura 2000 face aux aménageurs-bétonneurs et au lobby chasse, pêche, nature et tradition.
On s’aperçoit alors que le point d’équilibre en un temps donné dépend du rapport de force qui existe dans la société, entre ceux qui désirent la changer et ceux qui « pensent » que le mieux, c’est surtout que rien ne bouge.
Vous voulez que ça bouge ? Alors rejoignez Les Verts. Il y a de la place et de la militance pour chacun et chacune, quelle que soit sa disponibilité.
On peut changer les équilibres.