Texte intégral
SONIA MABROUK
Bienvenue à vous et bonjour Jean-Baptiste DJEBBARI.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Bonjour à vous deux.
SONIA MABROUK
Fermeture des frontières hors pays UE, finalement le virus a bel et bien un passeport, contrairement à ce que vous avez répété pendant un an.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Le virus il n'a pas de passeport ou alors le passeport est international. Le virus par ailleurs il évolue. Vous savez que les variants présentent un nouveau danger parce qu'ils sont plus contaminants et depuis le 17 mars dernier – 17 mars dernier, ça fait quasiment un an maintenant – nous contrôlons les frontières notamment depuis les pays hors espace Schengen, de façon stricte. Juste un chiffre. Depuis mars dernier, on a environ cinq fois moins de passagers que nous n'en avions l'année d'avant.
SONIA MABROUK
Non mais attendez. Aujourd'hui vous reconnaissez qu'il est urgent de fermer les frontières. Hier encore, Jean-Baptiste DJEBBARI, vous dénonciez le nationalisme sanitaire – ce sont vos mots – de Marine LE PEN et de la droite qui réclamaient ces mesures-là depuis un an.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Ecoutez, moi je constate que de l'opposition notamment de Marine LE PEN, on a soi un torrent de critiques soit de l'auto-flagellation en permanence. Par ailleurs, je crois qu'on n'a pas de leçon de cohérence politique à recevoir de Marine LE PEN qui a été contre l'Europe, contre l'euro, contre l'espace Schengen. Je crois savoir qu'elle a très récemment changé d'avis sur ce sujet-là. Ce qui est sûr, je le redis, c'est que depuis mars dernier nous avons posé un cadre strict de contrôle des flux de circulation aux frontières de l'espace européen et que nous avons encore renforcé ce cadre avec ces restrictions et les motifs impérieux pour s'y rendre.
SONIA MABROUK
On va écouter cet extrait. C'était le ministre de la Santé, Olivier VERAN, sur Europe 1 en février 2020.
OLIVIER VERAN, MINISTRE DES SOLIDARITES ET DE LA SANTE – FEVRIER 2020
Nous avons posé la question au Conseil scientifique des frontières comme nous avons posé toutes les autres questions. La réponse des scientifiques, c'est scientifiquement ça n'a pas d'intérêt.
SONIA MABROUK
« Ça n'a pas d'intérêt scientifiquement », février 2020. Est-ce que c'est de l'idéologie sans frontiériste et européiste de votre part ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Non mais je le redis. Depuis mars dernier, on a cinq fois moins de passagers qui viennent en Europe, qui viennent notamment en France quand on compare à l'année précédente. On a sept fois moins de personnes qui se transportent, se déplacent à l'intérieur de l'espace de l'Union européenne et nous avons, comme beaucoup, fait face à un défi absolument…
SONIA MABROUK
Oui, mais vous n'aviez pas fermé les frontières hors pays UE. C'est pour ça que je vous repose la question. Mais est-ce que par idéologie, vous avez refusé de fermer ces frontières alors que les voyageurs portant potentiellement ces variants venaient sur notre sol ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois que nous avons fait, au contraire, preuve de pragmatisme.
SONIA MABROUK
Pragmatisme ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois.
SONIA MABROUK
Et pourquoi un an de retard alors ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je le redis : contrôle strict des frontières depuis mars 2020.
SONIA MABROUK
Mais pourquoi vous n'avez pas fermé les frontières hors pays UE depuis un an ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Le son d'Olivier VERAN, c'était février 2020 et nous avons contrôlé, nous avons encore renforcé avec les tests PCR. Nous renforçons encore…
SONIA MABROUK
Mais vous ne les avez pas fermées, Monsieur le ministre.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Oui, nous ne les avons pas fermées. Vous savez par ailleurs, et c'est peut-être bon de le savoir, mais quand vous fermez intégralement les frontières, vous fermez aussi les flux de marchandises. Vous savez par exemple que pour le fret aérien, s'agissant des DOM-TOM par exemple, vous avez la moitié du fret qui passe par la voie aérienne pour aller dans les DOM-TOM. Et c'est d'ailleurs absolument vrai aussi dans l'espace aérien pour les transports de marchandises. Nous avons toujours posé ces exceptions-là et donc je pense que pour les partisans du tout-frontiérisme…
SONIA MABROUK
La question n'est pas là. C'est on se demande ce matin pourquoi il a fallu douze mois tout simplement pour le faire.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Mais je vous répète, je veux vraiment être clair. Depuis mars 2020, il y a un contrôle strict aux frontières.
SONIA MABROUK
On ne parle pas de la même chose. Je parle des frontières…
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je parle des frontières hors de l'espace de l'Union européenne et dont je vous dis que depuis mars 2020, contrôle strict. Qu'est-ce qui s'est passé depuis mars 2020 ? Nous avons encore renforcé il y a quelques mois maintenant avec l'obligation de tests PCR. Ça pouvait se faire avant au départ – au départ et à l'arrivée – maintenant c'est obligatoirement au départ du pays hors espace Schengen. Et puis nous avons depuis quelques jours, applicable depuis hier matin, posé le principe d'un motif impérieux y compris pour les résidents français qui fait que nous allons encore tarir les flux de circulation de passagers.
SONIA MABROUK
Dont vous avez d'ailleurs publié une liste de ces motifs impérieux.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Absolument.
SONIA MABROUK
Mais personne ne dit combien de temps vont durer ces mesures.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Vous savez que nous avons à la fois un texte de loi qui est actuellement en navette et qui propose la prolongation de l'état d'urgence et que, par ailleurs, scientifiquement les mesures mettent toujours deux à trois semaines pour produire leurs effets utiles. Donc pour le mois de février, cette mesure existera puis comme toujours, il y aura une revue de l'efficacité cette fois-ci aussi aux niveaux national et européen de manière à voir si c'est efficace ou pas.
SONIA MABROUK
Donc elle court au moins un mois cette mesure.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Oui, au moins pour le mois de février.
SONIA MABROUK
Alors Jean-Baptiste DJEBBARI, tous les Français ou résidents français qui étaient en déplacement hors UE ces jours-ci n'ont et n'auront aucun problème pour rentrer en France, vous pouvez le garantir, sans justifier de motif précis.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois qu'il faut le redire. Tous les résidents français qui sont partis il y a quelques jours notamment pour des motifs touristiques et qui doivent rentrer, qui sont résidents en France, qui y habitent, qui y travaillent, qui ont leurs enfants à l'école peuvent absolument rentrer. Ils doivent se mettre en relation avec leur compagnie aérienne, avec leur prestataire de voyage de manière à bien vérifier les horaires. Mais oui, le principe c'est qu'ils peuvent absolument rentrer pour reprendre une vie normale en France dès lors qu'ils sont partis pour des motifs touristiques.
SONIA MABROUK
Alors l'entrée en France depuis un pays de l'espace Schengen est donc conditionnée à un test PCR négatif à l'exception, vous l'avez dit, des travailleurs transfrontaliers. Comment ça se passe très concrètement ? Est-ce que des contrôles aléatoires vont monter en puissance ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI ?
Absolument. Des contrôles aléatoires par la police aux frontières. D'ailleurs je crois qu'il y a eu un reportage très bien fait hier soir sur une des grandes chaînes de télé publique qui montrait qu'à la frontière de Menton, il y avait des tests aléatoires et que toute personne qui n'était pas munie à l'intérieur de l'espace de l'Union d'un test PCR ne pouvait pas accéder au territoire français. Et vous avez raison de rappeler les exemptions que nous avons posées pour la continuité économique de la vie du pays, à savoir les transports de marchandises, c'est-à-dire les transports routiers qui font déjà beaucoup d'efforts depuis le début de cette crise et évidemment les trois cent cinquante mille travailleurs transfrontaliers qui chaque jour vont travailler, parfois à quelques kilomètres, et qui ne sont pas soumis à ces restrictions.
SONIA MABROUK
Alors ces tests PCR, c'est pour les pays de l'espace Schengen. Mais pourquoi considérer nos départements d'Outre-mer comme d'autres pays dans le monde ? Pourquoi un test valable pour aller en Espagne serait moins valable pour se rendre aux Antilles par exemple ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Alors le sujet particulier des Outre-mer, vous le savez, c'est le sujet de la fragilité parfois des systèmes sanitaires et donc depuis maintenant de nombreux mois, nous avons posé des cadres assez restrictifs de manière à protéger ces territoires d'Outre-mer. Nous le renforçons encore. A compter de mercredi prochain, donc le 2 de mémoire, il y aura des motifs impérieux pour se rendre dans les Outre-mer et nous sommes très vigilants sur deux sujets - je l'ai évoqué juste précédemment - : le fret qui passe beaucoup, je l'ai dit, par des avions passagers pour les Outre-mer. Evidemment les étudiants, nous avions déjà eu ce sujet à raison au moment de la première crise.
SONIA MABROUK
Bien sûr. Mais est-ce que vous ne devriez pas aussi surveiller un autre sujet, c'est-à-dire la tension tout simplement dans ces départements d'Outre-mer car vous aggravez ainsi la situation du tourisme dont beaucoup vivent sur place.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Alors c'est toujours la conciliation entre protection médicale, sanitaire et les mesures de soutien économique dont bénéficient évidemment l'ensemble des acteurs économiques d'Outre-mer. Je gère avec Bruno LE MAIRE le sujet des compagnies aériennes Outre-mer et c'est évident que nous apportons tant que faire se peut toute l'aide utile de manière à se donner la perspective…
SONIA MABROUK
C'est-à-dire très concrètement ? C'est quoi l'aide utile ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
C'est-à-dire des prêts, c'est-à-dire des recapitalisations. C'est au cas par cas parce qu'il n'y a pas une compagnie aérienne qui se ressemble dans le territoire d'Outre-mer mais c'est évidemment une mobilisation très forte parfois avec des volumes de plusieurs centaines de millions d'euros d'aide aux compagnies aériennes.
SONIA MABROUK
Est-ce que vous excluez, Jean-Baptiste DJEBBARI, de fermer les frontières mais cette fois-ci avec les pays européens ? Je ne parle pas seulement du test. Fermer les frontières avec les pays européens.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je dis fermer les frontières de façon absolument étanche, ça pose le problème très concret…
SONIA MABROUK
Une meilleure maîtrise alors.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Ça pose le problème très concret de la chaîne logistique. Vous savez que nous sommes – et d'ailleurs depuis très longtemps, rappelez-vous, nos chaînes logistiques sont totalement interconnectées en Europe et dans le monde.
SONIA MABROUK
Très bien mais on a envie de comprendre ce matin. Si malheureusement ça continue de flamber en Allemagne, qu'est-ce qui vous empêche de nous protéger en fermant la frontière ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je pense qu'en tout cas qu'il y ait peut-être à un moment des motifs impérieux, c'est peut-être une discussion politique qui sera menée et menée au débat politique. Ce qui est sûr c'est qu'un certain nombre, à mon sens, d'exemptions doivent être maintenues. Je pense notamment au transport routier, je l'ai redit, et je pense évidemment aux travailleurs transfrontaliers qui, vous le savez, dans leur réalité, eux, ne connaissent pas de frontières très concrètes puisqu'ils travaillent souvent à trente kilomètres dans un autre pays de leur domicile.
SONIA MABROUK
Alors vous faites tout au gouvernement, à l'exécutif, dites-vous Jean-Baptiste DJEBBARI, pour éviter un reconfinement. Donc je vous pose cette question ce matin : est-ce que pour éviter ce reconfinement et parmi la panoplie de mesures que vous pouvez acter, pour l'éviter est-ce qu'il y a l'interdiction de déplacements interrégionaux, la fameuse règle des cent kilomètres, est-ce qu'elle est sur la table comme on dit ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
C'est encore trop tôt pour le dire. Vous savez que nous venons de prendre des mesures. Nous allons d'abord en évaluer les effets en espérant qu'elles seront efficaces et vous savez que chaque semaine – chaque jour même – mais chaque semaine il y a un Conseil de défense et de sécurité nationale qui vise à regarder les données épidémiologiques, à regarder l'efficacité des mesures qui ont été prises…
SONIA MABROUK
Est-ce que vous excluez de limiter les déplacements interrégionaux pendant les vacances ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois que l'année qu'on vient de passer nous a appris à être très humbles en la matière donc par principe, nous n'excluons rien, mais en l'état nous allons poser des mesures qui aujourd'hui sont effectives. Qui, je l'espère, donneront des effets utiles et c'est dans ce cadre-là que nous prendrons des mesures…
SONIA MABROUK
On a bien compris mais quand même, j'insiste sur ces déplacements interrégionaux. Pour vous, ça peut être l'une des mesures si malheureusement les mesures qui viennent d'être prises ne sont pas suffisantes et toujours dans la volonté d'éviter un reconfinement.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Nous l'avons déjà connu et donc ça fait partie en quelque sorte de la boîte à outils que nous avons de manière à…
SONIA MABROUK
Est-ce qu'elle vous paraît pertinente, Jean-Baptiste DJEBBARI ? Est-ce que cette règle des cent kilomètres pourrait préserver pendant les vacances des régions moins touchées ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Quand j'observe ce que font les différents pays européens, certains l'appliquent, d'autres non. Encore une fois, je pense que soyons pragmatiques, regardons vraiment les effets utiles de cette première série de mesures importantes qui ont été annoncées par le Premier ministre vendredi et mises en place depuis dimanche matin. Et vous savez que, voilà, la crise nous a appris à être – comment dirais-je – souples en la matière et à regarder les données, les faits objectifs et prendre des décisions.
SONIA MABROUK
Souplesse alors, souplesse, pragmatisme et peut-être stop à l'infantilisation comme d'ailleurs cela a été dénoncé dans un livre, celui de Mathieu LAINE qu'on a reçu ici-même. Ce sont les mots du président : j'ai confiance en nous. C'est le pari de la responsabilisation ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois qu'il a raison. D'abord c'est un défi collectif et nous ne pourrons y arriver qu'ensemble. Et donc oui, c'est tout l'actualité entre guillemets, ou la complémentarité entre la responsabilité et les règles et la confiance n'excluant jamais le contrôle, mais je pense que oui. Une stratégie sanitaire et gagnante, c'est celle qui est comprise, celle à laquelle on adhère et celle pour laquelle on s'engage. Donc oui, le président a bien eu raison de rappeler ces mots de confiance à l'égard du peuple français.
SONIA MABROUK
Alors un horizon un peu plus lointain pour conclure cet entretien, Jean-Baptiste DJEBBARI. On pourra prendre bientôt un train de nuit puisque c'est la résurrection des trains de nuit en France. On pourra dormir le soir dans un train à Paris pour se réveiller le matin à Nice.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je l'ai fait il y a deux jours. C'est très agréable. Nous n'avons plus que deux lignes de train de nuit en France. Nous allons en rouvrir deux : une en avril 2021, le Paris-Nice, et une fin d'année, le Paris-Tarbes qui ira plus tard vers Hendaye et effectivement l'ambition, c'est de rouvrir dix lignes d'ici à 2030. D'abord ça correspond à une demande, notamment une demande des jeunes avec des petits prix, et puis ça correspond aussi à une excellence industrielle française. J'étais à Périgueux la semaine dernière pour voir à quel point il y avait de la fierté des cheminots de participer à ce grand renouveau des trains de nuit.
SONIA MABROUK
Et l'objectif, dix lignes de train de nuit d'ici 2030.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Absolument.
SONIA MABROUK
Matthieu qui nous a rejoints. Un train de nuit, c'est agréable. Vous avez un souvenir ?
MATTHIEU BELLIARD
Vous prenez le train de nuit, vous Sonia, ou pas ? J'en ai pris quelques-uns mais très jeune et j'ai de bons souvenirs.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Bon souvenirs.
MATTHIEU BELLIARD
On rencontre des gens.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Absolument. On rencontre des gens et moi, j'ai eu l'occasion justement de le reprendre il y a deux soirs et ça m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Et puis je crois qu'on a tous des histoires à raconter.
MATTHIEU BELLIARD
Racontez-nous un souvenir, Jean-Baptiste DJEBBARI, de train de nuit.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
J'ai raconté justement au contrôleur une discussion. Alors c'est un souvenir assez étonnant mais je crois que c'était Paris-Perpignan il y a quinze ans maintenant et j'avais passé la nuit avec un ex-repris de justice qui m'expliquait un petit peu son itinéraire.
SONIA MABROUK
Dites donc, vous avez une vie…
MATTHIEU BELLIARD
C'est extraordinairement intéressant !
SONIA MABROUK
Mais est-ce que, pour conclure, c'est un projet collectif ? Tous les syndicats, tout le monde souscrit ?
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Je crois que c'est très fédérateur. C'est très fédérateur chez les cheminots. C'est très demandé et très populaire par les Français. Ça fait pas mal de bien parfois dans cet océan de mauvaises nouvelles que d'avoir des mesures populaires à porter. C'en est une et je constate que partout où je vais, c'est très demandé donc je suis ravi.
SONIA MABROUK
Evidemment. Avec un objectif ambitieux donc d'ici à 2030.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Absolument.
SONIA MABROUK
Merci Jean-Baptiste DJEBBARI d'avoir répondu à nos questions ce matin.
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Merci à vous.
SONIA MABROUK
Bonne journée à vous ainsi qu'à nos auditeurs.
MATTHIEU BELLIARD
Et j'ajouterai que si les voyages forment la jeunesse, c'est en plus assez écologique quand même de voyager en train la nuit plutôt que l'avion. On aura l'occasion d'en reparler. Jean-Baptiste DJEBBARI, merci beaucoup.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 8 février 2021