Texte intégral
JULIE HAMMETT
Bienvenue si vous nous rejoignez, on est ravi d'accueillir notre invitée ce matin, Roxana MARACINEANU. Merci d'être avec nous. Ministre des Sports, face à Frédéric DELPECH, du service politique de LCI. Je voulais commencer quand même par une réaction sur l'actualité toute fraîche ce matin : Teddy RINER battu en ¼ de finale. Pas de troisième médaille olympique donc pour lui, déception…
ROXANA MARACINEANU
Pas de 3ème titre, peut-être une médaille, mais…
JULIE HAMMETT
3ème titre olympique, vous avez raison. Il peut encore avoir le bronze. Quelle est votre réaction ? Déception ce matin ?
ROXANA MARACINEANU
Bien sûr que ce n'est pas la plus chouette des matinées, parce qu'il y a eu cette grande déception avec Teddy RINER, et puis aussi d'autres athlètes français qualifiés en finale, sur lesquels on comptait aussi pour monter un peu dans le classement des médailles, mais surtout pour que eux réussissent leur défi olympique. Voilà. On va voir ce qu'on peut décrocher encore aujourd'hui, il y a encore quelques belles finales.
FREDERIC DELPECH
Mais pour revenir à Teddy RINER, lui il vient de tweeter quand même. Ce n'est pas les résultats espérés, dit le champion, qui espérait faire plaisir aux Français aujourd'hui, alors qu'est ce qui s'est passé, est-ce que c'est sa blessure, est-ce que… vous l'avez eu peut-être au téléphone depuis ?
ROXANA MARACINEANU
Je ne l'ai pas eu au téléphone, parce qu'il se prépare pour ce combat, ce repêchage, déjà à 10h30 pour pouvoir jouer cette médaille de bronze. Ce qu'on s'est rendu compte tous aussi, en regardant ce reportage en 2 épisodes sur sa vie, sur ces derniers mois avant les Jeux, c'est qu'il a une blessure, c'est qu'il a eu aussi des changements dans sa vie personnelle, avec l'arrivée de sa petite fille, cette envie aussi à cause du report des jeux d'un an, de se consacrer aussi un peu plus à sa famille, à sa vie personnelle, et puis d'essayer de revenir au plus haut niveau pour trouver aussi au fond de lui et la motivation nécessaire pour aller chercher un 3ème titre, parce qu'une carrière aussi longue ce n'est pas évident de garder une motivation intacte et cette envie de s'entraîner, cette envie de performer. Il est venu ici, à Tokyo en tout cas, pour remporter un 3ème or olympique, c'est très difficile d'avoir 12 ans de carrière comme ça, + 4 ans avant, 16 ans, c'est exceptionnel, c'est là qu'on prend toute la mesure de la difficulté, des difficultés de ce parcours magnifique qu'il a eu jusqu'à maintenant. Maintenant, voilà, on est à 3 ans des Jeux de Paris, peut-être que ça va être aussi un petit pic qui va lui donner la motivation de continuer.
FREDERIC DELPECH
Ah, il sera présent aux Jeux de Paris, vous pensez ?
ROXANA MARACINEANU
Ce sera à lui de… Il faudra lui poser la question après quelques jours, une fois qu'il aura digéré aussi cette compétition qui n'était pas simple pour lui et ce parcours des derniers mois.
JULIE HAMMETT
Je doute qui nous regarde, juste là, mais est-ce que vous avez un message quand même à lui faire passer, à Teddy RINER…
ROXANA MARACINEANU
J'espère bien qu'il ne nous regarde pas et qu'il se concentre pour son repêchage et sa finale. Lui dire qu'avec le recul, c'est vrai qu'on est toujours déçu d'avoir aux Jeux olympiques une médaille d'argent ou une médaille de bronze, surtout lorsqu'on était en position d'avoir l'or, mais qu'avec le recul on mesure aussi l'importance de ces médailles-là, et il faut aller chercher le bronze.
JULIE HAMMETT
Allez, autre actualité bien sûr, c'est le Pass sanitaire. On est maintenant à plus de 10 jours de sa mise en place, notamment dans les salles de sport, et les représentants de la profession voient leur fréquentation, la fréquentation de ces salles baisser, drastiquement pour certains. Comment vous comptez rassurer ce secteur ?
ROXANA MARACINEANU
C'est normal que la fréquentation baisse, vu que le Pass sanitaire a été imposé d'emblée à plus de… d'une fréquentation à plus de 50 personnes dans ces établissements, donc il faut le temps pour les gens d'aller se faire vacciner. Je pense que la motivation est là. En prenant le secteur des loisirs, des sports, de la culture, comme ce secteur qui va motiver les Français à franchir le pas, à y aller, à se faire vacciner, pour aussi pouvoir bénéficier ensuite de tous ces à-côtés de la vie professionnelle et de la vie familiale, je pense que c'est la bonne solution. Nous on a un écosystème qui était partant parce qu'il ne veut pas refermer en cas d'aggravation de la situation, et surtout nous n'avons pas envie que la situation s'aggrave. Donc nous incitons fortement à la vaccination. Et que ce soit le sport…
JULIE HAMMETT
Est-ce qu'il y aura une prolongation des aides ? Ils craignent tous la fin des aides fin août.
ROXANA MARACINEANU
Nous ferons le nécessaire pour que ces acteurs ne soient pas lésés, on l'a fait dans le secteur sportif, plus de 6 milliards d'euros ont été débloqués pour le sport pro, pour le sport dans les salles de fitness, mais aussi pour le sport amateur, les clubs, les associations sportives. Nous continuerons à aider ce secteur-là tant qu'il faudra. Maintenant, la meilleure des aides, je pense, c'est la responsabilité des Françaises et des Français d'aller se faire vacciner, parce qu'on se protège soi-même de formes graves à cause du Covid, on a vu le variant Delta qui aujourd'hui attaque les plus jeunes d'entre nous, les plus forts d'entre nous, et donc plus personne n'est à l'abri aujourd'hui.
JULIE HAMMETT
Donc vous comptez sur la vaccination qui va s'accélérer dans les prochaines semaines, dans les prochains mois ?
ROXANA MARACINEANU
Oui, la vaccination qui s'accélère déjà, je crois que les propositions du Gouvernement ont été entendues et suivies, et il faut que ça continue.
FREDERIC DELPECH
Alors, effectivement il y a ce que vous dites, la baisse de la fréquentation, mais enfin il y a aussi d'autres points qui sont un peu compliqués semble-t-il, si on en croit en tout cas le Syndicat national des entreprises de loisirs, qui a constaté que dans 42 % de ses établissements, il y avait des altercations avec des personnes qui voulaient venir et qui ne voulaient pas présenter de Pass sanitaire, et puis même 41 , dans 41 % de ces entreprises, les salariés qui refusent de procéder au contrôle. On le voit, il y a quand même des difficultés d'application concrète de ce Pass sanitaire. Qu'est-ce que vous allez dire à ces professionnels que vous rencontrez aujourd'hui ?
ROXANA MARACINEANU
Que nous comptons sur eux pour faire passer informations et pour faire la pédagogie de ces mesures. Aujourd'hui on a beau le dire, nous dans les médias, faire des interviews, l'expliquer à notre niveau, aux têtes de réseaux, si l'information n'est pas assimilée, acceptée, comprise, par ces têtes de réseaux et pas retransmise derrière, eh bien ça va être compliqué. Je vous donne un exemple : pour les clubs sportifs aujourd'hui nous avons dit à toutes les fédérations sportives qu'il faudra un Pass sanitaire à la rentrée pour inscrire son enfant de plus de 12 ans dans un club sportif qui se pratique dans un équipement, eh bien l'information n'est toujours pas arrivée jusqu'aux clubs. Moi je suis maman de 4 enfants, je suis à peu près sur 10 associations sportives, je n'ai pas reçu un mail encore qui me dit : « Attention, à la rentrée, pour inscrire votre enfant il faut qu'il soit vacciné ».
JULIE HAMMETT
Ça c'est à partir du 30 septembre.
ROXANA MARACINEANU
Du 30 septembre, donc déjà évidemment tout le monde n'aura pas le temps de se faire vacciner avec 2 injections, si on démarre seulement le 1er septembre, donc évidemment au moment de l'inscription, donc il faut passer ce message bien en amont, dès maintenant, pour que les familles fassent vacciner leurs enfants, là déjà pendant l'été et puis qu'au mois de septembre il y ait la 2ème dose qui puisse leur être proposée.
FREDERIC DELPECH
Est-ce que vous pouvez nous clarifier un point qui est visiblement en débat, on n'a pas compris dans le texte qui a été validé par le Gouvernement avec l'Assemblée et le Sénat, il n'est plus question de licenciement pour les personnels qui refuseraient de se faire vacciner, par exemple. Est-ce que vous dites : « Oui, Elisabeth BORNE a raison de vouloir quand même parler de licenciements possibles comme sanctions éventuelles » ? Vous allez rencontrer les mêmes difficultés dans les établissements sportifs pour l'application du Pass sanitaire, qu'est-ce que vous dites pour trancher ce débat qui semble en cours ?
ROXANA MARACINEANU
Nous ne sommes pas dans cette idée de sanction, nous sommes dans cette idée d'incitation aujourd'hui, c'est pour cela que la démocratie ayant joué et que les deux chambres ayant étudié la loi, ont conclu que c'était mieux de suspendre un contrat, s'il n'y avait pas cette obligation vaccinale qui était respectée. Nous avons aussi restreint l'obligation vaccinale aux personnes qui sont en contact avec le public, qui arrivent, et donc chaque employeur, chaque branche devra définir les personnels pour lesquels la vaccination sera obligatoire, et effectivement ces personnes vont avoir, enfin je ne trouve pas mon mot, mais pour pouvoir aujourd'hui continuer leur travail tel qu'il était proposé, sachant qui pourront changer de poste s'ils ne veulent pas être en contact avec le public et se faire vacciner…
FREDERIC DELPECH
Donc, quand Elisabeth BORNE dit « en dernier recours peut-être un…
ROXANA MARACINEANU
… on peut suspendre.
FREDERIC DELPECH
… licenciement, elle a tort la ministre.
ROXANA MARACINEANU
Peut-être en dernier recours, un licenciement, mais il y a des solutions avant, dont la suspension de contrats, et quand ils Elisabeth BORNE parle de rupture de contrat, c'était surtout pour que les personnes puissent bénéficier des allocations, de l'allocation chômage, puisque c'était une rupture de contrat spécifique à ce cas-là, ce n'était pas un licenciement a après lequel on ne pouvait pas avoir d'aide comme le chômage, mais là ce n'est pas ça qui est d'actualité, c'est la suspension de contrat.
JULIE HAMMETT
On aimerait aussi éclaircir un autre point. Vous êtes ministre déléguée aussi auprès du ministre de l'Education nationale, la rentrée va arriver très vite, Jean-Michel BLANQUER l'a dit : s'il y a un cas dans une classe, les lycéens et les collégiens non vaccinés seront évincés, et un enseignement à distance. Il y aurait eu…
ROXANA MARACINEANU
Je ne pense pas qu'il ait dit « évincés », je pense que c'est plutôt pour protéger…
JULIE HAMMETT
Ce sont ses termes. Il y a visiblement un changement de pied par rapport aux classes de 6ème. Est-ce que vous avez l'information ? Visiblement, là, dans les classes de 6ème, quand il y a un cas dans la classe, il y a fermeture de la classe. Est-ce que vous confirmez cette information, est-ce que vous pouvez la préciser ?
ROXANA MARACINEANU
Alors effectivement il y a fermeture de la classe dans les écoles primaires, et y compris la 6ème, puisque les enfants quand ils arrivent en 6ème ils n'ont que 11 ans pour la plupart d'entre eux, et ils ont 12 ans en cours d'année, voire à la fin de l'année scolaire. Et c'est pourquoi ils sont sur le même régime que les classes d'écoles primaires où il n'y a pas de vaccination.
JULIE HAMMETT
Donc c'est un revirement face aux critiques des syndicats ?
ROXANA MARACINEANU
Non, je pense que c'est une précision, parce que c'est vrai qu'on ne peut pas rentrer dans ce détail de précisions. Par exemple, il y a aussi des enfants qui vont sauter des classes et qui se retrouvent à avoir 10 ans quand ils rentrent en 6ème ou en 5ème et donc du coup ils ne peuvent pas se faire vacciner, donc c'est des cas bien précis, qu'on sera amené à repréciser en cours de route. En tout cas, la règle aujourd'hui c'est que pour les écoles primaires et la 6ème, 7 jours d'arrêt en cas de Covid, enfin pas d'arrêt mais de continuité pédagogique, mais à la maison, et puis pour les autres classes du collège et le lycée, pour protéger, et c'est vraiment pour faire ça, pour protéger les personnes, les enfants qui ne seront pas vaccinés, eh bien, on leur propose de suivre leur scolarité en distanciel, sur les 7 jours qui suivent la détection d'un cas positif.
FREDERIC DELPECH
Alors, il y a quand même toujours des oppositions à ce Pass sanitaire, demain 100 manifestations attendues à travers la France. Vous surveillez, vous êtes quand même, vous Gouvernement, inquiet de cette opposition dans la rue qui se mobilise visiblement chaque semaine un peu plus ?
ROXANA MARACINEANU
Nous sommes conscients évidemment que ces solutions ne vont pas convenir et plaire à tout le monde, c'est pour cela aussi qu'il n'y a pas eu d'obligation claire, vaccinale pour tout le monde, puisque nous sommes en démocratie et que nous avons préféré parler d'incitation forte, aujourd'hui, et d'explication, de pédagogie, de ce geste vaccinal. Nous avons choisi de mettre en avant le secteur des loisirs, de plaisir, de la culture, du sport, pour pouvoir inciter à la vaccination, pour pouvoir avoir accès à toutes ces activités, mais je suis assez confiante et je pense, je fais confiance à la responsabilité des Françaises et des Français, mais il y aura toujours forcément une minorité de personnes qui ne voudront sans doute pas se vacciner.
JULIE HAMMETT
Alors, je voudrais qu'on en revienne au Japon, à ce qui se passe à Tokyo, aux JO, on en est à 11 médailles pour la France, 3 en or, 5 en argent, 3 ou bronze. Est-ce que c'est une bonne performance pour la France si on compare avec les précédentes olympiades ?
ROXANA MARACINEANU
On n'a jamais les mêmes athlètes qualifiés, les mêmes chances de médailles jour par jour, donc on va attendre la fin pour faire un bilan et vous dire si c'est bien, pas bien, prometteur, surtout pour Paris 2024. Moi c'est surtout cette 3ème…
FREDERIC DELPECH
On est à mi-chemin, là, quand même, donc vous avez quand même une évaluation déjà, il y a des déceptions, quand même, non ?
ROXANA MARACINEANU
Oui, bien sûr, aujourd'hui par exemple, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, il y avait des chances de médailles, des chances de titre qu'on n'a pas su saisir, mais les jours qui ont précédé, il y en a d'autres qui n'étaient pas attendues de la part d'athlètes nouveaux, qui viennent, on voit surtout les challengers se positionner, les outsiders saisir leur chance. Se positionner aussi dans la hiérarchie j'allais dire de la 4ème à la 10ème place pour des jeunes qui font leur première expérience olympique. Et beaucoup de médailles d'argent, alors on a envie évidemment de ce geste magique, un peu, de transformation de l'argent en bronze et des médailles un peu en chocolat avant la 10ème place, pour qu'elles montent sur le podium d'ici 3 ans, et on fera le travail qu'il faudra pour. Vous avez vu beaucoup de femmes aujourd'hui médaillées, ça dénote aussi une grande volonté de la part aussi des fédérations, aidées par le Gouvernement et par mon ministère, de parler plus d'égalité femmes-hommes, y compris dans cet accès à la haute performance.
JULIE HAMMETT
Justement, je voulais vous faire réagir à un point qui a fait beaucoup parler. Vous avez vu que ces joueuses norvégiennes de Beach Handball, sanctionnées pour avoir joué en short et non en bikini. L'amende est de 1 500 €, 150 € par joueuse. C'est du sexisme ? Comment vous le voyez ? Il y a encore beaucoup de sexisme dans le sport ?
ROXANA MARACINEANU
Vous savez, l'histoire des femmes aux Jeux olympiques, elle est très récente, ça ne fait pas très longtemps que les femmes accèdent à ces compétitions d'envergure mondiale, vues par tout le monde à la télévision, le monde entier, et c'est vrai qu'au départ les femmes ont été amenées dans ces compétitions plutôt pour l'aspect marketing, pour pouvoir aussi aller chercher des nouveaux spectateurs à la télé, des nouveaux sponsors. Aujourd'hui je pense qu'on a dépassé ce cadre-là de la performance féminine, ce sont des sportives qui performent, qui s'entraînent autant que les hommes et qui ont des performances (micro-coupure son) … des hommes.
JULIE HAMMETT
Mais là ça vous choque.
ROXANA MARACINEANU
Bien sûr, encore imposer dans un règlement sportif des tenues pour que les filles soient sexy, pour qu'on puisse les regarder et pour qu'on puisse en priorité filmer leurs fesses ou leurs seins, oui évidemment que c'est choquant, et il faut que ça change.
FREDERIC DELPECH
Donc vous allez vous y atteler. Alors, juste un tout petit mot sur les… Vous parlez de Tokyo, mais, à Paris, la prochaine étape. Emmanuel MACRON a essayé de mettre l'eau à la bouche des Français en parlant d'une cérémonie d'ouverture qui se passera sur la Seine à Paris, donc pas du tout dans un stade olympique, vous pouvez nous en dire un peu plus ?
ROXANA MARACINEANU
Effectivement, le projet c'est de faire sortir le spectacle du stade, c'est de venir vers les gens, tout comme on a envie pour la pratique du sport au quotidien, qu'elle change de place dans notre société, faire plus de sport à l'école, faire plus de sport à tous les âges de la vie, amener des équipements sportifs vers les usagers et non pas construire des équipements ou des cérémonies pharaoniques, et permettre seulement à certaines catégories de populations, d'y accéder. On veut vraiment que ce soit des Jeux démocratiques, qui s'ouvrent à tout le monde et qui incitent à la pratique sportive de tous les Françaises et les Français. Cette cérémonie qui effectivement sera hors stade, eh bien, elle aura cette ambition.
JULIE HAMMETT
C'est inédit.
ROXANA MARACINEANU
Bien sûr c'est inédit, parce que ces jeux de la France seront inédits, il y a cette notion d'héritage qui n'existe pas encore vraiment aujourd'hui, un héritage matériel, des équipements sportifs, mais encore peu, puisque nous avions déjà 95 % des installations déjà construites, mais surtout un héritage immatériel sur lequel mon ministère travaille aujourd'hui pour plus de sport à l'école, pour plus de pratique sportive dans notre quotidien. Et puis, il y a aussi cette notion d'impact sur l'environnement, qu'il faut à tout prix réduire, qu'il faut éviter, et c'est aussi ça la marque des Jeux olympiques de Paris 2024.
JULIE HAMMETT
Mais on n'en saura pas plus sur le détail, donc de ces JO en 2024, c'est encore un peu tôt.
ROXANA MARACINEANU
On est encore loin, oui.
JULIE HAMMETT
Merci Roxana MARACINEANU d'avoir pris le temps de répondre à nos questions ce matin sur LCI.
ROXANA MARACINEANU
Merci à vous.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 3 août 2021