Interview de Mme Dominique Faure, secrétaire d'État chargée de la ruralité, à Sud Radio le 24 février 2023, sur le programme " Action cœur de ville ", l'ouverture de commerces ruraux, le plafonnement des prix des carburants à 1,99 euro le litre par Total, les stations de ski, les violences contre les élus locaux et la réforme des retraites.

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Texte intégral

BENJAMIN GLAISE
Bonjour Dominique FAURE, merci d’être avec nous ce matin sur Sud-Radio, pas mal de sujets qu’on va évoquer ce matin avec vous, le lancement d’un deuxième volet d’"Action cœur de ville ", des subventions pour inciter à l’ouverture des commerces ruraux, le plafonnement des prix des carburants par TotalEnergies, ainsi que l’opposition à la réforme des retraites qui mobilise aussi dans les sous-préfectures, on va revenir sur tous ces sujets, mais d’abord l’actualité Dominique FAURE. C’est donc le premier anniversaire de cette guerre en Ukraine, de l’invasion russe, Emmanuel MACRON qui a twitté, qui dit être aux côtés des ukrainiens, il appelle à la victoire du Kiev, pour l’Ukraine. Il n’y a pas d’autre solution que d’arriver à cette victoire de l’Ukraine, pas d’autre hypothèse ?

DOMINIQUE FAURE
Pas d’autre hypothèse, et on est tous solidaires. Moi je veux saluer le travail qui a été fait par tous nos élus locaux, nous avons accueilli dans nos collectivités locales 100.000 ukrainiens, et, oui, c’est un très anniversaire aujourd’hui.

BENJAMIN GLAISE
Une douzaine de pays européens, ainsi que les Etats-Unis, qui ont déjà annoncé l’envoi de chars lourds en Ukraine, la France qui attend un petit peu, on a l’impression pour l’instant, voilà, des chars légers qui vont être envoyés dans les prochains jours, est-ce qu’il est envisagé d’envoyer prochainement des chars Leclerc ?

DOMINIQUE FAURE
Alors je ne peux pas répondre aujourd’hui, mon collègue Sébastien LECORNU est sur ces sujets avec le président de la République, on est là sur des enjeux sur lesquels il faut que je sois, on va dire, à l’écoute, et véritablement solidaire de la décision de mon collègue Sébastien LECORNU, donc rien de plus à dire que ce que vous savez déjà.

BENJAMIN GLAISE
On va revenir en tout cas sur les sujets qui vous concernent tout particulièrement. Dominique FAURE vous êtes en charge, je le rappelle, des collectivités territoriales, de la ruralité. Cette semaine l’heure est au premier bilan pour ce programme " Action cœur de ville " qui visait à redynamiser les petites villes, les villes moyennes, en taille bien sûr, quels sont les premiers résultats de cette action, ils sont à la hauteur véritablement ?

DOMINIQUE FAURE
Alors on est extrêmement heureux effectivement, les résultats sont là. On est là sur un programme qui pèse quand même 6 milliards d’euros, qui a démarré en 2018, les résultats sont là fin 2022, ce n’est pas moins de 234 villes moyennes qui ont répondu présent et les résultats sont là, c’est-à-dire 91.000 logements réhabilités en cœur de ville, de ces villes moyennes, une attractivité commerciale et une fréquentation qui a augmenté de 15%, on est là sur une amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens, dans ces villes moyennes, et donc très heureux aujourd’hui de venir vous annoncer " Action coeur de ville II ", c’est-à-dire 5 milliards d’euros de plus…

BENJAMIN GLAISE
Alors justement, quelle est la différence entre le premier volet et ce second volet qui débute, que vous annoncez ?

DOMINIQUE FAURE
En fait on s’est attaché à remettre du beau dans nos villes moyennes, du beau dans nos cœurs de villes, donc réhabilitation de nos commerces de centre-ville, réhabilitation de logements, travail sur l’attractivité, et puis là, aujourd’hui, on veut travailler ces villes moyennes dans leur ensemble et on s’intéresse à ces entrées cœurs de villes qui font, il faut le dire assez moches, et l’idée, au-delà d’amener du beau, c’est aussi d’amener différents services autour de ces commerces dans ces entrées de villes. On a aussi le sujet des quartiers gare, qui est un vrai sujet sur lequel on va travailler aux côtés de ces 45 communes qui ont dit on veut – sur les 234 que je vous citais tout à l’heure – qui ont dit on veut travailler, améliorer, embellir nos entrées de villes, travailler l’attractivité commerciale de ces entrées de villes.

BENJAMIN GLAISE
Est-ce que ça doit permettre aussi de favoriser l’accessibilité justement aux petits commerces des centres-villes, on sait que c'est un sujet important aussi pour un certain nombre de villes de taille moyenne, vous avez justement cet objectif-là très clairement ?

DOMINIQUE FAURE
On est très attaché…

BENJAMIN GLAISE
Au-delà de la question du beau.

DOMINIQUE FAURE
Au-delà de la question du beau on est très attaché à cette attractivité commerciale de centre-ville, on voit bien qu’à partir du moment où les logements sont réhabilités, eh bien on a lutté contre ces logements vacants et on a de la croissance démographique en centre-ville de ces villes moyennes, j'en profite pour vous dire que j'ai fait travailler un certain nombre de scientifiques pour travailler sur cet exode urbain, savoir si c'était un mythe ou une réalité, et on s'aperçoit…

BENJAMIN GLAISE
On a beaucoup parlé depuis justement la fin du Covid notamment, du confinement.

DOMINIQUE FAURE
Absolument, et on s'aperçoit que les villes moyennes sont un peu les vainqueurs…

BENJAMIN GLAISE
Ah oui ?

DOMINIQUE FAURE
Oui, et ce sont dans les villes moyennes qu’en fait les acquisitions ont été les plus prégnantes, en ruralité aussi un peu, mais en tout cas, je vous parlais de cette attractivité liée à cette croissance démographique, pour vous dire à quel point on voit revenir quelques commerces, qui ne sont plus les grandes enseignes, qui elles malheureusement désertent y compris les villes moyennes, mais on voit arriver des commerces de proximité, des couturières, on voit arriver des produits en circuit court, on voit arriver des produits " Made in France " qui sont, je veux vous prendre la ville de Nevers où j'étais lundi pour lancer ce programme, pour vous dire que j'ai découvert un fabricant français de produits textiles pour la course, le running, et qui en profite pour distribuer un certain nombre de produits, en fait il marche très bien, il a fait ce choix du centre-ville. Et pour répondre à votre question, en fait je pense que les deux formes de commerce doivent travailler ensemble, il y a de la place, en entrée de ville, pour des commerces qui nécessitent beaucoup plus de surface, et là ce n’est pas moins de 24 millions d'euros que nous mettons en ingénierie pour réhabiliter ces entrées de villes et ces commerces d’entrées de villes et travailler sur cette complémentarité entre ces deux formes de commerce.

BENJAMIN GLAISE
La forte inflation en tout cas n’aide pas les petits commerces, la concurrence est dure avec les grandes surfaces notamment, vous le disiez, en périphérie de ces villes, ce n’est pas un sujet d'inquiétude aussi, selon vous, là-dessus ?

DOMINIQUE FAURE
Je suis en difficulté pour vous parler de ce sujet, je veux bien que vous me reposiez la question précisément.

BENJAMIN GLAISE
Je dis justement, parce que vous dites il faut à la fois aider justement les grandes surfaces, d’une certaine manière, aux entrées de villes, et puis de l’autre les petits commerces en centres-villes, sauf que ces petits commerces ils sont en galère en ce moment, c’est difficile de se lancer dans le commerce avec cette forte inflation, avec les prix de l’électricité qui explosent, c’est compliqué.

DOMINIQUE FAURE
On les voit par contre beaucoup entreprendre, nos jeunes, on est beaucoup au chevet des collectivités locales qui mettent des locaux à leur disposition, qui peuvent même offrir de la gratuité dans certaines situations, pendant 3 mois, pendant 6 mois, pour permettre à ces commerces de se lancer. Sur le sujet de la grande distribution, ils se mettent en cause, ils voient beaucoup les galeries commerçantes se vider, et donc dans cette recomposition de nos commerces d'entrées de villes on voit que les foncières qui portent des grands supermarchés se remettent en cause, diminuent la taille, se concentrent, ce qui laisse de la place à d'autres formes de commerce en entrées de villes à leurs côtés.

BENJAMIN GLAISE
L’objectif de ce type d'action, de fonds, c’est aussi de faire reculer le vote Rassemblement national là où il l'est élevé Dominique FAURE ?

DOMINIQUE FAURE
Oui, là on est clairement sur un sujet qui concerne 21.000 communes en France où, en fait, les devantures sont fermées, plus de commerces, et là c'est 12 millions, avec ma collègue Olivia GREGOIRE, que nous avons décidé d'injecter pour acquérir des commerces et ramener de la vie dans ces villages. Oui, lutter contre ce vote de révolte qu'on a vécu sur ce premier semestre c'est effectivement quelque chose que, au gouvernement, on a envie de travailler pour améliorer la qualité de nos concitoyens en environnement rural.

BENJAMIN GLAISE
Vous pensez vraiment que ça peut faire la différence, à ce niveau-là en tout cas ?

DOMINIQUE FAURE
En fait services publics et commerces de proximité, oui je pense que ça peut faire la différence, il y a bien sûr un travail sur les deux axes fondamentaux que sont la mobilité et la lutte contre les déserts médicaux, mais ce sont là encore des sujets que nous travaillons main dans la main avec les collectivités pour les aider à réhabiliter des murs, créer des logements pour nos médecins qui n'ont plus très envie d'aller dans nos campagnes, mais c’est un travail qui malgré tout commence à payer ses fruits, moi je vois de très belles initiatives dans des communes comme Vic-en-Bigorre par exemple, ou Aubigny-sur-Nère, qui sont des communes dont les maires ont pris le sujet à bras-le-corps et portent la réhabilitation de lieux pour accueillir des médecins et, finalement, que ce soit l’ARS, ou dans le cadre du Fonds vert, vous savez cette année c'est quand même 2 milliards d'euros de réhabilitation pour, la réhabilitation qui met au cœur la transition énergétique et écologique, et qui vise, une fois ces lieux réhabilités, à accueillir de façon beaucoup plus confortable et attractive nos médecins.

BENJAMIN GLAISE
Je voudrais revenir sur ce que vous disiez tout à l'heure, cette annonce d'une enveloppe, nouvelle enveloppe donc de 12 millions d'euros que vous venez d'annoncer, pour inciter à l'ouverture de commerces ruraux, comment ça va se mettre en place très concrètement, et jusqu'à quel montant on pourra bénéficier par commerce sur cette enveloppe-là ?

DOMINIQUE FAURE
Alors, moi je veux bien prendre un cas très concret, qui est celui de l'acquisition par une commune de murs, et auquel cas on va pouvoir abonder jusqu'à 50% du montant de l'acquisition, avec un plafond de 50.000 euros, pourront s'ajouter 20.000 euros d'aménagements intérieurs, on va dire un four à pain pour un boulanger, et puis une majoration de 25.000 euros si le projet présente un intérêt particulier en matière de transition écologique, donc on est là sur une véritable aide de nos entrepreneurs qui ont envie de se lancer dans le commerce.

BENJAMIN GLAISE
Les inscriptions vont débuter à partir du 1er mars en préfecture, pour les premières aides distribuées ce sera à partir de quand, on a déjà une idée ?

DOMINIQUE FAURE
On est là sur le deuxième trimestre, on est prêt, les montants ont été affectés, les sous-préfets, et les préfets, sont informés, donc on est extrêmement réactif sur notre capacité d'accompagner les communes dans leur souhait d'accompagner des entrepreneurs et des commerces dans leur commune.

BENJAMIN GLAISE
Beaucoup sur les commerces de l’alimentaire surtout, c’est ça, ou non ?

DOMINIQUE FAURE
Alors pas de…

BENJAMIN GLAISE
Pas forcément ?

DOMINIQUE FAURE
Pas forcément. On est évidemment très sollicités par des commerces autour de l'alimentaire, autour de produits en circuit court, comme vous le savez on est dans une France agricole, dans laquelle nos Français sont quand même très attachés à mieux manger, la nutrition est un vecteur de, la qualité de la nutrition de santé, et donc oui on va trouver des commerces de bouche, mais on va aussi trouver des commerces qui touchent à l'artisanat, on est souvent à la frontière entre de l'artisanat et du commerce.

BENJAMIN GLAISE
Autre sujet bien sûr TotalEnergies qui annonce le plafonnement des prix des carburants à 1,99 euro le litre, c'est suffisant selon vous, notamment en zone rurale où c'est difficile de se passer de la voiture quand même ?

DOMINIQUE FAURE
C’est très difficile de se passer de la voiture et on va essayer d’embarquer nos concitoyens vers le véhicule électrique, on va déployer beaucoup de bornes visant à leur permettre effectivement de choisir un véhicule électrique, y compris en ruralité, cependant moi je salue la décision qu'a pris TotalEnergies parce que, effectivement c'est un plafond, c’est un maximum, aujourd'hui on va dire que 4 stations sur 10 sont au-dessus de 2 euros, donc ce plafond à 1,99 ça permet de rassurer et de montrer que TotalEnergies est un peu solidaire de la difficulté et de l'absolue nécessité de redonner du pouvoir d'achat à nos concitoyens.

BENJAMIN GLAISE
L’actualité les territoires c'est aussi l'actualité de la montagne en l'occurrence, on est encore en pleines vacances de février, beaucoup de stations qui se posent la question sur leur avenir face au changement climatique, comment anticipez-vous ce phénomène, est-ce qu'il faudra pour les domaines accepter un avenir moins lucratif ? pas question, par exemple, d’entretenir à coups de neige artificielle ces stations ?

DOMINIQUE FAURE
Alors aujourd’hui moi de trouve que le travail qui a été fait dans le cadre du plan Avenir montagne 1, c’était quand même pas moins de 331 millions d’euros…

BENJAMIN GLAISE
Pour 2021-2022, c’est ça ?

DOMINIQUE FAURE
Non, c’était de 2019, 2020 et 2021, c’était ces trois dernières années, non, pardon, 2020, 2021, 2022, trois dernières années, à parité avec les régions de France cet argent a véritablement permis aux stations de ski, et aux stations de montagne, d'embarquer le tourisme 4 saisons. On voit des investissements qui permettent à ces stations de montagne de devenir attractives, y compris au printemps, l'été, à l'automne. Aujourd'hui on en est là sur le réchauffement climatique, donc la moindre neige dans nos montagnes, la lutte contre le réchauffement climatique, nous amène à accélérer ce tourisme 4 saisons. Pour autant ce n’est pas la fin du ski, pour autant il y a encore des stations qui ont offert cet hiver à nos plus sportifs et à nos amoureux du ski alpin de belles semaines de vacances, je crois qu’il faut accompagner cette transition, il ne faut pas pour autant considérer que dans les 10 ans qui viennent on ne skiera plus, non, on va pouvoir skier, et il ne faut pas développer les canons à neige bien sûr, aujourd'hui les canons sont là, quand la station peut accueillir, sans neige artificielle, aujourd'hui elles sont extrêmement responsables et elles le font, par contre effectivement de-ci, de-là, pourquoi pas accompagner cette neige naturelle par un peu de neige artificielle.

BENJAMIN GLAISE
Autre sujet qui vous concerne Dominique FAURE, en tant que ministre déléguée aux Collectivités territoriales et à la Ruralité, c'est la hausse des menaces et violences physiques à l'encontre des élus locaux, +15% en 2022, comment expliquez-vous ce phénomène et que compte faire le gouvernement pour y mettre fin ?

DOMINIQUE FAURE
Alors moi je suis, on va dire extrêmement solidaire de de ces maires, d'ailleurs dès que j'apprends qu'un maire a été agressé j'échange avec lui, je vais vraiment travailler avec mon collègue Gérard DARMANIN pour voir comment on va pouvoir sévir plus, c’est absolument inacceptable qu’on…

BENJAMIN GLAISE
Que ce soit une circonstance aggravante, par exemple, de justement s’en prendre à un élu, c’est envisagé par le gouvernement ?

DOMINIQUE FAURE
Moi je vais vous dire, s’en prendre à un élu c'est s’en prendre à notre démocratie, c'est notre démocratie qui recule, donc oui c'est un acte aggravé que de s'attaquer à un élu.

BENJAMIN GLAISE
Donc vous y êtes favorable en tout cas.

DOMINIQUE FAURE
Absolument.

BENJAMIN GLAISE
Dernier sujet, la réforme des retraites Dominique FAURE, on va en parler rapidement tout de même pour terminer cette interview, le texte qui arrive la semaine prochaine au Sénat, l'appel des syndicats, l'opposition pour bloquer le pays le 7 mars prochain, vous regrettez, c'est irresponsable selon vous, de bloquer ainsi le pays, d'appeler à bloquer le pays ?

DOMINIQUE FAURE
Alors je suis bien sûr de très près la façon dont nos concitoyens réagissent à cette réforme des retraites. Cette réforme des retraites elle est absolument nécessaire, c'est une réforme de bon sens, je pense que beaucoup de nos concitoyens l'ont compris, c'est une réforme difficile…

BENJAMIN GLAISE
On a quand même 7 Français sur 10 qui la rejettent cette réforme des retraites.

DOMINIQUE FAURE
Je le lis comme vous, je l’entends, je l’écoute, simplement, vous savez, aujourd'hui la nécessité est là, et à partir du moment où on est sur une réforme de bon sens, où tous les sujets qui touchent à la pénibilité ont été pris, tout ce qui touche aux carrières longues ont été pris en compte…

BENJAMIN GLAISE
Mais vous l’avez vu, la mobilisation aussi dans les sous-préfectures, très clairement, je ne sais pas si ça vous inquiète, vous interpelle, par rapport aussi au mouvement des Gilets jaunes qu’il y a eu ?

DOMINIQUE FAURE
Bien sûr ça m’inquiète, ça m’interpelle, et je pense qu’il nous faut toujours plus faire comprendre à quel point elle est nécessaire, et à quel point c'est une réforme de bon sens, et à quel point nous accompagnons la qualité de vie au travail, la mobilité au sein de nos entreprises et au sein de nos collectivités locales, pour faire en sorte qu'on ne fasse pas qu'un seul métier, ni que deux métiers dans une carrière, mais plusieurs métiers, comment on peut, 4 ou 5 ans avant la retraite, embarquer d'autres métiers, ou combien on met de l'argent dans la formation pour accompagner ces changements de carrière et faire en sorte que ces 2 ans de plus, qui oui sont difficiles, et on peut comprendre à quel point ce n'est pas une réforme qui réjouit nos concitoyens, mais elle est nécessaire.

BENJAMIN GLAISE
Dominique FAURE, sur Sud-Radio, ministre donc déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud-Radio et bonne journée à vous.

DOMINIQUE FAURE
Merci à vous.


Source : Service d’information du Gouvernement, le 28 février 2023