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Loi du 17 février 2009 pour l'accélération des programmes de construction et d'investissements publics et privés

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Qu'est-ce que la procédure législative ?

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Pour permettre au plan de relance de produire l'essentiel de ses effets dès l'année 2009, ce texte vise à simplifier l'ensemble des procédures pour accélérer les réalisations d'investissements publics aussi bien que privés :

  • simplification des procédures de marché public pour notamment faciliter leur accès aux petites et moyennes entreprises.
  • assouplissement (en partie temporaire) des règles d'urbanisme pour encourager la construction de logements neufs: durée de validité des permis de construire passée de 2 à 3 ans, assouplissement des règles concernant la construction en mitoyenneté ainsi que des coefficients de constructibilité.
  • création d'un nouveau régime pour les installation classées pour la protection de l'environnement : régime d'enregistrement (intermédiaire entre "autorisation" et "déclaration") qui en simplifiant les procédures doit permettre de réduire les délais d'examen
  • recours plus facile à des partenariats public-privé.

Les articles censurés par le Conseil constitutionnel, considérés comme étrangers aux objectifs de la loi, concernent :

  • les pouvoirs de l'architecte des bâtiments de France,
  • le classement de certaines exploitations viticoles,
  • la ratification de l'ordonnance du 13 novembre 2008 portant modernisation de la régulation de la concurrence,
  • le fonctionnement de l'Association pour la gestion des fonds de pensions des élus locaux,
  • l'habilitation à réaliser par ordonnance un code de la commande publique,
  • la limite d'âge des présidents du conseil d'administration des établissements publics de l'État.

Le Conseil a émis une réserve pour encadrer l'article 13 du projet de loi qui prévoit que les candidats à un contrat de partenariat, pour la période 2009-2010, puissent remettre leurs offres avant d'avoir établi le bouclage financier définitif, celui-ci pouvant être ensuite ajusté dans un délai fixé par la personne publique. Le Conseil constitutionnel précise notamment que l'ajustement du prix ne saurait porter que sur la composante financière du coût global du contrat et ne pourrait avoir comme seul fondement que la variation des " modalités de financement " à l'exclusion de tout autre élément.

Cette page propose un résumé explicatif du texte pour le grand public. Elle ne remplace pas le texte officiel.

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