Le traité vise à renforcer le pilier économique et monétaire de l'Union monétaire et à favoriser le responsabilité budgétaire des États. Le texte prévoit que les États parties instaurent une règle budgétaire afin que les budgets des administrations publiques soient en équilibre ou en excédent. Le déficit structurel ne doit pas dépasser 0,5% du PIB. Il prévoit également que les États parties peuvent s'éloigner de cet objectif en cas de récession économique. Un mécanisme de correction est déclenché automatiquement si d'importants écarts avec les objectifs budgétaires sont constatés. Par ailleurs, en cas de non-respect de la transposition du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans le droit national, la Cour de justice européenne saisie par l'un des États de l'Union, peut infliger des sanctions financières allant jusqu'à 0,1 % du PIB.
Cette page propose un résumé explicatif du texte pour le grand public. Elle ne remplace pas le texte officiel.
Sources
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Discours publics :
Communiqué du Conseil des ministres du 19 septembre 2012 -
Conseil constitutionnel :
Décision du Conseil constitutionnel sur le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire -
Assemblée nationale :
Dossier législatif sur le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire -
Légifrance :
Loi du 22 octobre 2012 autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'Union économique et monétaire -
Légifrance :
Etude d'impact pour le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire