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La France compte 30 maisons d'opéra, dont six en Île-de-France. Ces opéras accueillent en moyenne deux millions de spectateurs par an et constituent l'une des plus anciennes formes de diffusion culturelle. Par leur rayonnement, les maisons d'opéra contribuent à la renommée et à l'attractivité culturelle de la France et des différentes régions. Selon les données de la réunion des opéras de France (ROF), qui en regroupe 29, la quasi-totalité des maisons d'opéra représentaient en 2022 une dépense de 589 M€, dont 398 M€ de financements publics.
Le présent rapport analyse onze maisons d'opéra en région, auxquelles s'ajoute celle de l'association d'animation culturelle de Compiègne et du Valois, gestionnaire du théâtre impérial de Compiègne. La Cour des comptes examine également la politique de l'État en direction de ces maisons d'opéra et formule cinq recommandations pour une plus grande efficacité de la gestion des maisons et une plus grande cohérence de leur accompagnement par l'État.
Procédures et méthodes
Synthèse
Récapitulatif des recommandations
Introduction
Chapitre I Une grande hétérogénéité des maisons d’opéra en France
I - Un vecteur d’attractivité culturelle des métropoles, marqué par la diversité des organisations et des offres culturelles
A - Une répartition territoriale reflet d’une histoire patrimoniale
B - Une lente évolution et une diversité de régimes statutaires, qu’il convient d’adapter aux missions
C - Des périmètres artistiques variés
II - Une diversité de labels peu lisible
A - Le label «"Opéra national en région"
B - L’appellation "Théâtre lyrique d’intérêt national"
C - L’appellation "Scène conventionnée d’intérêt national"
III - Des coûts croissants, portés principalement par les collectivités territoriales, et des financements difficiles à estimer
A - Les communes et leurs groupements, premiers contributeurs de ressources essentiellement publiques
B - Le dilemme de la politique tarifaire et la faiblesse du mécénat
Chapitre II Une offre culturelle fragilisée malgré sa qualité
I - La politique des publics, une connaissance à améliorer, et une diversification des publics qui peine à s’affirmer
A - Une connaissance des publics à améliorer
B - Une diversification territoriale et sociologique qui peine à s’affirmer
II - Des moyens réduits pour la création artistique malgré le développement des coproductions
A - Des moyens contraints et difficiles à évaluer pour la création artistique
B - Le développement des coproductions
III - L’enjeu spécifique de l’art lyrique
Chapitre III Définir une stratégie de coordination commune entre l’État et les collectivités territoriales
I - Un financement de l’État concentré sur l’Opéra national de Paris et partiellement déconnecté de la hiérarchie des label et appellations
II - Des conventions au suivi imparfait et dont les indicateurs restent partiels
III - La réunion des opéras de France (ROF) : un organisme de promotion de l’art lyrique et de représentation des maisons dont les missions confiées par l’État doivent être clarifiées
Liste des abréviations
Annexes
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 69 pages
- Édité par : Cour des comptes