La fondation Institut du cerveau et de la moelle épinière – ICM - Exercices 2020 à 2023

Remis le :

Auteur(s) moral(aux) : Cour des comptes

Pour lire les formats PDF et ePub vous avez besoin d’un lecteur adapté.

La Fondation "Institut du cerveau et de la moelle épinière – ICM", reconnue d'utilité publique en 2006, a débuté ses activités scientifiques en 2010, au sein d'un institut du même nom. Elle vise à concilier dans un lieu unique recherche fondamentale, recherche clinique et innovation, en portant une attention particulière aux débouchés économiques et industriels de ses travaux. Elle s'est dotée à cette fin de plateformes de haute technologie et emploie des salariés ingénieurs, techniciens et administratifs, en appui des équipes de chercheurs qu'elle abrite. Ces derniers relèvent, dans leur majorité, d'un statut public et sont constitués au sein d'une unité mixte de recherche (UMR) placée sous la tutelle du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de Sorbonne Université. Ce rapport analyse la situation financière de la fondation, vérifie le respect des obligations liées à l'appel à la générosité du public, et détaille la stratégie, l'organisation et les moyens mis en œuvre par la fondation pour effectuer la collecte de ressources auprès du public. 

PROCÉDURES ET MÉTHODES
SYNTHÈSE 
DÉCLARATION DE CONFORMITÉ 
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION

CHAPITRE I UNE FONDATION DE RECHERCHE RÉCENTE AUX MISSIONS ÉLARGIES, CONDUITES EN PARTENARIAT ÉTROIT AVEC LES ACTEURS PUBLICS

I - UN POSITIONNEMENT ORIGINAL ET AMBITIEUX, AU CROISEMENT DE LA RECHERCHE, DU SOIN ET DE L’INNOVATION 
A - De grands scientifiques et des personnalités "fondateurs", au sein d’une association de préfiguration
B - De très larges missions liées à la recherche, au-delà des moyens d’action énumérés dans les statuts 
C - Un soutien financier et logistique d’équipes de chercheurs publics, rassemblées au sein d’une unité mixte de recherche 
D - Une coordination des multiples acteurs de l’Institut du Cerveau précisée dans une convention cadre
E - Une politique d’attractivité salariale qui soulève des interrogations 

II - DES INSTANCES DE GOUVERNANCE ADAPTÉES AU FONCTIONNEMENT PARTENARIAL DE L’INSTITUT, MAIS DONT LE RÔLE DOIT ÊTRE DAVANTAGE AFFIRMÉ
A - Le poids prépondérant des fondateurs dans les instances dirigeantes 
B - Un conseil d’administration n’exerçant pas la plénitude de ses prérogatives 
C - Des instances consultatives dont les contours et le rôle effectifs n’ont pas été toujours clairement définis

III - UN RENFORCEMENT PROGRESSIF DES OUTILS DE MAÎTRISE DES RISQUES AU SEIN DE LA FONDATION, COMPLÉTÉ PAR DE NOMBREUX CONTRÔLES EXTERNES
A - Une démarche qualité affinée sur la période, privilégiant la sécurisation des activités scientifiques de l’Institut 
B - Une fondation soumise à des contrôles externes nombreux et diversifiés 

IV - UNE SITUATION FINANCIÈRE DYNAMIQUE ET MAÎTRISÉE, S’APPUYANT SUR DES RESSOURCES DIVERSIFIÉES 
A - Une modification de l’exercice comptable pour un calendrier plus adapté à celui des entrées de fonds 
B - Une évolution soutenue de l’activité financée par des ressources croissantes, issues notamment de la générosité du public
C - Des charges de personnel en hausse, financées pour une part croissante sur les fonds propres
D - Une situation patrimoniale saine et stable sur la période, avec une part croissante de fonds dédiés 

V - UNE TRÉSORERIE STABILISÉE ET UNE POLITIQUE DE PLACEMENT EXTRÊMEMENT PRUDENTE

CHAPITRE II LE RESPECT DES OBLIGATIONS LIÉES À L’APPEL À LA GÉNÉROSITÉ DU PUBLIC

I - DES DÉCLARATIONS PRÉALABLES RÉGULIÈREMENT DÉPOSÉES, PLUS DÉTAILLÉES SUR LE VOLET DES DONS ET LIBÉRALITÉS QUE SUR LE MÉCÉNAT

II - LE COMPTE D’EMPLOI DES RESSOURCES DE LA GÉNÉROSITÉ PUBLIQUE
A - Des conditions d’élaboration de ces documents non formalisées et n’ayant pas fait l’objet d’une décision du conseil d’administration
B - Une ventilation des ressources à préciser s’agissant des produits financiers 
C - Une imputation erronée de la totalité de certaines charges sur les missions sociales 
D - Une utilisation des ressources issues de la générosité du public sur les différents types d’emplois à formaliser 
E - Des informations insuffisantes sur les contributions volontaires en nature

III - UNE COMMUNICATION FINANCIÈRE ENVERS LE DONATEUR À MIEUX EXPLICITER
A - Un ratio de missions sociales à préciser
B - Une communication dans le cadre des appels aux dons principalement axée sur les activités de recherche

CHAPITRE III LA COLLECTE DES RESSOURCES AUPRÈS DU PUBLIC

I - UNE COLLECTE DYNAMIQUE, APPUYÉE PAR DES MOYENS RENFORCÉS 
A - Un contexte favorable à la progression des ressources issues de la générosité du public 
B - Des moyens adaptés à la stratégie de collecte, sur la définition de laquelle le conseil d’administration intervient peu 
C - Un processus de collecte structuré, faisant appel à de nombreux prestataires 

II - DES DONS MANUELS EN HAUSSE, PORTÉS PAR L’ESSOR DE LA COLLECTE EN LIGNE
A - Une dynamique assise sur le recrutement de nouveaux donateurs et le canal numérique 
B - La montée en puissance récente de nouveaux leviers de collecte 
C - Une attention portée à l’indicateur de "retour sur investissement" des campagnes de collecte

III - LE MÉCÉNAT : UN SOUTIEN FINANCIER CONSUBSTANTIEL À LA FONDATION, DONT LE POIDS S’EST ENCORE ACCRU SUR LA PÉRIODE RÉCENTE 
A - Une recherche de soutiens structurée et relayée par l’implication des fondateurs et « amis » de la fondation
B - Un soutien des mécènes fréquemment ciblé sur des objets particuliers 
C - Un renforcement de l’effort de levée de fonds à l’international
D - La création récente d’un fonds de partage, appuyée par les mécènes, afin d’accroître les ressources propres de long terme

IV - UN ESSOR RÉCENT DES LIBÉRALITÉS AYANT CONDUIT LA FONDATION À RENFORCER SES PROCÉDURES DE GESTION ET D’ACCEPTATION
A - Une montée en puissance comparativement plus tardive de l’activité des libéralités 
B - Un conseil d’administration dessaisi de fait de sa compétence d’acceptation des legs, en raison du plafond de délégation retenu 
C - Une procédure détaillée et des outils informatiques progressivement modernisés 

V - DES GARANTIES LIÉES À L’UTILISATION DU FICHIER DE DONATEURS QUI PARAISSENT ADÉQUATES

CHAPITRE IV LES EMPLOIS EN MISSIONS SOCIALES

I - DES MISSIONS SOCIALES CENTRÉES SUR LES PROGRAMMES DE RECHERCHE
A - Une recherche structurée autour de cinq grands domaines 
B - Une progression de la dotation des équipes, complétée par de nombreux financements sur appels à projets
C - Des leviers complémentaires pour favoriser la transversalité et les projets innovants 
D - Une activité aux résultats soumis à une évaluation récurrente

II - DES PLATEFORMES AU SERVICE DES AMBITIONS SCIENTIFIQUES DE L’INSTITUT, DÉFICITAIRES MALGRÉ DES PRODUITS EN HAUSSE 

III - UN POSITIONNEMENT RENFORCÉ EN MATIÈRE DE VALORISATION DE LA RECHERCHE ET D’INNOVATION 

IV - D’AUTRES MISSIONS SOCIALES DESTINÉES À FAVORISER LE RAYONNEMENT DE L’INSTITUT ET LA TRANSMISSION DES SAVOIRS 
A - Une politique active de partenariats internationaux
B - Des actions d’enseignement et de formation complétées par un effort de vulgarisation sur les neurosciences

ANNEXES

  • Type de document : Rapport d'étude
  • Pagination : 95 pages
  • Édité par : Cour des comptes