Les agences de programmes

Remis le :

Auteur(s) moral(aux) : Cour des comptes

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Depuis 2017, la France cherche à développer une nouvelle modalité de financement de la recherche en déployant des programmes de "recherche dirigée", au sein des programmes d'investissements d'avenir (PIA) puis du plan France 2030. 

Dans ce cadre, 3 Md€ de crédits ont été inscrits pour financer des programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR). À la demande de la commission des finances de l'Assemblée nationale, la Cour des comptes réalise une enquête sur la mise en place des agences de programmes. Le rapport analyse les conditions de constitution des agences, le contenu de leurs missions, leur gouvernance, leur fonctionnement, leurs premières réalisations ainsi que leur pilotage par l'État. 

La Cour des comptes formule huit recommandations visant à permettre à l'État et aux acteurs de la recherche de tirer parti de l'opportunité que constitue cette réforme.

PROCÉDURES ET MÉTHODES
SYNTHÈSE
RÉCAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION

CHAPITRE I LES AGENCES DE PROGRAMMES, UN ÉLÉMENT DE RÉPONSE AU DÉFICIT DE PILOTAGE STRATÉGIQUE DE LA RECHERCHE PUBLIQUE

I - LA RECHERCHE ACADÉMIQUE SOUFFRE D’UNE INSUFFISANTE CONNEXION AVEC L’ACTION PUBLIQUE
A - L’organisation de la recherche en disciplines et son éclatement entre divers organismes ne favorise pas l’émergence de stratégies collectives
B - Les alliances thématiques ont permis de fédérer des communautés de travail, mais leurs réalisations demeurent limitées
C - L’État s’est récemment doté d’instruments permettant d’orienter stratégiquement la recherche publique 

II - LES AGENCES DE PROGRAMMES : UNE AMBITION FORTE, DES ATTENTES DE LA PART DE L’ÉTAT À PRÉCISER
A - Le rapport Gillet de juin 2023 a préconisé la création d’agences de programmes dotées d’un mandat clair 
B - L’annonce des agences de programmes s’est accompagnée d’incertitudes quant aux attentes de l’État
C - Les lettres de mission ont permis de clarifier partiellement le mandat des agences de programmes

CHAPITRE II UN MODÈLE DE GOUVERNANCE ET DE FONCTIONNEMENT NOVATEUR MAIS ENCORE INABOUTI

I - LE CHOIX PRAGMATIQUE D’AGENCES DE PROGRAMMES LÉGÈRES, NON DOTÉES DE LA PERSONNALITÉ MORALE
A - Un choix d’organisation motivé par des considérations de délai 
B - La confirmation de l’existence des agences de programmes dans le paysage de la recherche nécessite de les inscrire dans les statuts des ONR

II - UNE GOUVERNANCE QUI N’A PAS ENCORE TROUVÉ SON ÉQUILIBRE 
A - Le comité de liaison avec l’État : une enceinte de pilotage à l’utilité relative 
B - Le comité des partenaires : un conseil d’administration dont le rôle est essentiel pour cimenter des relations de confiance 
C - Le comité opérationnel : un échelon de gouvernance qui doit rester à la main de chaque agence

III - L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES AGENCES : "UN JARDIN À L’ANGLAISE" PLUTÔT QU’"UN JARDIN À LA FRANÇAISE"
A - Une armature commune limitée à quelques aspects d’organisation et de gestion
B - Chaque agence s’est dotée de son propre modèle d’organisation, reflétant des niveaux de maturité différents 
C - Cultiver le jardin à l’anglaise tout en diffusant un socle commun de bonnes pratiques en matière d’organisation

CHAPITRE III UNE MONTÉE EN PUISSANCE DES AGENCES DE PROGRAMMES SUBORDONNÉE À LA LEVÉE DE NOMBREUSES INCERTITUDES

I - DES PROGRAMMES ARBITRÉS TARDIVEMENT PAR L’ÉTAT, DES PROCESSUS DE VALIDATION À SIMPLIFIER
A - Les programmes proposés par les agences ont été arbitrés par l’État sept mois après les échéances fixées
B - Des processus d’élaboration et de validation des programmes à simplifier dans une logique de responsabilisation des agences 

II - LES PROGRAMMES PRÉSENTÉS PAR LES AGENCES CONTIENNENT PEU D’APPELS À PROJETS, CE QUI DEVRAIT EN MODÉRER LES COÛTS DE GESTION 
A - Les programmes proposés contiennent peu d’appels à projet, ce qui constitue un élément de simplification appréciable 
B - Les frais de gestion et de gouvernance demeurent élevés et pourraient être modérés 

III - LE FINANCEMENT DURABLE DE LA RECHERCHE DIRIGÉE RESTE INCERTAIN
A - Des incertitudes à lever quant au financement durable de la recherche dirigée
B - Le rôle des agences dans le suivi des PEPR doit être mieux affirmé 

IV - LA PRISE EN COMPTE DES ENJEUX D’INNOVATION ET DE VALORISATION DOIT ÊTRE RENFORCÉE

V - UN TRAVAIL DE PROSPECTIVE SCIENTIFIQUE QUI DOIT ÊTRE UTILE AUX POUVOIRS PUBLICS

VI - DÉCIDER ET RASSURER : LE CHEMIN DE CRÊTE DES AGENCES DE PROGRAMMES
A - Au cours de leur première année d’existence, les agences se sont attachées à « jouer collectif » pour fédérer leurs partenaires
B - Les agences doivent être en capacité de jouer un rôle d’orientation et de direction 

LISTE DES ABRÉVIATIONS
ANNEXES

  • Type de document : Rapport d'activité
  • Pagination : 120 pages
  • Édité par : Cour des comptes