Rapport d'information fait au nom de la commission des finances sur les externalisations en opérations extérieures

Remis le :

Auteur(s) : Yves Krattinger ; Dominique de Legge

Auteur(s) moral(aux) : Sénat. Commission des finances

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Le recours à l'externalisation a pris, depuis plusieurs années, de l'ampleur au sein des armées. Son développement a connu deux étapes. La première fait suite à la professionnalisation des armées et à la fin du service militaire. Elle a donné lieux à l'externalisation de nombreuses tâches, notamment l'alimentation, le blanchissage, le gardiennage... La deuxième période a été initiée de manière plus centralisée, plus conceptualisée, dans le cadre de la réforme des armées et du ministère de la défense. Toujours centrées sur le soutien, les externalisations commencent cependant à porter sur des fonctions plus opérationnelles. En outre, elles ne s'opèrent souvent pas simplement en substitution d'une activité exercée jusque-là en régie, mais apportent également des prestations ou capacités additionnelles dans le cadre des opérations extérieures (OPEX) menées par les forces armées. Le rapport analyse les spécificités opérationnelles et financières de ces externalisations, reconnaît qu'elles constituent un outil utile, mais identifie les risques qui leur sont associés.

PREMIÈRE PARTIE : UN OUTIL UTILE ET PARFOIS INDISPENSABLE

I. LES OBJECTIFS DE L'EXTERNALISATION

A. LA PRIORITÉ : RÉPONDRE AU BESOIN OPÉRATIONNEL

B. LE RESPECT DES PLAFONDS AUTORISÉS DE PERSONNEL MILITAIRE DÉPLOYÉ

C. UN BÉNÉFICE DÉRIVÉ : LE RENFORCEMENT DE L'ACCEPTATION ET DU SOUTIEN DE LA POPULATION

II. ESSAI DE TYPOLOGIE DE L'EXTERNALISATION EN OPEX

A. L'EXTERNALISATION « ADDITIONNELLE »

B. L'EXTERNALISATION DE SUBSTITUTION

C. L'EXTERNALISATION PALLIATIVE

III. LES PRINCIPALES FONCTIONS EXTERNALISÉES

A. L'EXTERNALISATION DU SOUTIEN PAR LE RECOURS À DES INTÉGRATEURS DE SERVICE

B. LE TRANSPORT STRATÉGIQUE

C. LE TRANSPORT INTRA-THÉÂTRE

D. LE MAINTIEN EN CONDITION OPÉRATIONNELLE

E. LA FONCTION « INTELLIGENCE-SURVEILLANCE-RECONNAISSANCE »

F. LES SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION ET LA CYBERDÉFENSE
 

DEUXIÈME PARTIE : UN OUTIL À MANIER AVEC PRÉCAUTION

I. LES CONTRAINTES PROPRES AUX EXTERNALISATIONS SUR THÉÂTRE D'OPÉRATION

A. UNE PLURALITÉ DE CONTRAINTES

1. La réactivité du prestataire

2. La fiabilité du prestataire

3. La sécurité des opérations, des hommes et des matériels

4. Le niveau de risque

5. La réversibilité

6. La transférabilité

B. DES CONTRAINTES QUI LIMITENT LA POSSIBILITÉ D'EXTERNALISER EN TEMPS DE PAIX ET EN MÉTROPOLE

C. DES CONTRAINTES QUI LIMITENT LE NOMBRE DE PRESTATAIRES POSSIBLES ET QUI ACCROISSENT LE PRIX DES MARCHÉS

II. UNE ANALYSE ÉCONOMIQUE ET BUDGÉTAIRE INCOMPLÈTE

III. LES ACTIVITÉS « EXTERNALISABLES » : UNE QUESTION PARTICULIÈREMENT AIGUË EN OPEX
 
 

TROISIÈME PARTIE : LA NÉCESSITÉ D'AMÉLIORER LA GESTION DE LA PÉNURIE BUDGÉTAIRE TOUT EN PRÉSERVANT L'AUTONOMIE STRATÉGIQUE DE LA FRANCE

I. ÉVITER LA MYOPIE BUDGÉTAIRE

II. RÉTABLIR L'AUTONOMIE STRATÉGIQUE DE LA FRANCE

III. DÉVELOPPER LA COOPÉRATION ET LA MUTUALISATION EUROPÉENNE
 
 

EXAMEN EN COMMISSION

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

 

  • Autre titre : Les externalisations en opérations extérieures : un outil à manier avec précaution
  • Type de document : Rapport parlementaire
  • Pagination : 53 pages
  • Édité par : Sénat
  • Collection : Les Rapports du Sénat
  • Numéro dans la série : 673