Modernisation et extension du stade Roland Garros : expertise du projet alternatif porté par les associations

Remis le :

Auteur(s) : Evelyne Humbert ; Philippe Iselin

Auteur(s) moral(aux) : Conseil général de l'environnement et du développement durable

Pour lire les formats PDF et ePub vous avez besoin d’un lecteur adapté.

Parmi les quatre épreuves internationales composant le Grand Chelem, le tournoi de tennis de Roland Garros est la seule compétition qui se dispute sur terre battue. Le succès croissant de cette manifestation sportive, qui se déroule tous les ans pendant quinze jours, a conduit la Fédération française de tennis, soucieuse de maintenir le tournoi au niveau et aux standards requis pour les tournois du Grand Chelem, à envisager un ambitieux programme de modernisation de ses installations. Dès lors que la décision a été prise de maintenir la compétition sur sa localisation actuelle, devenue trop exiguë, la Fédération a conçu un projet de restructuration de ses équipements et de desserrement de ses espaces, impliquant une extension du site. L'option d'extension choisie consiste à implanter un court de 5 000 places sur une partie du jardin botanique adjacent abritant les serres d'Auteuil, et à privatiser, pour les besoins du tournoi, deux bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Contestant toute extension du stade dans le jardin des serres d'Auteuil, notamment en raison des risques de dégradation générés par les flux de circulation du public, un collectif d'associations a présenté un projet alternatif consistant, pour l'essentiel, à permettre l'extension du site sur les emprises gagnées par la couverture partielle de l'autoroute A13. Cette option s'accompagne, à l'intérieur du site, de partis de réaménagement différents de ceux envisagés par la Fédération. Conformément aux engagements de la Conférence environnementale sur la démocratisation des procédures, dont fait partie l'étude de solutions alternatives, la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a demandé au Conseil général de l'environnement et du développement durable de procéder à une expertise du projet alternatif.

  • Type de document : Rapport d'inspection
  • Pagination : 51 pages
  • Édité par : Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie