L'action de la douane dans la lutte contre les fraudes et trafics - Communication au Président de l'Assemblée nationale pour le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques

Remis le :

Auteur(s) moral(aux) : Cour des comptes

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La Cour des comptes a rendu public un rapport sur l’action de la Douane dans la lutte contre les fraudes et trafics, demandé par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale, en application de l’article 132-5 du code des juridictions financières. A l’issue de son contrôle, la Cour invite la Douane à accélérer la réorganisation de son réseau terrestre et de sa composante aéro-maritime, afin d’améliorer l’efficience de ses contrôles. Elle insiste sur la nécessité du renforcement ou du réexamen des coopérations avec les administrations travaillant sur des fraudes et trafics connexes. Elle assortit son rapport de treize recommandations.

AVERTISSEMENT

SYNTHÈSE

RÉCAPITULATION DES RECOMMANDATIONS

INTRODUCTION  

CHAPITRE I DES ENJEUX EN MUTATION, DES CAPACITÉS D’ACTION TRIBUTAIRES DU CADRE EUROPÉEN

I - La complexité de la police de la marchandise
A - Les règles douanières
B - La typologie des infractions

II - Des menaces et des risques croissants
A - Une position de carrefour
B - Des grands trafics en progression
C - Les nouvelles modalités des trafics  

III - Les pouvoirs étendus conférés à la Douane par le droit national
A - L’adaptation permanente du code des douanes
B - L'exercice des pouvoirs de police judiciaire en matière douanière
C - Les autres bases législatives

IV - L’impact du cadre européen sur l’action de la Douane
A - Les limites de l’union douanière
B - Les conséquences de l’orientation des flux logistiques

CHAPITRE II DES PRIORITÉS PEU ÉTAYÉES, UNE EFFICIENCE MAL ÉVALUÉE

I - Une stratégie insuffisamment affirmée
A - Des priorités globales reconduites sans remise en question
B - Une programmation peu sélective

II - Des incertitudes dans l’estimation des ressources affectées à la lutte contre les fraudes et trafics
A - Des coûts insuffisamment documentés
B - Des moyens humains affectés à la lutte contre les fraudes et trafics difficiles à appréhender avec précision

III - Des résultats malaisés à apprécier
A - Des instruments de mesure de l’activité partiels
B - L’impossible rapprochement entre les résultats obtenus par la Douane et l’étendue des fraudes et trafics qu’elle combat

CHAPITRE III LE DISPOSITIF OPÉRATIONNEL : UNE ADAPTATION À ACCÉLÉRER

I - Une structure centrale forte, un réseau territorial à resserrer
A - Des services à compétence nationale aux capacités importantes
B - Un réseau territorial trop dispersé

II - Une organisation des contrôles à perfectionner
A - Une chaîne des contrôles à piloter de manière plus cohérente
B - Les contrôles sur les plates-formes portuaires et aéroportuaires : des points de faiblesse
C - La surveillance des axes terrestres : des méthodes en cours d’adaptation, un redéploiement à opérer
D - La surveillance aéromaritime : une indispensable réflexion d’ensemble

III - Une gestion des moyens à améliorer
A - Des synergies internes à renforcer
B - Des progrès à apporter à la gestion des ressources humaines
C - Des systèmes d'information à privilégier
D - Des équipements à rénover

CHAPITRE IV LA DOUANE ET LES AUTRES SERVICES DE L’ÉTAT : DES COOPÉRATIONS À RENFORCER, DES ATTRIBUTIONS À CLARIFIER

I - La Douane au sein des ministères économiques et financiers : une collaboration très récente à consolider
A - Les services fiscaux : une coopération à densifier
B - Le Service de traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins (TRACFIN) : des actions communes trop limitées
C - La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) : des chevauchements importants

II - Les coopérations à renforcer avec les ministères techniques
A - Le ministère chargé de l’agriculture et de l’alimentation
B - L’ANSM (Agence nationale de la sécurité des médicaments et des produits de santé)

III - La Douane et l’autorité judiciaire : des méthodes à ajuster
A - L’arbitrage entre action administrative douanière et procédure judiciaire
B - Les risques liés à une insuffisante coopération avec l’autorité judiciaire
C - Le souhait de la Chancellerie d’un renforcement de la judiciarisation des affaires douanières

IV - La Douane et les services du ministère de l’Intérieur : une répartition des compétences à préciser
A - Une coopération difficile à organiser
B - La lutte contre le trafic de stupéfiants : des chevauchements et des rivalités
C - La tenue de points de passage des frontières (PPF) : des désaccords sur la répartition
D - La surveillance d’internet : des mutualisations à explorer

CONCLUSION GÉNÉRALE

ANNEXES
I Les douanes au Royaume-Uni
II La douane aux Pays-Bas
III Les douanes en Allemagne
IV Les douanes en Espagne

 

  • Type de document : Rapport d'étude
  • Pagination : 141 pages
  • Édité par : Cour des comptes