Les États européens sont en première ligne face au Covid-19. L’Union européenne a toutefois aussi répondu à la pandémie par un mélange d’actions d’urgence sanitaires et sociales, ainsi que par des transformations politiques et économiques en profondeur.
Alors que l’euro est la principale monnaie rivale du dollar sur le marché des changes, il n’a pas réussi à le détrôner comme monnaie internationale. L’évolution du rapport de force entre les deux devises reste liée à des facteurs tant économiques que politiques.
Moins de 1% des emplois dans l’Union européenne sont occupés par des travailleurs détachés. L’enjeu du détachement est néanmoins au cœur d’un vif débat, car les travailleurs détachés sont souvent perçus comme une source de concurrence sociale entre États membres.
Depuis 2015, l’Union européenne a été confrontée à un afflux de migrants sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Quel a été l'effet des images des migrants auprès des Européens ? Que fait l'Union pour lutter contre les réseaux de passeurs ? Comment s'organisent les migrants une fois arrivés en Europe ? Eléments de réponse.
Euro, dettes souveraines, Brexit, migrants, blocages institutionnels, montée des populismes : les crises qui secouent l’Union européenne sont-elles conjoncturelles ou menacent-elles la construction européenne à plus long terme ?
En 2015, la Grèce et l’agence européenne Frontex ont mis en place une opération conjointe. Son but est de gérer l’afflux massif de migrants en Méditerranée orientale. Depuis, l’opération Poséidon se veut un laboratoire pour la gestion européenne des migrations.
Au-delà du Brexit, la construction européenne est traversée par un clivage Nord-Sud, essentiellement économique, et par un clivage Est-Ouest, économique mais aussi politique. Ces fractures, dont les causes sont multiples, menacent son unité.
La paix est l’essence même de la construction européenne. Après deux guerres mondiales dévastatrices, l’Europe entend transformer la pluralité et la rivalité des États en une coexistence parfois difficile, mais féconde, au service du bien commun.
Macédoine, Bosnie, Serbie, Monténégro, Albanie et Kosovo : tous ces pays se vident de leurs habitants, notamment de leurs forces vives, éduquées et qualifiées. Cette crise démographique alimente les tensions entre les différentes communautés nationales.
Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque… Depuis 10 ans, plusieurs pays d’Europe de l’Est ont vu la montée en puissance de forces politiques dites populistes ou "nationalistes-conservatrices". Leur point commun : la critique radicale de la démocratie libérale et la défense de l’identité et de la souveraineté nationale.