Texte intégral
Le Premier ministre a reçu ce jour Monsieur Pierre Bérégovoy, ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, et lui a à cette occasion apporté son entier soutien en même temps que l'expression renouvelée de sa confiance.
- A la suite de cette conversation, le Premier ministre a confirmé sa volonté que le Marché financier de Paris soit parfaitement transparent. Il s'agit là en effet d'une condition nécessaire pour assurer sa réputation et son développement. Il invite donc comme l'a déjà fait M. Pierre Bérégovoy la Commission des opérations de Bourse à poursuivre résolument ses enquêtes dans la recherche d'une totale clarté et à fournir ses conclusions avec célérité.
- Pour favoriser l'action de la Commission des opérations de Bourse, le Gouvernement présentera, au Parlement, lors de la prochaine session, un projet de loi étendant sa mission, renforçant ses pouvoirs et ses moyens, comme l'a souhaité le Président de la République.
- Le Premier ministre rappelle que la majorité précédente n'avait pas pris d'initiative suffisante à cette fin alors que le champ très large des privatisations et le caractère contestable de certains choix opérés par Monsieur Balladur auraient exigé une transparence totale.
- Le Premier ministre réaffirme qu'il ne peut être toléré qu'un parti se soit emparé directement ou indirectement d'outils économiques constituant la substance vive de la Nation. C'est dans ce cadre que s'inscrivent les interventions des investisseurs institutionnels sur le marché financier. Il n'est donc nul besoin à cette occasion de réformer les statuts de la Caisse des Dépôts.
- Le gouvernement n'entend pas pour autant retirer aux opérateurs privés la responsabilité de la bonne marche des entreprises dont ils assurent la conduite.
- Tant que les enquêtes en cours n'ont pas abouti le Premier ministre rappelle qu'il est inacceptable de voir dénoncer à des fins politiciennes - personnellement et publiquement, fut-ce par allusion, et sans qu'ils puissent s'en défendre - des hommes pour cette seule raison qu'ils ont eu à connaître du déroulement d'opérations financières dans le cadre de leurs fonctions.
- A la suite de cette conversation, le Premier ministre a confirmé sa volonté que le Marché financier de Paris soit parfaitement transparent. Il s'agit là en effet d'une condition nécessaire pour assurer sa réputation et son développement. Il invite donc comme l'a déjà fait M. Pierre Bérégovoy la Commission des opérations de Bourse à poursuivre résolument ses enquêtes dans la recherche d'une totale clarté et à fournir ses conclusions avec célérité.
- Pour favoriser l'action de la Commission des opérations de Bourse, le Gouvernement présentera, au Parlement, lors de la prochaine session, un projet de loi étendant sa mission, renforçant ses pouvoirs et ses moyens, comme l'a souhaité le Président de la République.
- Le Premier ministre rappelle que la majorité précédente n'avait pas pris d'initiative suffisante à cette fin alors que le champ très large des privatisations et le caractère contestable de certains choix opérés par Monsieur Balladur auraient exigé une transparence totale.
- Le Premier ministre réaffirme qu'il ne peut être toléré qu'un parti se soit emparé directement ou indirectement d'outils économiques constituant la substance vive de la Nation. C'est dans ce cadre que s'inscrivent les interventions des investisseurs institutionnels sur le marché financier. Il n'est donc nul besoin à cette occasion de réformer les statuts de la Caisse des Dépôts.
- Le gouvernement n'entend pas pour autant retirer aux opérateurs privés la responsabilité de la bonne marche des entreprises dont ils assurent la conduite.
- Tant que les enquêtes en cours n'ont pas abouti le Premier ministre rappelle qu'il est inacceptable de voir dénoncer à des fins politiciennes - personnellement et publiquement, fut-ce par allusion, et sans qu'ils puissent s'en défendre - des hommes pour cette seule raison qu'ils ont eu à connaître du déroulement d'opérations financières dans le cadre de leurs fonctions.