Texte intégral
A la lumière de leurs préoccupations communes au sujet de la convention sur les ressources minérales en Antarctique et des autres mesures relatives à l'environnement en Antarctique, les Premiers ministres d'Australie et de France sont convenus aujourd'hui d'une initiative commune pour promouvoir la protection de l'environnement en Antarctique.
- Les deux Premiers ministres ont indiqué que l'exploitation minière en Antarctique n'est pas compatible avec la protection de l'environnement fragile de l'Antarctique.
- Ils reconnaissent que le moratoire sur les exploitations minérales en Antarctique continue. Dans le but de poursuivre l'oeuvre accomplie par le système du traité sur l'Antarctique, les deux pays proposeront aux Parties au traité de négocier une convention globale de protection de l'environnement qui fera de l'Antarctique une réserve naturelle.
- Les deux pays estiment, en effet, que les changements globaux qui affectent la Terre, et le rôle spécifique de l'Antarctique dans ce domaine ainsi que sa fragilité, rendent nécessaire une convention qui couvrira l'ensemble des aspects de la protection de l'environnement en Antarctique et des écosystèmes dépendants ou associés.
- Une telle convention pourrait poser les principes d'une réglementation des activités humaines ayant une incidence sur l'environnement dans la zone du Traité.
- Elle pourrait établir les moyens de prévention, d'intervention et de contrôle et créer des institutions spécialement compétentes pour l'environnement et conformes aux responsabilités des parties au Traité sur l'Antarctique. Celles-ci pourraient être assistées par des chercheurs dont la compétence scientifique est mondialement reconnue.
- La France et l'Australie présenteront leur proposition dans le cadre de la XVème conférence consultative du Traité sur l'Antarctique qui se tiendra à Paris en octobre 1989, en vue d'une réunion spéciale des Parties consultatives en 1990 dont l'objet sera d'élaborer puis d'adopter une telle convention. Cette proposition va dans le sens des orientations retenues par les Parties consultatives à Paris le 12 mai 1989, relatives aux mesures globales pour la protection de l'environnement en Antarctique et des écosystèmes dépendants ou associés.
Les deux Premiers ministres se sont entretenus des travaux du Groupe franco-australien sur l'environnement qui s'est tenu à Paris du 7 au 9 août 1989.
- Ils sont convenus de coopérer en vue de promouvoir des stratégies globales pour lutter contre les modifications du climat et notamment l'effet de serre. Ils oeuvreront, en particulier, pour la conclusion rapide d'une convention-cadre et de ses protocoles sur les changements climatiques. A cet égard, ils accueillent avec satisfaction la déclaration des sept pays industrialisés lors du Sommet de l'Arche.
- Les Premiers ministres français et australien estiment que la question de la diversité biologique, en particulier dans les forêts tropicales, est particulièrement préoccupante.
- Ils sont convenus de coopérer en vue de mettre au point des méthodes de gestion destinées à protéger les ressources de la forêt tropicale.
- Les deux Premiers ministres ont noté que depuis leur dernière rencontre, le Forum du Pacifique sud a adopté la déclaration de Tarawa sur les filets maillants. Ils ont exprimé leur souci d'éviter le gaspillage économique et les dégats à l'environnement que provoque cette technique de pêche dans le Pacifique et ailleurs. Ils entendent continuer à travailler ensemble sur cette question.
- L'Australie et la France entendent travailler de concert en vue de l'élaboration d'un instrument juridique international sur la diversité biologique.
- Les Premiers ministres français et australien étudieront la possibilité de contribuer en 1990 à l'organisation d'une réunion du groupe de travail spécial sur la diversité biologique convoquée sous les auspices du Programme des Nations unies pour l'environnement.
- Ils sont convenus de la tenue en 1990 d'un symposium scientifique en vue de définir des domaines de coopération en matière d'environnement.
- Ils envisagent de nouvelles réunions du groupe franco-australien sur l'environnement en tant que de besoin.
- Les deux Premiers ministres ont indiqué que l'exploitation minière en Antarctique n'est pas compatible avec la protection de l'environnement fragile de l'Antarctique.
- Ils reconnaissent que le moratoire sur les exploitations minérales en Antarctique continue. Dans le but de poursuivre l'oeuvre accomplie par le système du traité sur l'Antarctique, les deux pays proposeront aux Parties au traité de négocier une convention globale de protection de l'environnement qui fera de l'Antarctique une réserve naturelle.
- Les deux pays estiment, en effet, que les changements globaux qui affectent la Terre, et le rôle spécifique de l'Antarctique dans ce domaine ainsi que sa fragilité, rendent nécessaire une convention qui couvrira l'ensemble des aspects de la protection de l'environnement en Antarctique et des écosystèmes dépendants ou associés.
- Une telle convention pourrait poser les principes d'une réglementation des activités humaines ayant une incidence sur l'environnement dans la zone du Traité.
- Elle pourrait établir les moyens de prévention, d'intervention et de contrôle et créer des institutions spécialement compétentes pour l'environnement et conformes aux responsabilités des parties au Traité sur l'Antarctique. Celles-ci pourraient être assistées par des chercheurs dont la compétence scientifique est mondialement reconnue.
- La France et l'Australie présenteront leur proposition dans le cadre de la XVème conférence consultative du Traité sur l'Antarctique qui se tiendra à Paris en octobre 1989, en vue d'une réunion spéciale des Parties consultatives en 1990 dont l'objet sera d'élaborer puis d'adopter une telle convention. Cette proposition va dans le sens des orientations retenues par les Parties consultatives à Paris le 12 mai 1989, relatives aux mesures globales pour la protection de l'environnement en Antarctique et des écosystèmes dépendants ou associés.
Les deux Premiers ministres se sont entretenus des travaux du Groupe franco-australien sur l'environnement qui s'est tenu à Paris du 7 au 9 août 1989.
- Ils sont convenus de coopérer en vue de promouvoir des stratégies globales pour lutter contre les modifications du climat et notamment l'effet de serre. Ils oeuvreront, en particulier, pour la conclusion rapide d'une convention-cadre et de ses protocoles sur les changements climatiques. A cet égard, ils accueillent avec satisfaction la déclaration des sept pays industrialisés lors du Sommet de l'Arche.
- Les Premiers ministres français et australien estiment que la question de la diversité biologique, en particulier dans les forêts tropicales, est particulièrement préoccupante.
- Ils sont convenus de coopérer en vue de mettre au point des méthodes de gestion destinées à protéger les ressources de la forêt tropicale.
- Les deux Premiers ministres ont noté que depuis leur dernière rencontre, le Forum du Pacifique sud a adopté la déclaration de Tarawa sur les filets maillants. Ils ont exprimé leur souci d'éviter le gaspillage économique et les dégats à l'environnement que provoque cette technique de pêche dans le Pacifique et ailleurs. Ils entendent continuer à travailler ensemble sur cette question.
- L'Australie et la France entendent travailler de concert en vue de l'élaboration d'un instrument juridique international sur la diversité biologique.
- Les Premiers ministres français et australien étudieront la possibilité de contribuer en 1990 à l'organisation d'une réunion du groupe de travail spécial sur la diversité biologique convoquée sous les auspices du Programme des Nations unies pour l'environnement.
- Ils sont convenus de la tenue en 1990 d'un symposium scientifique en vue de définir des domaines de coopération en matière d'environnement.
- Ils envisagent de nouvelles réunions du groupe franco-australien sur l'environnement en tant que de besoin.