Texte intégral
Je vous remercie de m'avoir invitée, une fois de plus, à Rungis.
Vous savez que j'éprouve toujours un grand intérêt à rencontrer des professionnels.
Dans le dialogue que nous avons, nous pouvons échanger sur le commerce, la consommation, la sécurité alimentaire.
Ce sont des sujets très importants pour les PME. Ces questions intéressent vivement les consommateurs aussi.
Il est bien normal que le Gouvernement soit à l'écoute des revendications des uns et des autres . Comme cela nous progressons.
La tenue du marché de la viande, du boeuf en particulier démontre, qu'en dépit de l'ESB, il est possible d'améliorer la consommation. Pour cela il faut la confiance des consommateurs, elle vient de votre professionnalisme.
Mon collègue, Jean Glavany, parlera plus longuement des produits qui sont au coeur et la raison d'être du nouveau pavillon
Je vais évoquer le Marché puisque en tant que ministre de tutelle du MIN, je suis avec beaucoup d'attention la modernisation du site.
Il y a deux ans que j'ai traversé ce pavillon. A l'époque, Monsieur Spielrein, m'avait fait part des projets pour le pavillon.
C'est vrai que j'avais souscrit sans réserves au projet.
Vous avez souhaitez que le projet ne soit pas un simple aménagement des locaux mais allie une mise aux normes devenue indispensable et offre la possibilité d'implantation de nouvelles activités.
Vous nous avez présenté les innovations très importantes qui ont été faites en matière d'hygiène. C'est vrai que c'est impressionnant.
Je me souviens de votre préoccupation pour les quais de déchargement qui ne respectaient pas la chaîne du froid. Vous avez changé cela mais aussi beaucoup plus que cela.
Dans votre recherche de conditions d'hygiène parfaite, vous avez développé une méthode qui vise à apporter une solution à chaque question posée.
Votre démarche est la bonne : un diagnostic complet et préalable, un investissement qui permet l'agrément sanitaire européen et une " maintenance du respect des normes ".
Ce dernier point est souvent le plus difficile à assurer. Vous avez choisi de former tous les opérateurs, ils sont accompagnés par une qualiticienne qui a été recrutée pour cela.
Je veux aussi souligner l'amélioration des conditions de travail, les normes n'existent pas en elles mêmes, ce sont les salariés qui les mettent en oeuvre. Améliorer les conditions de travail dans des métiers qui sont durs est un très bon moyen pour renforcer la qualité sanitaire des produits.
Le public, les consommateurs que nous sommes, n'ont pas encore assez conscience que la qualité, le respect des normes, sont l'oeuvre des professionnels, que les entreprises d'aujourd'hui, comme celle du MIN, sont à la pointe des nouvelles exigences sanitaires.
C'est aussi pour cela que je dis que le respect des normes ne doit pas s'arrêter à l'entrée du réfrigérateur chez le particulier, ce qui anéantit les efforts consentis à l'amont.
Les normes sanitaires sont la première priorité du MIN. Il y en a une autre, à laquelle je sais que les opérateurs et la SEMMARIS sont très attachés, et à juste titre : la modernisation du site.
Je ne vais pas revenir sur les perspectives que nous avons toutes et tous en tête : droits réels, périmètres, durée de la concession. J'espère une issue législative prochaine, je plaide en ce sens au sein du Gouvernement.
Je veux saluer l'ambition des opérateurs pour leur marché. Moderniser de la sorte plus d'un hectare et demi de bâtiment est le meilleur signe donné à notre volonté commune pour l'avenir du MIN.
Le nouveau pavillon est le résultat d'un très beau chantier, il y a beaucoup de compétences dans l'ensemble des corps de métier qui sont intervenus.
Il y a aussi une vision de vos métiers, une capacité à concevoir le futur de la profession que vous devez continuer de mettre en avant.
Je suis réellement impressionnée par votre capacité collective à utiliser les nouvelles technologies dans votre profession. Je ne pensais pas trouver un tunnel de congélation en venant ici !
Vous ajoutez de la valeur aux produits, et vous le faites en respectant des normes très dures parce que la matière est fragile. Les consommateurs le savent, de façon parfois un peu confuse, ils pourraient le savoir avec précision.
Les média ont un rôle pédagogique fondamental à jouer, je sais que Monsieur Spielrein est toujours prêt à les accueillir.
A mesure de nos moyens, d'autres chantiers s'annoncent : pavillon de la marée, secteur des fruits et légumes, évolution du V2P, aménagements de la zone Delta.
Cela est la preuve que le MIN a une légitimité économique incontestable.
Le MIN doit rester le marché de référence, son rayonnement européen témoigne que nos prédécesseurs avaient vu juste.
La concurrence qui naît de la proximité des opérateurs est un facteur très fort de développement de l'offre par sa diversification et l'innovation qu'elle engendre.
Je crois dans le MIN parce qu'il est peut être la meilleure expression de la solidarité entre les acteurs économiques.
J'ai la conviction que les Pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour renforcer cette solidarité. Je sais qu'ici, vos organisations professionnelles me le rappellent souvent, vous avez une vision globale et cohérente de votre métier.
Je souhaite que tous les acteurs économiques s'inspirent des grossistes de Rungis : dans la relation avec les producteurs, la traçabilité des produits, l'information du consommateur et la recherche de la qualité.
Ce que j'ai vu ce matin me dit que j'ai raison d'avoir confiance pour l'avenir du MIN.
(source http://www.pme-commerce-artisanat.gouv.fr, le 17 juillet 2000)
Vous savez que j'éprouve toujours un grand intérêt à rencontrer des professionnels.
Dans le dialogue que nous avons, nous pouvons échanger sur le commerce, la consommation, la sécurité alimentaire.
Ce sont des sujets très importants pour les PME. Ces questions intéressent vivement les consommateurs aussi.
Il est bien normal que le Gouvernement soit à l'écoute des revendications des uns et des autres . Comme cela nous progressons.
La tenue du marché de la viande, du boeuf en particulier démontre, qu'en dépit de l'ESB, il est possible d'améliorer la consommation. Pour cela il faut la confiance des consommateurs, elle vient de votre professionnalisme.
Mon collègue, Jean Glavany, parlera plus longuement des produits qui sont au coeur et la raison d'être du nouveau pavillon
Je vais évoquer le Marché puisque en tant que ministre de tutelle du MIN, je suis avec beaucoup d'attention la modernisation du site.
Il y a deux ans que j'ai traversé ce pavillon. A l'époque, Monsieur Spielrein, m'avait fait part des projets pour le pavillon.
C'est vrai que j'avais souscrit sans réserves au projet.
Vous avez souhaitez que le projet ne soit pas un simple aménagement des locaux mais allie une mise aux normes devenue indispensable et offre la possibilité d'implantation de nouvelles activités.
Vous nous avez présenté les innovations très importantes qui ont été faites en matière d'hygiène. C'est vrai que c'est impressionnant.
Je me souviens de votre préoccupation pour les quais de déchargement qui ne respectaient pas la chaîne du froid. Vous avez changé cela mais aussi beaucoup plus que cela.
Dans votre recherche de conditions d'hygiène parfaite, vous avez développé une méthode qui vise à apporter une solution à chaque question posée.
Votre démarche est la bonne : un diagnostic complet et préalable, un investissement qui permet l'agrément sanitaire européen et une " maintenance du respect des normes ".
Ce dernier point est souvent le plus difficile à assurer. Vous avez choisi de former tous les opérateurs, ils sont accompagnés par une qualiticienne qui a été recrutée pour cela.
Je veux aussi souligner l'amélioration des conditions de travail, les normes n'existent pas en elles mêmes, ce sont les salariés qui les mettent en oeuvre. Améliorer les conditions de travail dans des métiers qui sont durs est un très bon moyen pour renforcer la qualité sanitaire des produits.
Le public, les consommateurs que nous sommes, n'ont pas encore assez conscience que la qualité, le respect des normes, sont l'oeuvre des professionnels, que les entreprises d'aujourd'hui, comme celle du MIN, sont à la pointe des nouvelles exigences sanitaires.
C'est aussi pour cela que je dis que le respect des normes ne doit pas s'arrêter à l'entrée du réfrigérateur chez le particulier, ce qui anéantit les efforts consentis à l'amont.
Les normes sanitaires sont la première priorité du MIN. Il y en a une autre, à laquelle je sais que les opérateurs et la SEMMARIS sont très attachés, et à juste titre : la modernisation du site.
Je ne vais pas revenir sur les perspectives que nous avons toutes et tous en tête : droits réels, périmètres, durée de la concession. J'espère une issue législative prochaine, je plaide en ce sens au sein du Gouvernement.
Je veux saluer l'ambition des opérateurs pour leur marché. Moderniser de la sorte plus d'un hectare et demi de bâtiment est le meilleur signe donné à notre volonté commune pour l'avenir du MIN.
Le nouveau pavillon est le résultat d'un très beau chantier, il y a beaucoup de compétences dans l'ensemble des corps de métier qui sont intervenus.
Il y a aussi une vision de vos métiers, une capacité à concevoir le futur de la profession que vous devez continuer de mettre en avant.
Je suis réellement impressionnée par votre capacité collective à utiliser les nouvelles technologies dans votre profession. Je ne pensais pas trouver un tunnel de congélation en venant ici !
Vous ajoutez de la valeur aux produits, et vous le faites en respectant des normes très dures parce que la matière est fragile. Les consommateurs le savent, de façon parfois un peu confuse, ils pourraient le savoir avec précision.
Les média ont un rôle pédagogique fondamental à jouer, je sais que Monsieur Spielrein est toujours prêt à les accueillir.
A mesure de nos moyens, d'autres chantiers s'annoncent : pavillon de la marée, secteur des fruits et légumes, évolution du V2P, aménagements de la zone Delta.
Cela est la preuve que le MIN a une légitimité économique incontestable.
Le MIN doit rester le marché de référence, son rayonnement européen témoigne que nos prédécesseurs avaient vu juste.
La concurrence qui naît de la proximité des opérateurs est un facteur très fort de développement de l'offre par sa diversification et l'innovation qu'elle engendre.
Je crois dans le MIN parce qu'il est peut être la meilleure expression de la solidarité entre les acteurs économiques.
J'ai la conviction que les Pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour renforcer cette solidarité. Je sais qu'ici, vos organisations professionnelles me le rappellent souvent, vous avez une vision globale et cohérente de votre métier.
Je souhaite que tous les acteurs économiques s'inspirent des grossistes de Rungis : dans la relation avec les producteurs, la traçabilité des produits, l'information du consommateur et la recherche de la qualité.
Ce que j'ai vu ce matin me dit que j'ai raison d'avoir confiance pour l'avenir du MIN.
(source http://www.pme-commerce-artisanat.gouv.fr, le 17 juillet 2000)