Texte intégral
Après avoir eu un long entretien téléphonique avec le Premier ministre roumain, M. Nastase, le lundi 22 juillet, Nicolas Sarkozy a reçu Ioan Rus, ministre de l'Intérieur roumain, pour aborder avec lui les problèmes liés à la délinquance créée par des ressortissants roumains. L'amitié franco-roumaine ne doit pas souffrir de ces problèmes. C'est pourquoi les ministres ont fait part de leur souci de trouver en très étroite coopération des réponses rapides, pragmatiques et efficaces.
Ces problèmes ne sont en effet pas nouveaux, mais jusqu'ici, ils n'ont pas été traités efficacement. Surtout, ces problèmes ont pris une ampleur nouvelle depuis plusieurs mois. Les délinquants rentrent en effet désormais régulièrement dans la zone Schengen puis en France, afin de s'y installer irrégulièrement au delà des trois mois légaux.
Les deux ministres ont décidé de travailler ensemble pour trouver des solutions nouvelles, afin de :
- réprimer plus efficacement les pratiques mafieuses afin de dissuader les candidats à l'installation irrégulière en France ;
- prendre en charge les victimes des trafics que sont les enfants, afin qu'ils échappent à leur dramatique condition de " main d'uvre délinquante ".
Les ministres ont décidé de mener en parallèle plusieurs actions :
- Mieux contrôler la frontière. En étroite coopération non seulement avec les autorités roumaines mais aussi, avec leurs partenaires de l'Union européenne qui constituent le premier point d'entrée dans la zone Schengen.
- Démanteler les filières criminelles d'immigration clandestine et de traite des êtres humains, avec les autorités roumaines : des policiers de l'office central de répression de l'immigration irrégulière et l'emploi d'étrangers sans titre (OCRIEST) et de l'office central de répression de la traite des humains (OCRETH) se rendront immédiatement en Roumanie afin d'établir un programme de coopération opérationnelle.
- Poursuivre et développer les mesures de rapatriement, propositions opérationnelles que demande ce jour la France. Un groupe de travail franco-roumain sera chargé de faire à brève échéance des propositions opérationnelles.
- Aider la police et la gendarmerie roumaines à se moderniser, par une action d'assistance .
- Améliorer l'information du public en Roumanie pour dissuader les candidats au départ. Un travail sera engagé avec le ministère de la Justice et le ministère des Affaires sociales.
Pour ce qui est de la prise en charge des mineurs, qui sont inexpulsables aux termes de la loi, les ministres ont décidé de travailler avec le ministre des Affaires sociales.
Des partenariats seront mis en place avec des ONG françaises et roumaines pour identifier les mineurs, les protéger pendant leur séjour en France et préparer leur retour en Roumanie.
M. Sarkozy se rendra à Bucarest le 30 août, en compagnie de Mme Versini, secrétaire d'Etat à la Précarité et l'exclusion, pour une visite de deux jours.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er août 2002)
Ces problèmes ne sont en effet pas nouveaux, mais jusqu'ici, ils n'ont pas été traités efficacement. Surtout, ces problèmes ont pris une ampleur nouvelle depuis plusieurs mois. Les délinquants rentrent en effet désormais régulièrement dans la zone Schengen puis en France, afin de s'y installer irrégulièrement au delà des trois mois légaux.
Les deux ministres ont décidé de travailler ensemble pour trouver des solutions nouvelles, afin de :
- réprimer plus efficacement les pratiques mafieuses afin de dissuader les candidats à l'installation irrégulière en France ;
- prendre en charge les victimes des trafics que sont les enfants, afin qu'ils échappent à leur dramatique condition de " main d'uvre délinquante ".
Les ministres ont décidé de mener en parallèle plusieurs actions :
- Mieux contrôler la frontière. En étroite coopération non seulement avec les autorités roumaines mais aussi, avec leurs partenaires de l'Union européenne qui constituent le premier point d'entrée dans la zone Schengen.
- Démanteler les filières criminelles d'immigration clandestine et de traite des êtres humains, avec les autorités roumaines : des policiers de l'office central de répression de l'immigration irrégulière et l'emploi d'étrangers sans titre (OCRIEST) et de l'office central de répression de la traite des humains (OCRETH) se rendront immédiatement en Roumanie afin d'établir un programme de coopération opérationnelle.
- Poursuivre et développer les mesures de rapatriement, propositions opérationnelles que demande ce jour la France. Un groupe de travail franco-roumain sera chargé de faire à brève échéance des propositions opérationnelles.
- Aider la police et la gendarmerie roumaines à se moderniser, par une action d'assistance .
- Améliorer l'information du public en Roumanie pour dissuader les candidats au départ. Un travail sera engagé avec le ministère de la Justice et le ministère des Affaires sociales.
Pour ce qui est de la prise en charge des mineurs, qui sont inexpulsables aux termes de la loi, les ministres ont décidé de travailler avec le ministre des Affaires sociales.
Des partenariats seront mis en place avec des ONG françaises et roumaines pour identifier les mineurs, les protéger pendant leur séjour en France et préparer leur retour en Roumanie.
M. Sarkozy se rendra à Bucarest le 30 août, en compagnie de Mme Versini, secrétaire d'Etat à la Précarité et l'exclusion, pour une visite de deux jours.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er août 2002)