Texte intégral
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du conseil régional,
Monsieur le président du conseil général,
Monsieur le préfet,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux d'être ici parmi vous aujourd'hui, dans le département du Val-d'Oise, pour l'inauguration d'une nouvelle section du boulevard intercommunal du Parisis, connu sous le nom de " BIP ".
La réalisation complète du " BIP ", sur ses 18 km, permettra aux communes desservies d'être mieux reliées, d'une part à l'autoroute A15 en direction de Cergy-Pontoise ou de La Défense, d'autre part à l'autoroute A1 à proximité de la plate-forme de Roissy - Charles de Gaulle, de Garonor et de la zone d'activité " Paris-Nord - II ". Elle permettra de délester de nombreuses voies locales empruntées actuellement pour joindre l'est et l'ouest du Val-d'Oise.
A ce jour, le " BIP " n'est réalisé, ou n'est en cours de réalisation, qu'à ses deux extrémités : ce qu'on appelle le " BIP Est " et le " BIP Ouest ".
Je citerai rapidement le " BIP Est ". Une première partie de 2,5 km, sur la commune de Gonesse, a été réalisée sous maîtrise d'ouvrage du département du Val-d'Oise et mise en service en 1995. Je salue ici le conseil général du Val-d'Oise pour sa contribution.
Pour la poursuite au-delà de la RD 370, le contrat Etat-régions 2000-2006 a inscrit une enveloppe de près de 45 M. Les acquisitions foncières sont en voie d'achèvement et les travaux pourraient s'engager en 2004.
En ce qui concerne le " BIP Centre " entre Soisy-sous-Montmorency et Groslay, je propose de reprendre le dialogue et de préciser les études afin de garantir une insertion exemplaire de cette infrastructure.
J'en viens maintenant au " BIP Ouest ".
Sa réalisation a fait l'objet de soins tout à fait particuliers. A titre d'exemples :
- la voie est en déblai sur tout son trajet en agglomération ;
- des voies latérales au niveau du terrain naturel assurent les dessertes riveraines. Sur ces voies, de larges trottoirs et des placettes sont aménagées ;
- des plantations sont disposées tant sur les voies latérales qu'au niveau de la chaussée principale ;
- une semi-couverture est réalisée entre la rue d'Ermont et la voie du RER.
Les financements mis en place sur trois contrats Etat-régions s'élèvent à 107 M. L'apport des collectivités régionale et départementale -84 M- a été tout à fait majeur dans la réalisation de ce projet.
Ceci me permet de souligner le rôle essentiel de la région Ile-de-France dans la réalisation et dans l'aménagement du réseau routier francilien. Par le contrat de plan 2000-2006, l'Etat et la région ont en effet défini un programme d'actions concertées et cofinancées. La région finance ce programme à hauteur de 70 %, à l'exception de quelques opérations de requalification de voies urbaines financées à parité par l'Etat et la région.
Je voudrais ici saluer les actions volontaristes du Conseil général du Val-d'Oise en matière d'investissement routier, puisqu'il a apporté une contribution financière à l'achèvement, non seulement du " BIP Ouest ", mais aussi à la déviation de Saint-Clair-sur-Epte par la RN14 et au prolongement de l'autoroute A115 de Taverny à Méry-sur-Oise. Le département a aussi intégralement réalisé sous sa maîtrise d'ouvrage la totalité de la liaison Cergy-Roissy, qui constitue la section nord de la " Francilienne " et qui assure les liaisons entre les autoroutes A15, A16 et A1.
Je souhaite aussi manifester toute ma gratitude et ma reconnaissance à l'égard des acteurs, privés ou publiques, qui ont contribué à la réalisation de ce beau projet dans l'intérêt général. La présente réussite est liée à la mise en synergie et la complémentarité de toutes les compétences, notamment celles de l'architecte Patrick Duguet, associé dès la conception du "BIP Ouest".
Permettez moi, sur ce plan, d'avoir une pensée, bien naturelle, pour les services techniques de mon ministère qui ont activement contribué à ce projet et de les en remercier vivement.
Au-delà du " BIP ", je citerai brièvement les principales opérations routières futures dans le Val-d'Oise.
Tout d'abord, dans un an environ, le prolongement de l'autoroute A115 depuis Taverny jusqu'à Méry-sur-Oise sera mis en service. Il permettra d'achever le maillage de voies rapides dans le centre du Val-d'Oise et de réduire d'environ 8 km l'accès à l'autoroute A16 depuis l'ouest parisien.
Puis les RN14 et RN17 seront sécurisées. Enfin, le prolongement de l'autoroute A16 jusqu'à la Francilienne à Attainville, est aussi l'un des prochains objectifs de l'Etat.
Je terminerai cette évocation des projets routiers du département en saluant les travaux que le Conseil général et l'Etat vont entreprendre en étroite collaboration, au printemps prochain, pour supprimer les tags et lutter contre leur retour dans le périmètre de la ville nouvelle. C'est une action importante, exemplaire, pour donner une nouvelle image, plus valorisante de Cergy-Pontoise.
Enfin, dans un autre registre et pour répondre aux préoccupations que vous avez exprimées, je voudrais vous dire quelques mots sur le projet de plan d'exposition au bruit (le PEB) de l'aéroport de Roissy qui sera soumis lundi prochain à la Commission consultative de l'environnement, pour un premier examen.
Je tiens, tout d'abord, à vous confirmer très clairement que la maîtrise des nuisances sonores engendrées par les aéroports franciliens est, pour moi, une priorité essentielle. C'est le sens des orientations que j'ai annoncées le 25 juillet dernier avec, notamment, la réduction des vols de nuit et le plafonnement de la gêne sonore.
Ces mesures se mettent en place dès maintenant :
- j'ai signé en octobre dernier un arrêté stoppant, dans un premier temps, la croissance des vols de nuit ;
- après avoir recueilli l'avis favorable de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires (l'ACNUSA), je signerai dans les tous prochains jours un arrêté instaurant un indicateur d'énergie sonore fondé sur des mesures de bruit réel et pondéré pour les vols nocturnes ; cet indicateur sera plafonné, ainsi que je m'y suis engagé, sur la base du trafic moyen des années 1999, 2000 et 2001 ; j'ai veillé à ce que les conditions d'établissement de cet indicateur ne puissent susciter aucune contestation ; la transparence sera la règle ;
- la Commission consultative de l'environnement examine lundi prochain un projet d'arrêté portant sur le retrait des avions les plus bruyants du chapitre 3.
L'avant-projet de Plan d'Exposition au Bruit qui vous est proposé tient compte des contraintes que j'ai ainsi imposées à l'activité de l'aéroport de Roissy.
Il a été établi sur la base du trafic moyen des années 1999, 2000 et 2001 et ne fait donc que retranscrire la gêne subie actuellement.
Je sais que ce plan qui élargit les zones où des restrictions du droit à construire s'appliquent, peut poser des difficultés aux collectivités locales pour leurs projets d'aménagement.
La consultation des collectivités locales qui doit être engagée sur le projet de plan, sera notamment l'occasion d'identifier les opérations de renouvellement urbain des quartiers ou des villages existants qui doivent être préservées.
Par ailleurs, je suis ouvert à toute proposition permettant aux communes et à leurs habitants qui subissent les nuisances sonores de l'aéroport de mieux bénéficier de ses retombées économiques et fiscales.
Je m'apprête à demander à un parlementaire en mission de rechercher toutes les voies de progrès dans ce domaine.
Je sais que nombre d'entre vous considère comme indispensable la réalisation d'une nouvelle plate-forme pour le grand bassin parisien. Comme vous le savez, une mission d'information parlementaire travaille sur l'avenir du transport aérien et de notre système aéroportuaire. La création d'une nouvelle infrastructure pour desservir la région parisienne est au coeur de cette réflexion.
Je vous remercie pour votre attention.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 21 février 2003)
Monsieur le président du conseil régional,
Monsieur le président du conseil général,
Monsieur le préfet,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux d'être ici parmi vous aujourd'hui, dans le département du Val-d'Oise, pour l'inauguration d'une nouvelle section du boulevard intercommunal du Parisis, connu sous le nom de " BIP ".
La réalisation complète du " BIP ", sur ses 18 km, permettra aux communes desservies d'être mieux reliées, d'une part à l'autoroute A15 en direction de Cergy-Pontoise ou de La Défense, d'autre part à l'autoroute A1 à proximité de la plate-forme de Roissy - Charles de Gaulle, de Garonor et de la zone d'activité " Paris-Nord - II ". Elle permettra de délester de nombreuses voies locales empruntées actuellement pour joindre l'est et l'ouest du Val-d'Oise.
A ce jour, le " BIP " n'est réalisé, ou n'est en cours de réalisation, qu'à ses deux extrémités : ce qu'on appelle le " BIP Est " et le " BIP Ouest ".
Je citerai rapidement le " BIP Est ". Une première partie de 2,5 km, sur la commune de Gonesse, a été réalisée sous maîtrise d'ouvrage du département du Val-d'Oise et mise en service en 1995. Je salue ici le conseil général du Val-d'Oise pour sa contribution.
Pour la poursuite au-delà de la RD 370, le contrat Etat-régions 2000-2006 a inscrit une enveloppe de près de 45 M. Les acquisitions foncières sont en voie d'achèvement et les travaux pourraient s'engager en 2004.
En ce qui concerne le " BIP Centre " entre Soisy-sous-Montmorency et Groslay, je propose de reprendre le dialogue et de préciser les études afin de garantir une insertion exemplaire de cette infrastructure.
J'en viens maintenant au " BIP Ouest ".
Sa réalisation a fait l'objet de soins tout à fait particuliers. A titre d'exemples :
- la voie est en déblai sur tout son trajet en agglomération ;
- des voies latérales au niveau du terrain naturel assurent les dessertes riveraines. Sur ces voies, de larges trottoirs et des placettes sont aménagées ;
- des plantations sont disposées tant sur les voies latérales qu'au niveau de la chaussée principale ;
- une semi-couverture est réalisée entre la rue d'Ermont et la voie du RER.
Les financements mis en place sur trois contrats Etat-régions s'élèvent à 107 M. L'apport des collectivités régionale et départementale -84 M- a été tout à fait majeur dans la réalisation de ce projet.
Ceci me permet de souligner le rôle essentiel de la région Ile-de-France dans la réalisation et dans l'aménagement du réseau routier francilien. Par le contrat de plan 2000-2006, l'Etat et la région ont en effet défini un programme d'actions concertées et cofinancées. La région finance ce programme à hauteur de 70 %, à l'exception de quelques opérations de requalification de voies urbaines financées à parité par l'Etat et la région.
Je voudrais ici saluer les actions volontaristes du Conseil général du Val-d'Oise en matière d'investissement routier, puisqu'il a apporté une contribution financière à l'achèvement, non seulement du " BIP Ouest ", mais aussi à la déviation de Saint-Clair-sur-Epte par la RN14 et au prolongement de l'autoroute A115 de Taverny à Méry-sur-Oise. Le département a aussi intégralement réalisé sous sa maîtrise d'ouvrage la totalité de la liaison Cergy-Roissy, qui constitue la section nord de la " Francilienne " et qui assure les liaisons entre les autoroutes A15, A16 et A1.
Je souhaite aussi manifester toute ma gratitude et ma reconnaissance à l'égard des acteurs, privés ou publiques, qui ont contribué à la réalisation de ce beau projet dans l'intérêt général. La présente réussite est liée à la mise en synergie et la complémentarité de toutes les compétences, notamment celles de l'architecte Patrick Duguet, associé dès la conception du "BIP Ouest".
Permettez moi, sur ce plan, d'avoir une pensée, bien naturelle, pour les services techniques de mon ministère qui ont activement contribué à ce projet et de les en remercier vivement.
Au-delà du " BIP ", je citerai brièvement les principales opérations routières futures dans le Val-d'Oise.
Tout d'abord, dans un an environ, le prolongement de l'autoroute A115 depuis Taverny jusqu'à Méry-sur-Oise sera mis en service. Il permettra d'achever le maillage de voies rapides dans le centre du Val-d'Oise et de réduire d'environ 8 km l'accès à l'autoroute A16 depuis l'ouest parisien.
Puis les RN14 et RN17 seront sécurisées. Enfin, le prolongement de l'autoroute A16 jusqu'à la Francilienne à Attainville, est aussi l'un des prochains objectifs de l'Etat.
Je terminerai cette évocation des projets routiers du département en saluant les travaux que le Conseil général et l'Etat vont entreprendre en étroite collaboration, au printemps prochain, pour supprimer les tags et lutter contre leur retour dans le périmètre de la ville nouvelle. C'est une action importante, exemplaire, pour donner une nouvelle image, plus valorisante de Cergy-Pontoise.
Enfin, dans un autre registre et pour répondre aux préoccupations que vous avez exprimées, je voudrais vous dire quelques mots sur le projet de plan d'exposition au bruit (le PEB) de l'aéroport de Roissy qui sera soumis lundi prochain à la Commission consultative de l'environnement, pour un premier examen.
Je tiens, tout d'abord, à vous confirmer très clairement que la maîtrise des nuisances sonores engendrées par les aéroports franciliens est, pour moi, une priorité essentielle. C'est le sens des orientations que j'ai annoncées le 25 juillet dernier avec, notamment, la réduction des vols de nuit et le plafonnement de la gêne sonore.
Ces mesures se mettent en place dès maintenant :
- j'ai signé en octobre dernier un arrêté stoppant, dans un premier temps, la croissance des vols de nuit ;
- après avoir recueilli l'avis favorable de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires (l'ACNUSA), je signerai dans les tous prochains jours un arrêté instaurant un indicateur d'énergie sonore fondé sur des mesures de bruit réel et pondéré pour les vols nocturnes ; cet indicateur sera plafonné, ainsi que je m'y suis engagé, sur la base du trafic moyen des années 1999, 2000 et 2001 ; j'ai veillé à ce que les conditions d'établissement de cet indicateur ne puissent susciter aucune contestation ; la transparence sera la règle ;
- la Commission consultative de l'environnement examine lundi prochain un projet d'arrêté portant sur le retrait des avions les plus bruyants du chapitre 3.
L'avant-projet de Plan d'Exposition au Bruit qui vous est proposé tient compte des contraintes que j'ai ainsi imposées à l'activité de l'aéroport de Roissy.
Il a été établi sur la base du trafic moyen des années 1999, 2000 et 2001 et ne fait donc que retranscrire la gêne subie actuellement.
Je sais que ce plan qui élargit les zones où des restrictions du droit à construire s'appliquent, peut poser des difficultés aux collectivités locales pour leurs projets d'aménagement.
La consultation des collectivités locales qui doit être engagée sur le projet de plan, sera notamment l'occasion d'identifier les opérations de renouvellement urbain des quartiers ou des villages existants qui doivent être préservées.
Par ailleurs, je suis ouvert à toute proposition permettant aux communes et à leurs habitants qui subissent les nuisances sonores de l'aéroport de mieux bénéficier de ses retombées économiques et fiscales.
Je m'apprête à demander à un parlementaire en mission de rechercher toutes les voies de progrès dans ce domaine.
Je sais que nombre d'entre vous considère comme indispensable la réalisation d'une nouvelle plate-forme pour le grand bassin parisien. Comme vous le savez, une mission d'information parlementaire travaille sur l'avenir du transport aérien et de notre système aéroportuaire. La création d'une nouvelle infrastructure pour desservir la région parisienne est au coeur de cette réflexion.
Je vous remercie pour votre attention.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 21 février 2003)