Texte intégral
Le débat parlementaire des 6 et 7 octobre sur la politique énergétique se déroulera sur la base de deux propositions : celle du gouvernement et celle de la mission parlementaire dont la CFDT approuve l'initiative qui ne peut que renforcer le rôle légitime du Parlement sur des questions qui engagent notre pays pour des décennies.
Ces deux propositions donnent la priorité à une politique de bonne utilisation de l'énergie, élaborée à partir de l'analyse des besoins et de la maîtrise de la consommation. Elles insistent sur l'importance de la démocratie et de la décentralisation dans l'élaboration des choix comme dans leur mise en uvre.
La CFDT approuve cette nouvelle orientation et demande que les moyens nécessaires à l'effort prévu y soient consacrés. Elle insiste sur la nécessité du désencadrement du crédit pour les investissements destinés à économiser l'énergie, à la hauteur de 10 milliards de francs environ pour 1982. Si une telle mesure n'était pas décidée, la politique proposée risquerait de ne pas aboutir et conduirait à l'échec de la relance économique et du retour au plein emploi.
Par contre les deux propositions diffèrent sur deux questions essentielles liées à la poursuite du programme nucléaire.
Le gouvernement propose l'engagement de six tranches nucléaires en 1982 et 1983. La mission parlementaire propose l'engagement de quatre tranches sur la même période, ce qui correspond aux commandes fermes et aux options passées par EDF auprès du constructeur et ne nécessite pas l'ouverture de nouveaux sites. Les deux tranches supplémentaires du gouvernement signifient la signature de nouveaux Contrats. La CFDT estime que la proposition de la mission parlementaire est plus réaliste et correspond mieux aux besoins futurs en électricité.
L'emploi sur les grands chantiers doit être préservé non par la poursuite d'un programme nucléaire inutile mais par des programmes de remplacement et de reconversion qui sont immédiatement possibles et nécessaires : équipements collectifs sociaux, culturels et sportifs et surtout logements qui créent des emplois beaucoup plus stables.
Par ailleurs, le gouvernement propose de poursuivre les travaux d'extension de La Hague, projet du gouvernement précédent et de constituer une commission scientifique spéciale pour suivre ces travaux. La mission parlementaire, s'appuyant sur un dossier sérieux et documenté, demande la construction d'une installation destinée à remplacer à terme l'unité actuelle et d'une station de traitement des effluents à très faibles rejets et que la construction de l'usine UP3 à La Hague soit suspendue dans l'attente des conclusions des travaux d'une commission nationale chargée en particulier de comparer les solutions de stockage direct et de retraitement ainsi que les contrats passés sur les combustibles irradiés.
La CFDT juge la proposition gouvernementale inacceptable car irréaliste et dangereuse et considère que celle de la mission parlementaire est raisonnable et prend bien en compte les intérêts des travailleurs, des populations, de la collectivité nationale.
Ces deux propositions donnent la priorité à une politique de bonne utilisation de l'énergie, élaborée à partir de l'analyse des besoins et de la maîtrise de la consommation. Elles insistent sur l'importance de la démocratie et de la décentralisation dans l'élaboration des choix comme dans leur mise en uvre.
La CFDT approuve cette nouvelle orientation et demande que les moyens nécessaires à l'effort prévu y soient consacrés. Elle insiste sur la nécessité du désencadrement du crédit pour les investissements destinés à économiser l'énergie, à la hauteur de 10 milliards de francs environ pour 1982. Si une telle mesure n'était pas décidée, la politique proposée risquerait de ne pas aboutir et conduirait à l'échec de la relance économique et du retour au plein emploi.
Par contre les deux propositions diffèrent sur deux questions essentielles liées à la poursuite du programme nucléaire.
Le gouvernement propose l'engagement de six tranches nucléaires en 1982 et 1983. La mission parlementaire propose l'engagement de quatre tranches sur la même période, ce qui correspond aux commandes fermes et aux options passées par EDF auprès du constructeur et ne nécessite pas l'ouverture de nouveaux sites. Les deux tranches supplémentaires du gouvernement signifient la signature de nouveaux Contrats. La CFDT estime que la proposition de la mission parlementaire est plus réaliste et correspond mieux aux besoins futurs en électricité.
L'emploi sur les grands chantiers doit être préservé non par la poursuite d'un programme nucléaire inutile mais par des programmes de remplacement et de reconversion qui sont immédiatement possibles et nécessaires : équipements collectifs sociaux, culturels et sportifs et surtout logements qui créent des emplois beaucoup plus stables.
Par ailleurs, le gouvernement propose de poursuivre les travaux d'extension de La Hague, projet du gouvernement précédent et de constituer une commission scientifique spéciale pour suivre ces travaux. La mission parlementaire, s'appuyant sur un dossier sérieux et documenté, demande la construction d'une installation destinée à remplacer à terme l'unité actuelle et d'une station de traitement des effluents à très faibles rejets et que la construction de l'usine UP3 à La Hague soit suspendue dans l'attente des conclusions des travaux d'une commission nationale chargée en particulier de comparer les solutions de stockage direct et de retraitement ainsi que les contrats passés sur les combustibles irradiés.
La CFDT juge la proposition gouvernementale inacceptable car irréaliste et dangereuse et considère que celle de la mission parlementaire est raisonnable et prend bien en compte les intérêts des travailleurs, des populations, de la collectivité nationale.