Texte intégral
C'est en effet avec trois ans d'avance que nous avons achevé la destruction de nos stocks de mines antipersonnel. A cette occasion, j'ai rencontré les militaires de tous rangs qui se sont consacrés à cette mission, au cours de laquelle nous avons perdu huit hommes, cependant que 87 étaient blessés.
La France ne s'en tiendra pas là et, conformément aux engagements qu'elle a souscrits, elle participera aux opérations de déminage qui se poursuivent en dépêchant des équipes militaires spécialisées. Nous envisageons aussi d'aider les entreprises du secteur en leur fournissant un matériel spécifique. On sait, d'autre part, que certains des Etats qui ont signé la convention éprouvent des difficultés à l'appliquer faute de moyens. La DGA leur fournira donc une assistance technique.
Cela étant, la recherche doit se poursuivre, car les techniques de déminage peuvent encore être parfaites. C'est pourquoi un champ de mines expérimental a été installé près de Bourges.
Sur le plan diplomatique aussi, beaucoup doit encore être fait pour convaincre les Etats qui n'ont pas encore ratifié la convention de le faire. Nul n'ignore que de grandes signatures manquent au bas de ce texte. Une réunion s'est tenue récemment à Maputo pour définir les démarches diplomatiques propres à assurer le succès de ce qui devrait être un objectif universel.
Je remercie les parlementaires qui, par leur clairvoyance et leur ténacité, ont permis ce progrès considérable.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 décembre 1999).
La France ne s'en tiendra pas là et, conformément aux engagements qu'elle a souscrits, elle participera aux opérations de déminage qui se poursuivent en dépêchant des équipes militaires spécialisées. Nous envisageons aussi d'aider les entreprises du secteur en leur fournissant un matériel spécifique. On sait, d'autre part, que certains des Etats qui ont signé la convention éprouvent des difficultés à l'appliquer faute de moyens. La DGA leur fournira donc une assistance technique.
Cela étant, la recherche doit se poursuivre, car les techniques de déminage peuvent encore être parfaites. C'est pourquoi un champ de mines expérimental a été installé près de Bourges.
Sur le plan diplomatique aussi, beaucoup doit encore être fait pour convaincre les Etats qui n'ont pas encore ratifié la convention de le faire. Nul n'ignore que de grandes signatures manquent au bas de ce texte. Une réunion s'est tenue récemment à Maputo pour définir les démarches diplomatiques propres à assurer le succès de ce qui devrait être un objectif universel.
Je remercie les parlementaires qui, par leur clairvoyance et leur ténacité, ont permis ce progrès considérable.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 décembre 1999).