Communiqué du ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, en date du 2 septembre 2003, sur le chiffre des décès dus aux effets de la canicule.

Texte intégral

La coordination médicale hospitalière a affirmé le 29 août que le ministère de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales disposait au jour le jour de chiffres précis sur le nombre des décès ainsi que leur localisation, et s'étonnait en conséquence que de telles indications n'aient pas été rendues publiques.
Le ministère tient à préciser que s'il est chargé de la législation funéraire et plus particulièrement de celle organisant le service public communal des pompes funèbres, cette compétence ne comporte pas d'aspect de collecte et de traitement de statistiques notamment celles relatives aux décès.
Néanmoins, dès qu'il a eu connaissance des difficultés engendrées par la canicule en matière de santé publique, le ministère a demandé, par télégramme du 12 août dernier, aux préfets de recueillir et de lui fournir les éléments statistiques en la matière, afin de permettre l'information des pouvoirs publics (un communiqué du 29 août 2003).
S'agissant de la situation à Paris, et comme suite à la publication d'extraits du rapport de l'Institut de veille sanitaire, le ministère de l'Intérieur communique les informations suivantes.
La brigade des sapeurs-pompiers de Paris transmet chaque jour au cabinet du préfet de police et à la direction de la défense et de la sécurité civiles un état statistique de ses interventions sur Paris et la petite couronne.
Cet état statistique qui est décomposé en neuf rubriques comporte un volet " secours à victimes " renseigné de chiffres bruts décontractés groupement d'incendie par groupement d'incendie. Il ne comporte pas de mention du nombre de décès qui peuvent être constatés lors des interventions ni d'indications sur les motifs des secours.
Les " secours à victimes " apportés par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris peuvent conduire à des hospitalisations. La brigade n'est pas informée des suites de l'état sanitaire des personnes ainsi hospitalisées.
Les éléments du rapport de l'Institut de veille sanitaire qui ont été publiés ne retracent pas le contenu des informations communiquées ainsi quotidiennement, mais des indications recueillies a posteriori par enquête spécifique.
(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 26 septembre 2003)