Texte intégral
Monsieur le Président, cher Henri SAVORNIN,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les maires,
Chers amis,
Permettez moi de vous dire combien je suis heureux de vous retrouver ici à Gérardmer, à l'occasion du congrès de la Fédération nationale de l'économie montagnarde.
C'est pour moi un grand plaisir de participer à cette réunion de famille, de la grande famille Montagne, car je suis, avant tout, l'un des vôtres.
Quelle fierté de partager avec vous ce qui nous réunit, ce qui nous unit, la passion de la Montagne. Car si la Montagne est riche de sa diversité, ses valeurs sont, elles, uniques : celles d'un patrimoine vivant mais fragile, celle d'un " vouloir vivre ensemble " entre courage et fierté, entre tradition et modernité.
En tant qu'élu du département des Vosges, je veux vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre engagement et votre action en faveur des territoires montagnards.
Merci d'avoir choisi Gérardmer et les Vosges pour ces trois journées d'échanges et de débats.
Aujourd'hui, je voudrais vous faire une confidence : je suis un homme heureux.
Heureux de constater que l'action que nous menons en faveur de la Montagne porte ses fruits.
Je me réjouis, en effet, de voir figurer dans le projet de loi récemment présenté sur le " développement des territoires ruraux ", un chapitre entier consacré à la Montagne.
Dans ce contexte, nous devons savoir saisir la chance qui s'offre à nous. Nous devons continuer à oeuvrer pour une pleine reconnaissance des zones de montagne au sein de notre " France décentralisée ", de notre " République des territoires " comme moteur d'un aménagement du territoire équilibré.
En ce sens, je veux exprimer à Monsieur Henri SAVORNIN, toute ma reconnaissance pour la qualité exemplaire de son engagement.
A travers lui, je veux saluer le sérieux et la pertinence de la réflexion de la Fédération nationale de l'économie montagnarde.
En effet, vos propositions ont largement influencé, en amont, la réflexion du gouvernement en faveur de la Montagne.
Il s'agit là de la bonne méthode !
C'est aussi celle du Sénat, législateur à part entière et représentant constitutionnel des collectivités territoriales, avec la mission chargée de dresser " un bilan de la politique de la Montagne ".
L'excellent rapport remis, fin 2002, par MM. Jacques BLANC, président, ici présent, et Jean-Paul AMOUDRY, rapporteur, a permis de dresser un état des lieux, exhaustif et sans tabous, des forces et des faiblesses de la politique de la montagne dans toutes ses dimensions : touristique, économique, sociale, environnementale, agricole...
De ce diagnostic sans concession, nous avons décidé, ensemble au Sénat, d'en tirer toutes les conséquences.
J'ai donc déposé, le 24 juillet dernier avec MM. BLANC, AMOUDRY et JARLIER, président de l'association nationale des élus de la montagne (ANEM), une proposition de loi.
Quel est notre objectif ?
Tout simplement de renouveler le partenariat entre l'Etat et les collectivités locales conformément à la relance de la décentralisation actuellement en cours, de valoriser les ressources naturelles et le potentiel de développement économique de la montagne, de renforcer l'offre de service public, bref de promouvoir un aménagement équilibré des territoires de montagne par de nouveaux moyens financiers.
Vous l'avez compris, cette proposition de loi, complémentaire du projet de loi du gouvernement, a vocation à " embrasser " d'un coup l'immense champ de la montagne.
Aujourd'hui, je veux vous faire une confidence.
Je souhaite que notre proposition de loi serve de " feuille de route " et " d'aiguillon " à la politique décentralisée de la Montagne.
Car vous le savez comme moi, on ne gère bien que de près.
Proximité rime avec efficacité !
Je souhaite donc que la politique de la montagne soit aussi l'occasion de renforcer le rôle des collectivités locales, moteurs d'une politique d'aménagement du territoire ambitieuse.
En ce sens, avec mes collègues présidents des Conseils régionaux d'Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté, je souhaite à titre expérimental, mettre en place une nouvelle organisation de la gestion du massif des Vosges.
Au plus près du terrain, nous souhaitons donc que l'Agence interrégionale du massif des Vosges puisse, en accord avec l'Etat, devenir le support institutionnel d'une politique de la montagne rénovée.
C'est aussi à nous, élus de la Montagne, de prendre nos responsabilités et notre destin en main.
Après évaluation, cette démarche " vosgienne ", a vocation à faire des émules dans les autres massifs
Mais nous n'en sommes pas encore là !
Mesdames, messieurs, vous l'avez compris, nous devons continuer à oeuvrer " main dans la main " pour faire vivre nos montagnes.
Croyez moi, dans les Vosges, comme au Sénat, nous prendrons nos responsabilités pour " transformer l'essai ".
Ensemble, nous nous battrons pour porter, toujours plus haut, les couleurs de la montagne, catalyseur d'un aménagement du territoire harmonieux, et offrir aux jeunes générations, les conditions d'un avenir meilleur.
(Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2003)
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les maires,
Chers amis,
Permettez moi de vous dire combien je suis heureux de vous retrouver ici à Gérardmer, à l'occasion du congrès de la Fédération nationale de l'économie montagnarde.
C'est pour moi un grand plaisir de participer à cette réunion de famille, de la grande famille Montagne, car je suis, avant tout, l'un des vôtres.
Quelle fierté de partager avec vous ce qui nous réunit, ce qui nous unit, la passion de la Montagne. Car si la Montagne est riche de sa diversité, ses valeurs sont, elles, uniques : celles d'un patrimoine vivant mais fragile, celle d'un " vouloir vivre ensemble " entre courage et fierté, entre tradition et modernité.
En tant qu'élu du département des Vosges, je veux vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre engagement et votre action en faveur des territoires montagnards.
Merci d'avoir choisi Gérardmer et les Vosges pour ces trois journées d'échanges et de débats.
Aujourd'hui, je voudrais vous faire une confidence : je suis un homme heureux.
Heureux de constater que l'action que nous menons en faveur de la Montagne porte ses fruits.
Je me réjouis, en effet, de voir figurer dans le projet de loi récemment présenté sur le " développement des territoires ruraux ", un chapitre entier consacré à la Montagne.
Dans ce contexte, nous devons savoir saisir la chance qui s'offre à nous. Nous devons continuer à oeuvrer pour une pleine reconnaissance des zones de montagne au sein de notre " France décentralisée ", de notre " République des territoires " comme moteur d'un aménagement du territoire équilibré.
En ce sens, je veux exprimer à Monsieur Henri SAVORNIN, toute ma reconnaissance pour la qualité exemplaire de son engagement.
A travers lui, je veux saluer le sérieux et la pertinence de la réflexion de la Fédération nationale de l'économie montagnarde.
En effet, vos propositions ont largement influencé, en amont, la réflexion du gouvernement en faveur de la Montagne.
Il s'agit là de la bonne méthode !
C'est aussi celle du Sénat, législateur à part entière et représentant constitutionnel des collectivités territoriales, avec la mission chargée de dresser " un bilan de la politique de la Montagne ".
L'excellent rapport remis, fin 2002, par MM. Jacques BLANC, président, ici présent, et Jean-Paul AMOUDRY, rapporteur, a permis de dresser un état des lieux, exhaustif et sans tabous, des forces et des faiblesses de la politique de la montagne dans toutes ses dimensions : touristique, économique, sociale, environnementale, agricole...
De ce diagnostic sans concession, nous avons décidé, ensemble au Sénat, d'en tirer toutes les conséquences.
J'ai donc déposé, le 24 juillet dernier avec MM. BLANC, AMOUDRY et JARLIER, président de l'association nationale des élus de la montagne (ANEM), une proposition de loi.
Quel est notre objectif ?
Tout simplement de renouveler le partenariat entre l'Etat et les collectivités locales conformément à la relance de la décentralisation actuellement en cours, de valoriser les ressources naturelles et le potentiel de développement économique de la montagne, de renforcer l'offre de service public, bref de promouvoir un aménagement équilibré des territoires de montagne par de nouveaux moyens financiers.
Vous l'avez compris, cette proposition de loi, complémentaire du projet de loi du gouvernement, a vocation à " embrasser " d'un coup l'immense champ de la montagne.
Aujourd'hui, je veux vous faire une confidence.
Je souhaite que notre proposition de loi serve de " feuille de route " et " d'aiguillon " à la politique décentralisée de la Montagne.
Car vous le savez comme moi, on ne gère bien que de près.
Proximité rime avec efficacité !
Je souhaite donc que la politique de la montagne soit aussi l'occasion de renforcer le rôle des collectivités locales, moteurs d'une politique d'aménagement du territoire ambitieuse.
En ce sens, avec mes collègues présidents des Conseils régionaux d'Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté, je souhaite à titre expérimental, mettre en place une nouvelle organisation de la gestion du massif des Vosges.
Au plus près du terrain, nous souhaitons donc que l'Agence interrégionale du massif des Vosges puisse, en accord avec l'Etat, devenir le support institutionnel d'une politique de la montagne rénovée.
C'est aussi à nous, élus de la Montagne, de prendre nos responsabilités et notre destin en main.
Après évaluation, cette démarche " vosgienne ", a vocation à faire des émules dans les autres massifs
Mais nous n'en sommes pas encore là !
Mesdames, messieurs, vous l'avez compris, nous devons continuer à oeuvrer " main dans la main " pour faire vivre nos montagnes.
Croyez moi, dans les Vosges, comme au Sénat, nous prendrons nos responsabilités pour " transformer l'essai ".
Ensemble, nous nous battrons pour porter, toujours plus haut, les couleurs de la montagne, catalyseur d'un aménagement du territoire harmonieux, et offrir aux jeunes générations, les conditions d'un avenir meilleur.
(Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2003)