Déclaration de M. Jean-Claude Gayssot, ministre de l'équipement, des transports et du logement,sur le dynamisme du secteur bâtiment-travaux publics et les mesures gouvernementales de développement de la formation des jeunes dans ce secteur, Paris, le 10 mars 2000.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Signature du protocole d'accord pour le développement de la formation des jeunes dans le bâtiment et les travaux publics, à Paris, le 10 mars 2000

Texte intégral

Messieurs les Présidents,
Madame et Messieurs les Secrétaires généraux,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis de nous voir aujourd'hui réunis pour la signature d'un protocole d'accord pour le développement de la formation et de l'emploi des jeunes dans le bâtiment et les travaux publics, et pour le lancement d'une campagne en direction des jeunes sur le thème: "Tu sais, on te prend ; tu sais pas, on t'apprend".
Cette initiative résulte d'un triple constat, que nous pouvons faire ensemble, sur la situation du secteur de la construction :
c'est aujourd'hui un secteur très dynamique, un secteur innovant, dont les besoins en matière de formation sont de ce fait important,
c'est un secteur qui recrute,
c'est enfin un secteur placé au coeur des priorités gouvernementales, ce qui doit permettre d'inscrire l'action pour le recrutement des jeunes et pour la formation dans la durée.

Un secteur très dynamique tout d'abord : avec 5 % du produit intérieur brut, 700 milliards de chiffre d'affaires, dont près de 10 % à l'exportation, le BTP français est, et demeure, l'un des premiers secteurs productifs de notre pays.
Ses perspectives de croissance sont bonnes. Après une année 1999 exceptionnelle, avec près de 6 % de croissance en volume, 2000 sera aussi une année où l'activité de construction connaîtra une croissance supérieure à celle de l'ensemble de l'activité nationale.
J'observe d'ailleurs que les travaux publics, dont le redémarrage a été un peu plus tardif que celui du bâtiment, ont aujourd'hui rejoint le peloton de la croissance.
Ce dynamisme retrouvé se traduit dans la place qu'occupent nos entreprises sur les marchés mondiaux : trois des cinq plus grandes entreprises européennes de BTP sont françaises. Mais des entreprises beaucoup plus petites sont aussi, soit par la nature de leur spécialité, soit par leur excellence technique et leur capacité d'innovation, des acteurs importants de la présence française à l'étranger.
Le deuxième constat que nous pouvons faire, c'est celui d'un secteur qui, désormais, recrute : 7 % de la population active est employée dans le BTP, comme salarié ou comme artisan.
Le BTP est donc, par ses flux d'embauche et par le jeu du renouvellement naturel de ses effectifs (200 000 embauches environ par an, dont 90 000 durables), un des secteurs favorables à l'insertion des jeunes.
L'accroissement de l'activité provoque, tout naturellement, un accroissement sensible des embauches auquel l'application de la législation des 35 heures ne sera pas non plus étrangère, même si cette application fait débat et je veux redire ici ma préoccupation, et celle du Gouvernement, de continuer à la suivre avec les entreprises concernées de manière à accompagner du mieux possible cette importante réforme.
Tous ces éléments font que mes services prévoient une croissance des effectifs de la profession de 2 % en 2000, soit approximativement 25 000 embauches supplémentaires. Nous souhaitons naturellement dans ce contexte que la tendance au développement des emplois stables, constatée ces derniers mois, soit confirmée et amplifiée.
Votre secteur offre, en outre, des possibilités de promotion interne trop souvent sous-estimées, avec un taux d'encadrement en progression constante et qui dépasse aujourd'hui les 25 %.
Notre troisième constat est celui de l'effort gouvernemental en faveur de l'activité de la construction.
Je ne rappellerai que pour mémoire, la baisse de la TVA sur l'entretien de 20,6 à 5,5.
Le budget de mon ministère est également un élément fort de cette politique : + 2,6 % pour le budget de l'équipement et des transports et + 3,3 % pour celui du logement.
Les nouveaux contrats de plan Etat/Région prévoient une enveloppe de 120 milliards de francs, soit un rythme d'investissement accru de 15 % par rapport au plan précédent, avec la réalisation de grands projets d'infrastructures appelées à marquer ce début du XXIème siècle.
Vous voyez, et là je souhaite m'adresser plus spécialement aux jeunes des CFA d'Ermont, d'Ocquerre, de Chartres et d'Evreux, ainsi qu'à leurs enseignants, qui sont parmi nous, que le choix de cette profession est un choix judicieux : placés au cur des enjeux de l'évolution de notre cadre de vie, les métiers du BTP sont des métiers d'avenir, où les possibilités d'évolution individuelle sont fortes. Et même si la construction n'a que peu de rapports avec l'économie virtuelle aujourd'hui à la mode, elle est un domaine où l'innovation et les nouvelles technologies se répandent vite et largement, et ce, on ne le sait pas toujours assez, quelle que soit la taille des entreprises.
De tout cela, il découle que le renforcement de la qualification des personnels, le recrutement et la formation des jeunes sont, plus encore aujourd'hui, une priorité importante pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Je m'empresse de noter que cette préoccupation n'est pas nouvelle pour les partenaires sociaux qui sont ici aujourd'hui tous représentés. Depuis 1998, tant du côté employeurs que du côté salariés, ils ont marqué leur volonté de se mobiliser pour trouver des solutions concrètes à ce problème et donner ainsi toutes leurs chances aux jeunes intéressés par cette profession.
J'en veux pour preuve l'accord national paritaire du 6 novembre 1998 sur l'emploi et la formation des jeunes, venu compléter l'accord du 3 décembre 1996 sur les priorités de la branche en matière de formation professionnelle, qui a notamment réaffirmé l'attachement des partenaires de ce secteur à la coexistence des différents dispositifs de formation :
la voie scolaire, qui prépare prioritairement aux formations et diplômes technologiques du bâtiment et aux diplômes professionnels des travaux publics,
l'apprentissage, où le bâtiment est historiquement très présent, et qui prépare aux titres professionnels et forme les ouvriers et compagnons professionnels du bâtiment et des travaux publics,
les contrats d'insertion en alternance (contrat de qualification, d'orientation...), qui favorisent l'entrée dans l'entreprise.
Tous ces dispositifs permettent ainsi, chaque année, à environ 160 000 jeunes de bénéficier d'une formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics et d'être titulaires d'un diplôme.
Mais il faut aussi constater que de nombreux jeunes qualifiés quittent le secteur dans les cinq années qui suivent leur recrutement, ou trouvent un emploi en dehors du bâtiment et des travaux publics. Cette situation mérite à l'évidence toute notre attention.
Je suis intimement persuadé que c'est en favorisant de réelles perspectives de carrière que la profession parviendra à fidéliser les jeunes formés et les salariés qualifiés dont elle a besoin, à répondre aux nécessités de renouvellement de la main d'oeuvre et à rajeunir progressivement la pyramide des âges dans les emplois du bâtiment et des travaux publics.
Je constate avec intérêt que les partenaires sociaux se sont déjà mobilisés sur tous ces objectifs, et que des premiers résultats, concrets et encourageants pour l'avenir, ont été obtenus.
Ainsi, la mise en place d'un titre de Maître d'apprentissage confirmé peut contribuer à renforcer la qualité dans l'accompagnement des jeunes lors de l'accès à l'emploi, tout en apportant aux professionnels qui s'impliquent dans la qualité de l'accueil et la formation des jeunes dans les entreprises une légitime valorisation.
Il en est de même de l'expérimentation qui va être lancée prochainement sur les conditions de mise en oeuvre des certificats de " maîtrise professionnelle ", récemment validés par les commissions paritaires nationales de l'emploi et de la formation, et qui seront délivrés à de jeunes salariés.
Enfin, la politique volontariste de mobilisation des entreprises elles mêmes sur l'image des métiers du bâtiment et des travaux publics dans laquelle s'est engagée en 1999 la profession et, en particulier, la Fédération française du bâtiment avec son opération " Coup de jeune au bâtiment ", relève de la même approche d'une mobilisation générale de tous les efforts pour redonner une image positive de l'entreprise, et des métiers du bâtiment et des travaux publics.
Les actions de coopération successivement engagées, tant par la confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), que la fédération française du bâtiment (FFB) et la fédération nationale des travaux publics (FNTP), avec le ministère de l'éducation nationale, notamment, qui sont destinées à instaurer des relations plus étroites entre les entreprises et les établissements d'enseignement professionnel et technologique, seront certainement aussi de nature à mieux répondre aux besoins de qualification des entreprises et à faciliter les recrutements.
Ce que nous proposons aujourd'hui, tous partenaires des secteurs du bâtiment et des travaux publics réunis, c'est de franchir une étape supplémentaire dans cette voie.
Aujourd'hui en effet, de manière paradoxale quand on sait par ailleurs le nombre de jeunes à la recherche d'un emploi, les entreprises de bâtiment et de travaux publics rencontrent des difficultés de recrutement de personnels qualifiés. On peut ainsi par exemple chiffrer à 30 000 le nombre d'emplois qui sont ou seront à brève échéance disponibles dans l'artisanat du bâtiment.
A ce titre, les accords passés par les fédérations patronales avec l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE), en réaction aux difficultés de recrutement liées aux conséquences des récentes tempêtes des 26 et 27 décembre 1999, sont de nature à favoriser l'intégration des demandeurs d'emplois, à adapter, par la mise en place de formations appropriées, la compétence professionnelle des candidats, et à améliorer la mise en relation des employeurs et des demandeurs d'emplois.
Je veux d'ailleurs remercier le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, pour sa contribution et pour la campagne qu'il mène à cet effet.
Ces difficultés de recrutement, accentuées sans doute par les conséquences des tempêtes récentes, ne sont pas nouvelles : elles tiennent à des problèmes d'adaptation de la formation, mais aussi à des problèmes structurels, au rang desquels le manque d'attractivité, une image parfois brouillée, les conditions de travail difficiles, la charge de travail, les contrats précaires tiennent une place trop importante.
Les entreprises doivent donc impérativement améliorer leur image auprès des jeunes pour leur donner le goût d'y venir et d'y rester. Elles doivent mieux faire connaître aux jeunes qu'elles offrent des métiers intéressants, qu'elles peuvent être de véritables vecteurs de promotion sociale, que de surcroît elles peuvent ouvrir des débouchés pour des jeunes ayant des niveaux de formation très différents, y compris offrir une chance à des jeunes qui ont été confrontés à l'échec scolaire.
J'ajoute, et ce n'est pas seulement par une sorte d'effet de mode, mais parce que cela correspond à une évolution à la fois réelle et souhaitable, que ces entreprises et les métiers correspondants sont de plus en plus appelés à s'ouvrir aux jeunes filles.
Si en effet ces métiers sont encore très peu féminins, puisque seules 9 000 femmes sont présentes parmi les 833 000 ouvriers salariés du secteur, soit à peine plus de 1 % de la main d'uvre, le taux de féminisation progresse, quoiqu'encore de manière très insuffisante, notamment dans les métiers du second uvre, sous l'effet de l'entrée en formation d'un nombre croissant de jeunes filles. Il en est ainsi dans la peinture où les femmes représentent 1,5 % des ouvriers (3 % des apprentis), dans l'électricité avec 1,6 % d'électriciennes et les aménagements finitions avec 2,9 % des ouvriers (5,4 % des apprentis).
Il faut donc poursuivre et amplifier cet effort.
Ce que nous voulons, de manière générale, c'est pouvoir dire aux jeunes qui se tournent vers ce secteur:
"Tu sais, on te prend. Tu sais pas, on t'apprend".
C'est évidemment une grande ambition. Elle suppose une série d'actions coordonnées et diversifiées, qui permettent de créer un enchaînement cohérent et quasi-continu entre la prise de contact avec les métiers du BTP, la formation, le recrutement, l'insertion et la promotion dans l'entreprise.
L'esprit du protocole d'accord que nous signons aujourd'hui n'est donc pas de tout régler par un coup de baguette magique, mais d'identifier des actions nécessaires, de les mener dans la durée, d'être en capacité de les suivre et de les évaluer, d'être en capacité aussi d'en élargir le périmètre en proposant aux acteurs locaux, en tout premier lieu les collectivités territoriales, des plans d'action locaux.
Quelles sont ces actions ?
Tout d'abord, la formation et le développement sous le contrôle de l'Éducation Nationale de la coopération école/entreprise, en s'appuyant sur le partenariat avec les professionnels de la construction, et par exemple le développement de l'organisation de stages tant pour les formateurs que pour les jeunes ;
le développement ensuite de la coopération technologique; on peut ici penser, toujours à titre d'exemple, à un élargissement de la formule des chantiers-école dans le secteur des travaux publics ou des opérations de réhabilitation-rénovation, par une plus forte incitation des maîtres d'ouvrage et un apprentissage des savoir-faire, et plus généralement à une meilleure diffusion des informations techniques ;
cette question de l'information et de la communication doit elle-même faire l'objet d'une attention renouvelée et soutenue, en combinant la nécessaire information générale sur les métiers du BTP, les filières de formation, les carrières, leurs évolutions, et une information de proximité, plus concrète, à l'échelon local, départemental et régional sur les voie d'accès, les entreprises, les embauches. Ces informations doivent être facilement disponibles pour les jeunes, leurs parents, et pour les formateurs, et nous entendons pour cela nous appuyer en particulier sur les réseaux déjà existants et en charge de diffuser cette information, qu'il s'agisse de ceux relevant des services de l'État, tels les Centre d'Information et d'orientation (les CIO), ou ceux mis en place avec les collectivités territoriales, tels les Missions locales et les Permanences d'accueil et d'orientation ;
dernière action enfin: mettre à disposition des acteurs, unions professionnelles, organisations syndicales, organismes de formation, réseaux d'information, des outils d'observation et de production statistique, permettant de suivre, au plan quantitatif et qualitatif, les actions engagées en matière d'emploi, et notamment, d'emploi des jeunes.
Cette dernière action est naturellement plus particulièrement de la responsabilité de l'État, et en l'occurrence, de mes services, qui s'appuieront notamment, sur les cellules économiques régionales, afin d'élaborer des tableaux de bord permanents sur l'évolution des emplois et des qualifications des jeunes.
Cela m'amène à préciser que, dans cette affaire, le Ministère de l'Équipement ne se cantonnera pas dans un rôle de donneur de conseils et de "mouche du coche". Il entend au contraire participer pleinement au dispositif, en y impliquant son réseau de compétences et ses services, tant au niveau de l'administration centrale qu'aux niveaux déconcentrés, en relation étroite avec les services du Ministère de l'Éducation Nationale et ceux du ministère de l'Emploi.
L'implication des services de l'Équipement concerne non seulement l'élaboration des politiques d'emploi et de formation dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, avec le souci de répondre aux besoins des décideurs politiques ainsi que des partenaires sociaux, mais aussi l'ensemble des autres actions que je viens d'énoncer.
Ainsi, une enveloppe de crédits sera débloquée pour l'information économique. J'ai également demandé à mes services de relayer dans l'information qu'ils diffusent, les actions conduites en faveur de la formation des jeunes et je prévois, dans ce cadre, de mobiliser les directions régionales et départementales de l'équipement.
Les Directions régionales de l'Équipement recevront à cet effet des orientations de travail précises, et je compte réunir prochainement les Directeurs régionaux de l'Équipement pour en discuter avec eux.
Elles veilleront à faciliter les initiatives d'information et de communication auprès du public, des jeunes scolarisés, des parents d'élèves, des enseignants et des conseillers d'orientation.
Elles contribueront à la promotion des métiers du BTP par des actions de sensibilisation et d'information sur les grands projets d'infrastructures et d'équipements publics au travers de forums " métiers " et d'expositions, de journées " portes ouvertes ", de visites de chantiers.
Les Directions régionales de l'Équipement sont en outre les interlocuteurs naturels des Régions, lesquelles sont, vous le savez, particulièrement concernées par les questions de la formation. Elles auront de ce fait à jouer un rôle actif, avec les autres services de l'État concernés, dans l'élaboration des plans d'action locaux que je viens d'évoquer, l'objectif étant ici d'être en capacité de pouvoir mettre en place plusieurs de ces plans d'ici l'échéance de la rentrée de Septembre et d'en faire une expérimentation en vraie grandeur.
Je souligne, -c'est à mes yeux très important-, que le protocole d'accord que nous paraphons aujourd'hui se situe de manière tout à fait explicite dans un cadre pluriannuel. C'est dire qu'il a vocation à être adapté, en fonction de l'évolution de la situation, des résultats obtenus, des expériences, à évoluer et à s'enrichir d'idées et de concours nouveaux.
Je propose, si chacun des signataires en est d'accord, que dans le cadre des modalités de travail ainsi définies, nous fassions le point fin Septembre, début Octobre, en y associant le ministère de l'Emploi et celui de l'Éducation Nationale, et que nous prenions alors si nécessaire de nouvelles initiatives, par exemple sur l'importante question du dimensionnement de l'offre de formation, dès lors que celle-ci s'avérerait insuffisante.
La signature de ce protocole va être sans attendre relayée par une campagne de communication, visant notamment à faire connaître concrètement aux jeunes et à l'ensemble des partenaires, éducatifs et professionnels, les besoins et les possibilités d'accueil du secteur de la construction.
De manière générale, -et je crois que les devoirs qui sont les nôtres à l'égard de la jeune génération, en même temps que les enjeux propres du secteur du BTP le justifient pleinement- j'entends être particulièrement attentif à ce que les engagements que nous prenons aujourd'hui soient suivis d'effets.
Je sais que c'est là -et je m'en réjouis-, l'état d'esprit de chacun des signataires de ce protocole. Je compte donc sur les efforts de chacun pour contribuer activement à relever les défis qui nous sont aujourd'hui posés.
De ce point de vue, je tiens à saluer le rôle important joué, au sein de la profession, par le comité central de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA BTP) et tout le travail accompli sur le terrain, au travers de son réseau de structures paritaires largement décentralisées, pour promouvoir auprès des jeunes l'apprentissage et apporter ainsi sa contribution au renforcement des niveaux de qualification.
C'est dans cette voie que tous ensemble nous devons nous attacher à progresser.
Vous savez d'ailleurs combien cette question de l'emploi me tient à cur, et je souhaite pouvoir prendre très prochainement une initiative semblable à celle-ci dans le secteur du transport.
Il y va de l'intérêt des jeunes, de l'ensemble des salariés, et aussi de la bonne santé des entreprises, qui doivent mieux que jamais être, dans chacun de ces secteurs, en capacité de regarder l'avenir avec confiance.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 13 mars 2000)