Texte intégral
Je vous souhaite la bienvenue au ministère des Affaires étrangères et en particulier dans ces lieux qui sont, depuis toujours, ceux de la Coopération française. Les grandes conférences qui se tiennent en ce moment à Paris nous donnent l'occasion d'être présents ensemble pour signer cette convention.
Je salue Jorge Bermudes, le directeur de l'Ecole nationale de Santé publique, ainsi que ses collègues brésiliens.
Je salue également Peter Piot et ses collaborateurs d'ONUSIDA. Nous nous connaissons bien, et c'est toujours un plaisir de nous retrouver pour agir ensemble contre cette terrible maladie qu'est le sida.
Comme nous serons trois à signer, nous sommes trois à dire quelques mots, ce qui nous oblige à être brefs. Je voudrais donc souligner simplement trois raisons que nous avons de nous réjouir de la signature de cette convention.
La première raison est que la thématique centrale de cette convention est l'accès aux soins dans les pays du Sud. La France et le Brésil, avec l'appui d'ONUSIDA, ont été à la pointe du plaidoyer en faveur d'une approche globale de la lutte contre le sida qui intègre l'accès aux soins aux côtés de la prévention et du dépistage. Il est nécessaire que nous continuions à être actifs ensemble dans cette approche, pour convaincre ceux de nos partenaires qui sont encore réticents devant cette logique, car il n'y aura pas de progrès réellement efficace en dehors d'elle.
La deuxième raison est que le réseau qui a produit cette réflexion est constitué pour près de la moitié par des chercheurs de pays du Sud, dont près de 20 % de pays d'Afrique subsaharienne. Sur ce thème, comme pour la lutte globale contre la pandémie du sida, il n'y a pas d'autre solution qu'une "coalition" de tous les acteurs de tous les pays. C'est ce que j'ai cherché à faire comprendre dans un article que j'ai rédigé avec mon collègue Jean-François Mattei, le ministre de la Santé, et qui sera publié demain dans la presse française.
La troisième raison est que la politique nationale du Brésil en matière de lutte contre le sida illustre cette démarche de façon exemplaire. C'est l'Ecole nationale de Santé publique du Brésil qui est l'animateur de ce réseau. Votre pays, Monsieur le Professeur, est un pionnier dans la conception et la mise en uvre d'une politique globale de lutte contre le sida, y compris avec la production nationale de médicaments génériques. La France a déjà de nombreuses coopérations de très haut niveau avec le Brésil et je suis particulièrement sensible au rôle d'animateur que vous assumez dans cette coopération internationale.
Pour ces trois raisons, je suis heureux de signer la convention qui est devant nous au nom du gouvernement français
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juillet 2003)
Je salue Jorge Bermudes, le directeur de l'Ecole nationale de Santé publique, ainsi que ses collègues brésiliens.
Je salue également Peter Piot et ses collaborateurs d'ONUSIDA. Nous nous connaissons bien, et c'est toujours un plaisir de nous retrouver pour agir ensemble contre cette terrible maladie qu'est le sida.
Comme nous serons trois à signer, nous sommes trois à dire quelques mots, ce qui nous oblige à être brefs. Je voudrais donc souligner simplement trois raisons que nous avons de nous réjouir de la signature de cette convention.
La première raison est que la thématique centrale de cette convention est l'accès aux soins dans les pays du Sud. La France et le Brésil, avec l'appui d'ONUSIDA, ont été à la pointe du plaidoyer en faveur d'une approche globale de la lutte contre le sida qui intègre l'accès aux soins aux côtés de la prévention et du dépistage. Il est nécessaire que nous continuions à être actifs ensemble dans cette approche, pour convaincre ceux de nos partenaires qui sont encore réticents devant cette logique, car il n'y aura pas de progrès réellement efficace en dehors d'elle.
La deuxième raison est que le réseau qui a produit cette réflexion est constitué pour près de la moitié par des chercheurs de pays du Sud, dont près de 20 % de pays d'Afrique subsaharienne. Sur ce thème, comme pour la lutte globale contre la pandémie du sida, il n'y a pas d'autre solution qu'une "coalition" de tous les acteurs de tous les pays. C'est ce que j'ai cherché à faire comprendre dans un article que j'ai rédigé avec mon collègue Jean-François Mattei, le ministre de la Santé, et qui sera publié demain dans la presse française.
La troisième raison est que la politique nationale du Brésil en matière de lutte contre le sida illustre cette démarche de façon exemplaire. C'est l'Ecole nationale de Santé publique du Brésil qui est l'animateur de ce réseau. Votre pays, Monsieur le Professeur, est un pionnier dans la conception et la mise en uvre d'une politique globale de lutte contre le sida, y compris avec la production nationale de médicaments génériques. La France a déjà de nombreuses coopérations de très haut niveau avec le Brésil et je suis particulièrement sensible au rôle d'animateur que vous assumez dans cette coopération internationale.
Pour ces trois raisons, je suis heureux de signer la convention qui est devant nous au nom du gouvernement français
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juillet 2003)