Texte intégral
Q- V. Lecasble-. Vous l'avez entendu pendant le journal, les cheminots sont en grève, une fois de plus pour un problème de modernisation du fret. Il faut le faire et ils ne veulent pas.
R - "Ce qui est étonnant, c'est que cette grève porte sur le fret mais que ce sont les passagers qui sont pris en otages. Et on a le sentiment qu'il y a un peu une exception ferroviaire en France, parce que c'est le secteur public dans lequel il y a le plus de grèves et dans des proportions assez ahurissantes. Et en revanche, il faut constater, et c'est un vrai progrès, que dans beaucoup de services publics, ça se passe de mieux en mieux, et on passe à une culture de la négociation. C'est celle que j'essaye de promouvoir aujourd'hui vis-à-vis des organisations syndicales. Soyons modernes et être moderne, qu'est-ce que c'est ? C'est des relations transactionnelles, donnant-donnant, on négocie, on essaye de prévenir le conflit, et on avance de cette façon."
Q-Avec une sorte de service minimum, vous appelleriez cela ainsi ou pas ?
R - "Je crois que c'est surtout le service obligatoire de la négociation républicaine. Il faut que, dans le service public comme dans les entreprises, on apprenne de plus en plus à bâtir des accords. On n'est pas toujours d'accord au démarrage, mais ensuite, on évolue, on discute, on transige et on prend une décision en commun, ou alors il y a échec des négociations, ce qui est aussi possible. Mais il faut vraiment introduire dans la fonction publique cette culture de la négociation. Cela fait partie des sujets que je vais d'ailleurs aborder avec les syndicats dans les jours qui viennent."
Q-Voilà, alors justement, vous êtes là visiblement pour discuter, beaucoup, beaucoup de discussions. Ce mot de "modernisation" à la bouche... vous êtes là pour moderniser cette fonction publique qui n'en a pas spécialement envie. Beaucoup de sujets dans les jours qui viennent : la mobilité des carrières, la déontologie, les emplois précaires et puis les carrières longues aussi. J.-P. Raffarin vous a demandé de transposer au public ce qui existe déjà dans le privé. Vous devez avoir bouclé cela avant le mois de juin.
R - "Vous avez dit "la fonction publique n'a pas envie de modernisation". C'est faux. Les fonctionnaires ont envie de modernisation. Et bien souvent, ils sont enfermés dans des carcans juridiques qui datent de Mathusalem, et dont ils souffrent. Ce que je veux, c'est justement libérer les fonctionnaires pour la dynamique de carrière, pour la mobilité professionnelle, pour pouvoir changer de métier. Par exemple, un enseignant qui a envie de faire une deuxième carrière, tout cela n'est pas possible aujourd'hui."
Q-Que peut-il faire comme deuxième carrière l'enseignant ?
R - "Aujourd'hui, c'est vraiment très très difficile. Et donc, si on veut qu'un enseignant, qui a 45 ans, et qui ne veut plus voir d'élèves - parce qu'il en a marre - fasse un autre métier, il faut le former. Et là aussi, c'est un vrai chantier, c'est la formation-passerelle, la formation qui permet de faire un autre métier dans la fonction publique. Donc, la fonction publique, c'est un ensemble de tuyaux d'orgue, extrêmement contraignants pour les fonctionnaires eux-mêmes, mais également pour le service public. Et il faut libérer toutes ces énergies pour qu'elles puissent s'exprimer beaucoup mieux et cela fait partir du chantier "Loi d'orientation sur la fonction publique", qui sera présentée au Parlement avant la fin de l'année."
Q-J.-P. Raffarin vous a demandé, pour ceux qui veulent partir avant 60 ans et qui ont commencé à travailler très jeunes, avant fin juin vous allez tenir les délais, vous avez rencontré déjà les syndicats ?
R - "Oui, c'est justice de pouvoir tenir compte de la situation de fonctionnaires qui aujourd'hui sont en activité mais qui ont commencé à travailler à 14 ans, à 15 ans, à 16 ans, bien souvent dans le secteur privé. Et le Premier ministre, à juste titre, a considéré qu'il fallait trouver une solution pour ces carrières longues. Je vais donc négocier avec les syndicats qui le souhaitent bien sûr. Ceux qui ne veulent pas négocier..."
Q-Qui ne veut pas négocier ?
R - "Je crois que tout le monde aujourd'hui a envie de choses concrètes. Mais il y a..."
Q-Oui mais justement sur les salaires, vous avez dit : novembre... vous n'avez pas beaucoup de marge de manoeuvre quand même pour tout cela ?
R - "Vous avez vu que la croissance repart et c'est important de voir que notre société, notre économie sont tout à fait capables de redémarrer. A un moment, il faudra se poser la question du partage de cette croissance. Et c'est la raison pour laquelle j'ai proposé aux organisations syndicales de fixer le rendez-vous de la négociation rémunération à l'automne, à un moment où nous y verrons plus clair sur les marges de manoeuvre."
Q-Vous dites que l'accélération de la croissance peut permettre de redonner du grain à moudre, parce qu'on sait que vous n'avez pas un sou pour l'instant ?
R - "Je pense que c'est intéressant de négocier lorsqu'on a des perspectives de croissance que lorsque, comme aujourd'hui, on a surtout des nécessités d'équilibre budgétaire. Et les syndicats l'ont d'ailleurs bien compris puisqu'ils n'ont pas critiqué cette proposition de fixer au mois de novembre les négociations salariales."
Q-Mais le budget 2005 pour l'instant, cela ne se passe pas très bien. On parle de mobilité entre les ministères etc. Bercy donne l'exemple mais il y a des grèves, et puis, dans les autres ministères, personne n'a l'air de vouloir faire d'efforts.
R - "L'effort essentiel, aujourd'hui, c'est celui de tous les Français, c'est celui de la croissance. Nous devons redevenir un pays à croissance soutenue, c'est-à-dire, 3 % si possible. On voit donc que les efforts que nous avons faits au Gouvernement, libèrent les énergies, les entreprises. L'ensemble des acteurs économiques aujourd'hui reprennent confiance. La confiance est de retour, et c'est l'action du Gouvernement. C'est pour cela que, quand on voit aujourd'hui ce "cartel des non", qui va du PS aux deux extrêmes, et qui n'a rien à proposer, qui est obligé de courir après le vote gay ou d'autres votes corporatistes..."
Q-Vous êtes pour le mariage gay, vous en parlez ?
R - "... pour essayer de rattraper des voix. Je suis quand même consterné de voir à quel point le PS, aujourd'hui, n'a plus d'idées. Il est en panne sèche d'idées et la seule idée qu'il a, c'est le vote sanction, c'est-à-dire un vote- démission : je ne propose plus, je n'ai plus de perspective pour mon pays parce que la seule chose que je veux..."
Q-Si, il propos des choses : il propose le mariage gay, l'adoption par les couples homosexuels, des tas de choses...
R - "Si le seul programme, aujourd'hui, du PS, c'est le mariage gay, je crois qu'il y a quand même quelques soucis à se faire sur ce parti qui, semble-t-il, prétend gouverner la France !"
Q-Hier, la Commission européenne a intégré cette notion de "service public" dans la Constitution européenne pour laquelle on va faire un référendum. Vous êtes d'accord avec le référendum ?
R - "Là aussi, autre paradoxe du PS, c'est qu'il n'a pas pris position sur la Constitution Giscard, or c'est cette Constitution qui va enfin donner un statut aux services publics en Europe. Donc, il faudrait que les socialistes vraiment se posent des bonnes questions au lieu de se poser de mauvaises questions."
Q-Faut-il un référendum?
R - "Pour ce qui concerne le référendum, nous sommes, nous, à l'UMP - et c'est cela qui est très important, et je me suis beaucoup battu pour cela - dans un parti démocratique. Chacun peut s'exprimer. Et il y a des positions différentes. Et là..."
Q-Alors, exprimez-vous...
R - "L'UMP a voté au conseil national - et j'étais membre du conseil national, je suis membre du conseil national - en faveur d'un référendum sur la Constitution. Donc, j'appartiens à ce parti, et en tant que militant de ce parti, évidemment, j'approuve cette décision à laquelle A. Juppé a donné sa marque et je pense qu'il a bien fait de tenir compte d'une aspiration, qui est aussi une aspiration populaire. Les gens veulent s'exprimer."
Q-Et si à l'automne, c'est N. Sarkozy qui remporte la majorité des voix, vous y souscrirez également ?
R - "Ce parti a des règles démocratiques. C'est la première fois qu'on peut vraiment choisir, à la fois, des options politiques et le président. Cela aura lieu aux mois d'octobre-novembre. Pour l'instant, il n'y a pas de candidat déclaré. Donc vous évoquez..."
Q-Si, il y a N. Dupont-Aignan.
R - "... [N. Sarkozy] qui jusqu'à présent n'a pas déclaré sa candidature."
Q-Souhaitez-vous la candidature de N. Sarkozy ?
R - "Je souhaite surtout que l'UMP soit une grande formation, très pluraliste, et c'est la raison pour laquelle je me bats pour qu'il y ait des sensibilités à l'intérieur de l'UMP et que ces sensibilités. C'est un vrai pari de modernité, c'est que les sensibilités puissent s'exprimer au sein de l'UMP et que l'UMP soit à l'image du peuple français. Le peuple français est divers, eh bien nous aussi on est divers."
Q-Combien de sensibilités vous pensez que ce serait bien ?
R - "... Et donc, il y a des règles qui sont prévues par les statuts. On verra bien..."
Q-On saura quand ?
R - "... au moment du congrès, de la diversité qui sera tenue à l'automne."
Q-Donc, ça ne sera pas avant l'automne les sensibilités, on le saura à ce moment-là.
R - "Ca sera avant la fin de l'année en tout cas."
Q-Tout à l'heure, je reçois B. Meheut, le pdg de Canal +. Vous avez une question à lui poser ?
R - "On va lui poser la question suivante : ses pronostics pour Monaco-Porto."
Q-Et le vôtre ?
R- "On va dire : 4-0 pour Monaco"
4-0 pour Monaco, carrément ! Je vois les mains qui se lèvent dans le studio, puisque RMC, c'est juste l'étage en-dessous, et qu'on est tous à fond derrière Monaco. Merci d'avoir été avec nous."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14mai 2004)
R - "Ce qui est étonnant, c'est que cette grève porte sur le fret mais que ce sont les passagers qui sont pris en otages. Et on a le sentiment qu'il y a un peu une exception ferroviaire en France, parce que c'est le secteur public dans lequel il y a le plus de grèves et dans des proportions assez ahurissantes. Et en revanche, il faut constater, et c'est un vrai progrès, que dans beaucoup de services publics, ça se passe de mieux en mieux, et on passe à une culture de la négociation. C'est celle que j'essaye de promouvoir aujourd'hui vis-à-vis des organisations syndicales. Soyons modernes et être moderne, qu'est-ce que c'est ? C'est des relations transactionnelles, donnant-donnant, on négocie, on essaye de prévenir le conflit, et on avance de cette façon."
Q-Avec une sorte de service minimum, vous appelleriez cela ainsi ou pas ?
R - "Je crois que c'est surtout le service obligatoire de la négociation républicaine. Il faut que, dans le service public comme dans les entreprises, on apprenne de plus en plus à bâtir des accords. On n'est pas toujours d'accord au démarrage, mais ensuite, on évolue, on discute, on transige et on prend une décision en commun, ou alors il y a échec des négociations, ce qui est aussi possible. Mais il faut vraiment introduire dans la fonction publique cette culture de la négociation. Cela fait partie des sujets que je vais d'ailleurs aborder avec les syndicats dans les jours qui viennent."
Q-Voilà, alors justement, vous êtes là visiblement pour discuter, beaucoup, beaucoup de discussions. Ce mot de "modernisation" à la bouche... vous êtes là pour moderniser cette fonction publique qui n'en a pas spécialement envie. Beaucoup de sujets dans les jours qui viennent : la mobilité des carrières, la déontologie, les emplois précaires et puis les carrières longues aussi. J.-P. Raffarin vous a demandé de transposer au public ce qui existe déjà dans le privé. Vous devez avoir bouclé cela avant le mois de juin.
R - "Vous avez dit "la fonction publique n'a pas envie de modernisation". C'est faux. Les fonctionnaires ont envie de modernisation. Et bien souvent, ils sont enfermés dans des carcans juridiques qui datent de Mathusalem, et dont ils souffrent. Ce que je veux, c'est justement libérer les fonctionnaires pour la dynamique de carrière, pour la mobilité professionnelle, pour pouvoir changer de métier. Par exemple, un enseignant qui a envie de faire une deuxième carrière, tout cela n'est pas possible aujourd'hui."
Q-Que peut-il faire comme deuxième carrière l'enseignant ?
R - "Aujourd'hui, c'est vraiment très très difficile. Et donc, si on veut qu'un enseignant, qui a 45 ans, et qui ne veut plus voir d'élèves - parce qu'il en a marre - fasse un autre métier, il faut le former. Et là aussi, c'est un vrai chantier, c'est la formation-passerelle, la formation qui permet de faire un autre métier dans la fonction publique. Donc, la fonction publique, c'est un ensemble de tuyaux d'orgue, extrêmement contraignants pour les fonctionnaires eux-mêmes, mais également pour le service public. Et il faut libérer toutes ces énergies pour qu'elles puissent s'exprimer beaucoup mieux et cela fait partir du chantier "Loi d'orientation sur la fonction publique", qui sera présentée au Parlement avant la fin de l'année."
Q-J.-P. Raffarin vous a demandé, pour ceux qui veulent partir avant 60 ans et qui ont commencé à travailler très jeunes, avant fin juin vous allez tenir les délais, vous avez rencontré déjà les syndicats ?
R - "Oui, c'est justice de pouvoir tenir compte de la situation de fonctionnaires qui aujourd'hui sont en activité mais qui ont commencé à travailler à 14 ans, à 15 ans, à 16 ans, bien souvent dans le secteur privé. Et le Premier ministre, à juste titre, a considéré qu'il fallait trouver une solution pour ces carrières longues. Je vais donc négocier avec les syndicats qui le souhaitent bien sûr. Ceux qui ne veulent pas négocier..."
Q-Qui ne veut pas négocier ?
R - "Je crois que tout le monde aujourd'hui a envie de choses concrètes. Mais il y a..."
Q-Oui mais justement sur les salaires, vous avez dit : novembre... vous n'avez pas beaucoup de marge de manoeuvre quand même pour tout cela ?
R - "Vous avez vu que la croissance repart et c'est important de voir que notre société, notre économie sont tout à fait capables de redémarrer. A un moment, il faudra se poser la question du partage de cette croissance. Et c'est la raison pour laquelle j'ai proposé aux organisations syndicales de fixer le rendez-vous de la négociation rémunération à l'automne, à un moment où nous y verrons plus clair sur les marges de manoeuvre."
Q-Vous dites que l'accélération de la croissance peut permettre de redonner du grain à moudre, parce qu'on sait que vous n'avez pas un sou pour l'instant ?
R - "Je pense que c'est intéressant de négocier lorsqu'on a des perspectives de croissance que lorsque, comme aujourd'hui, on a surtout des nécessités d'équilibre budgétaire. Et les syndicats l'ont d'ailleurs bien compris puisqu'ils n'ont pas critiqué cette proposition de fixer au mois de novembre les négociations salariales."
Q-Mais le budget 2005 pour l'instant, cela ne se passe pas très bien. On parle de mobilité entre les ministères etc. Bercy donne l'exemple mais il y a des grèves, et puis, dans les autres ministères, personne n'a l'air de vouloir faire d'efforts.
R - "L'effort essentiel, aujourd'hui, c'est celui de tous les Français, c'est celui de la croissance. Nous devons redevenir un pays à croissance soutenue, c'est-à-dire, 3 % si possible. On voit donc que les efforts que nous avons faits au Gouvernement, libèrent les énergies, les entreprises. L'ensemble des acteurs économiques aujourd'hui reprennent confiance. La confiance est de retour, et c'est l'action du Gouvernement. C'est pour cela que, quand on voit aujourd'hui ce "cartel des non", qui va du PS aux deux extrêmes, et qui n'a rien à proposer, qui est obligé de courir après le vote gay ou d'autres votes corporatistes..."
Q-Vous êtes pour le mariage gay, vous en parlez ?
R - "... pour essayer de rattraper des voix. Je suis quand même consterné de voir à quel point le PS, aujourd'hui, n'a plus d'idées. Il est en panne sèche d'idées et la seule idée qu'il a, c'est le vote sanction, c'est-à-dire un vote- démission : je ne propose plus, je n'ai plus de perspective pour mon pays parce que la seule chose que je veux..."
Q-Si, il propos des choses : il propose le mariage gay, l'adoption par les couples homosexuels, des tas de choses...
R - "Si le seul programme, aujourd'hui, du PS, c'est le mariage gay, je crois qu'il y a quand même quelques soucis à se faire sur ce parti qui, semble-t-il, prétend gouverner la France !"
Q-Hier, la Commission européenne a intégré cette notion de "service public" dans la Constitution européenne pour laquelle on va faire un référendum. Vous êtes d'accord avec le référendum ?
R - "Là aussi, autre paradoxe du PS, c'est qu'il n'a pas pris position sur la Constitution Giscard, or c'est cette Constitution qui va enfin donner un statut aux services publics en Europe. Donc, il faudrait que les socialistes vraiment se posent des bonnes questions au lieu de se poser de mauvaises questions."
Q-Faut-il un référendum?
R - "Pour ce qui concerne le référendum, nous sommes, nous, à l'UMP - et c'est cela qui est très important, et je me suis beaucoup battu pour cela - dans un parti démocratique. Chacun peut s'exprimer. Et il y a des positions différentes. Et là..."
Q-Alors, exprimez-vous...
R - "L'UMP a voté au conseil national - et j'étais membre du conseil national, je suis membre du conseil national - en faveur d'un référendum sur la Constitution. Donc, j'appartiens à ce parti, et en tant que militant de ce parti, évidemment, j'approuve cette décision à laquelle A. Juppé a donné sa marque et je pense qu'il a bien fait de tenir compte d'une aspiration, qui est aussi une aspiration populaire. Les gens veulent s'exprimer."
Q-Et si à l'automne, c'est N. Sarkozy qui remporte la majorité des voix, vous y souscrirez également ?
R - "Ce parti a des règles démocratiques. C'est la première fois qu'on peut vraiment choisir, à la fois, des options politiques et le président. Cela aura lieu aux mois d'octobre-novembre. Pour l'instant, il n'y a pas de candidat déclaré. Donc vous évoquez..."
Q-Si, il y a N. Dupont-Aignan.
R - "... [N. Sarkozy] qui jusqu'à présent n'a pas déclaré sa candidature."
Q-Souhaitez-vous la candidature de N. Sarkozy ?
R - "Je souhaite surtout que l'UMP soit une grande formation, très pluraliste, et c'est la raison pour laquelle je me bats pour qu'il y ait des sensibilités à l'intérieur de l'UMP et que ces sensibilités. C'est un vrai pari de modernité, c'est que les sensibilités puissent s'exprimer au sein de l'UMP et que l'UMP soit à l'image du peuple français. Le peuple français est divers, eh bien nous aussi on est divers."
Q-Combien de sensibilités vous pensez que ce serait bien ?
R - "... Et donc, il y a des règles qui sont prévues par les statuts. On verra bien..."
Q-On saura quand ?
R - "... au moment du congrès, de la diversité qui sera tenue à l'automne."
Q-Donc, ça ne sera pas avant l'automne les sensibilités, on le saura à ce moment-là.
R - "Ca sera avant la fin de l'année en tout cas."
Q-Tout à l'heure, je reçois B. Meheut, le pdg de Canal +. Vous avez une question à lui poser ?
R - "On va lui poser la question suivante : ses pronostics pour Monaco-Porto."
Q-Et le vôtre ?
R- "On va dire : 4-0 pour Monaco"
4-0 pour Monaco, carrément ! Je vois les mains qui se lèvent dans le studio, puisque RMC, c'est juste l'étage en-dessous, et qu'on est tous à fond derrière Monaco. Merci d'avoir été avec nous."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14mai 2004)