Texte intégral
Je suis sensible à la demande de la délégation de cette rencontre, et satisfait d'apprendre que cette délégation va rencontrer toutes les composantes politiques à l'Assemblée nationale.
Pour le Parti Socialiste, il ne s'agit pas de faire pression sur le gouvernement parce que nous sommes dans l'opposition et parce que le gouvernement aurait soutenu Gaston Flosse. Nous défendons des principes, des valeurs et des règles et au-delà des relations que nous pouvons avoir avec les représentants de la majorité plurielle de Polynésie, si nous nous sommes engagés si loin c'est pour qu'il puisse y avoir retour des polynésiens aux urnes.
Quant un vote est intervenu par un mode de scrutin déjà contestable et qu'il a produit une majorité, mais pas celle qui était prévue ou souhaitée par le gouvernement central, quand les polynésiens se sont exprimés comme ils l'ont fait le 23 mai dernier, nous considérons que c'est le respect de ce vote qui doit être la règle du comportement des uns et des autres. Comme cette règle n'a pas été respectée, qu'il y a eu des pressions et des manoeuvres, et comme il y a un doute sur qui doit représenter les polynésiens, nous considérons que la seule manière de clarifier la situation, c'est de dissoudre l'assemblée polynésienne.
A ce moment là, les polynésiens pourront eux- mêmes, par le même mode de scrutin, librement choisir leurs représentants et leur gouvernement. C'est en cela que nous soutenons la démarche de cette délégation. Depuis des semaines nous interpellons le Président de la République pour qu'il prenne cette décision. Pour avoir, avec l'ensemble des responsables de l'opposition, demandé une rencontre au Président de la République et constatant qu'il n'y a aucune réponse à notre démarche, je veux redire ici que nous sommes disponible à tout moment pour rencontrer le Président de la République, et faire en sorte que la seule solution possible, de dissoudre l'Assemblée polynésienne, intervienne dans les meilleurs délais.
Le Parti socialiste n'est pas là pour capter un mécontentement, une colère ou une frustation, nous sommes là pour donner la parole aux polynésiens.
Nous avons des relations simples et claires avec une formation polynésienne, nous avons signé un contrat une alliance qui nous permet de donner notre soutien pour une élection. Nous le faisons dans la transparence, la clarté, et il semble que nous n'ayons pas la même conception que Monsieur Flosse.
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 3 novembre 2004)
J'ai reçu une nouvelle fois ce matin, une délégation de forces polynésiennes conduite par Oscar Temaru.
Nous avons toujours soutenu la démarche des Polynésiens pour la dissolution de l'Assemblée, issue du vote du 23 mai. Pas par esprit partisan, mais dans l'espoir de l'apaisement d'un conflit qui n'aurait pas dû éclater.
Le gouvernement aujourd'hui affirme ouvrir un processus de dialogue. Nous prenons acte de cette étape nécessaire. Ce qui importe, pour nous, maintenant c'est le résultat et pas seulement pour permettre de sauver la face à certains.
Une conclusion à cette crise est indispensable, et son issue doit être rapide, au plus tard en fin de cette semaine ou au début de semaine prochaine, pas au-delà.
Je veux croire à un espoir d'aboutir.
Pour le Parti socialiste, la seule issue possible c'est l'organisation d'élections générales en Polynésie, et cela avant février.
La discussion doit servir à arrêter les modalités de ces nouvelles élections dans toute la Polynésie.
Quant à la question du mode de scrutin, nous n'avons pas à le juger aujourd'hui, nous l'avons fait en son temps. Si ce mode de scrutin est un moyen de retarder les élections, je dis alors que cela devient une tactique. Cette question est aujourd'hui secondaire. Ce qui importe pour le Parti socialiste, c'est l'organisation d'élections générales, avant février prochain et dans la transparence pour les Polynésiens.
Oscar Temaru a pris l'engagement d'aller au bout du processus de dialogue et de ne rien dire avant la fin.
Je salue cet esprit de responsabilité.
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 24 novembre 2004)
Pour le Parti Socialiste, il ne s'agit pas de faire pression sur le gouvernement parce que nous sommes dans l'opposition et parce que le gouvernement aurait soutenu Gaston Flosse. Nous défendons des principes, des valeurs et des règles et au-delà des relations que nous pouvons avoir avec les représentants de la majorité plurielle de Polynésie, si nous nous sommes engagés si loin c'est pour qu'il puisse y avoir retour des polynésiens aux urnes.
Quant un vote est intervenu par un mode de scrutin déjà contestable et qu'il a produit une majorité, mais pas celle qui était prévue ou souhaitée par le gouvernement central, quand les polynésiens se sont exprimés comme ils l'ont fait le 23 mai dernier, nous considérons que c'est le respect de ce vote qui doit être la règle du comportement des uns et des autres. Comme cette règle n'a pas été respectée, qu'il y a eu des pressions et des manoeuvres, et comme il y a un doute sur qui doit représenter les polynésiens, nous considérons que la seule manière de clarifier la situation, c'est de dissoudre l'assemblée polynésienne.
A ce moment là, les polynésiens pourront eux- mêmes, par le même mode de scrutin, librement choisir leurs représentants et leur gouvernement. C'est en cela que nous soutenons la démarche de cette délégation. Depuis des semaines nous interpellons le Président de la République pour qu'il prenne cette décision. Pour avoir, avec l'ensemble des responsables de l'opposition, demandé une rencontre au Président de la République et constatant qu'il n'y a aucune réponse à notre démarche, je veux redire ici que nous sommes disponible à tout moment pour rencontrer le Président de la République, et faire en sorte que la seule solution possible, de dissoudre l'Assemblée polynésienne, intervienne dans les meilleurs délais.
Le Parti socialiste n'est pas là pour capter un mécontentement, une colère ou une frustation, nous sommes là pour donner la parole aux polynésiens.
Nous avons des relations simples et claires avec une formation polynésienne, nous avons signé un contrat une alliance qui nous permet de donner notre soutien pour une élection. Nous le faisons dans la transparence, la clarté, et il semble que nous n'ayons pas la même conception que Monsieur Flosse.
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 3 novembre 2004)
J'ai reçu une nouvelle fois ce matin, une délégation de forces polynésiennes conduite par Oscar Temaru.
Nous avons toujours soutenu la démarche des Polynésiens pour la dissolution de l'Assemblée, issue du vote du 23 mai. Pas par esprit partisan, mais dans l'espoir de l'apaisement d'un conflit qui n'aurait pas dû éclater.
Le gouvernement aujourd'hui affirme ouvrir un processus de dialogue. Nous prenons acte de cette étape nécessaire. Ce qui importe, pour nous, maintenant c'est le résultat et pas seulement pour permettre de sauver la face à certains.
Une conclusion à cette crise est indispensable, et son issue doit être rapide, au plus tard en fin de cette semaine ou au début de semaine prochaine, pas au-delà.
Je veux croire à un espoir d'aboutir.
Pour le Parti socialiste, la seule issue possible c'est l'organisation d'élections générales en Polynésie, et cela avant février.
La discussion doit servir à arrêter les modalités de ces nouvelles élections dans toute la Polynésie.
Quant à la question du mode de scrutin, nous n'avons pas à le juger aujourd'hui, nous l'avons fait en son temps. Si ce mode de scrutin est un moyen de retarder les élections, je dis alors que cela devient une tactique. Cette question est aujourd'hui secondaire. Ce qui importe pour le Parti socialiste, c'est l'organisation d'élections générales, avant février prochain et dans la transparence pour les Polynésiens.
Oscar Temaru a pris l'engagement d'aller au bout du processus de dialogue et de ne rien dire avant la fin.
Je salue cet esprit de responsabilité.
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 24 novembre 2004)