Texte intégral
Monsieur le Président (André DAGUIN)
Mesdames et messieurs les Directeurs généraux (Joël GANGNERY/Valérie LOBRY)
Messieurs les présidents des fédérations et syndicats professionnels,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Nous voici de nouveau réunis cette année pour l'inauguration d'Equip'hôtel, la plus belle vitrine internationale des métiers de l'hôtellerie, de la restauration et des collectivités. Cette 47ème édition restera cependant, j'en suis certain, dans les annales. Nous célébrons en effet le jubilé de ce salon, créé en novembre 1954 par Arthur WILLARD.
Un salon qui, dès l'origine, fut pour les professionnels l'occasion non seulement de réaliser des affaires, mais aussi de faire la fête. Il fallait donc une manifestation exceptionnelle pour ce cinquantenaire et c'est une très grande fierté pour moi de parrainer aujourd'hui " le plus grand buffet du monde ".
Mais revenons quelques instants sur Equip'hôtel, dont je viens de parcourir les allées. La performance, cette année encore, est au rendez-vous. Avec plus de 100 000 visiteurs attendus, cette manifestation se situe au 4ème rang des salons professionnels français. Ce salon est devenu une référence incontournable et je salue son retour dans Paris intra muros, qui permettra de faciliter son accessibilité et d'accroître son audience.
L'hôtellerie-restauration est aujourd'hui l'un des secteurs économiques les plus dynamiques et les plus prometteurs en terme d'emplois. Une étude du Conseil d'Analyse économique, publiée en juillet 2004, et intitulée " Productivité et emploi dans le tertiaire " estime ainsi qu'1,5 million d'emplois pourraient être créés en France dans les prochaines années dans ce secteur si nous parvenions à lever certains verrous.
C'est parce que le Gouvernement a pleinement conscience de ces potentialités qu'il s'est résolument engagé, avec les professionnels de la restauration, en faveur d'un abaissement du taux de TVA de 19,6% à 5,5%.
En attendant de pouvoir satisfaire cette attente, pour laquelle nous sommes suspendus à l'accord de nos partenaires européens, un dispositif de compensation, sous la forme d'une prime valable du 1er juillet 2004 au 31 décembre 2005, a été mis en place dans le cadre de la loi pour le soutien à la consommation et à l'investissement adoptée le 29 juillet 2004.
Cette prime permettra d'augmenter les plus basses rémunérations pour les aligner sur le SMIC.
Cette mesure s'est accompagnée d'un accord entre les partenaires sociaux, prévoyant notamment 5 jours de congés, la pérennisation des 39 heures, une hausse de l'effort des employeurs en matière de prévoyance ainsi que la suppression obligatoire du " SMIC hôtelier ". C'est une avancée sociale très significative, dont nous pouvons nous réjouir, qui permettra d'accroître l'attractivité de ce secteur en terme d'emplois.
L'autre grande priorité de mon Ministère concerne le Plan Qualité France. Initié lors du Comité interministériel du 9 septembre 2003, il entre maintenant dans sa phase de mise en uvre puisque les premières conventions avec les têtes de réseaux seront signées lors des secondes Assises du Tourisme, le 1er décembre prochain.
Le référentiel " Hotelcert ", élaboré par l'UMIH, les chambres de commerce et d'industrie, les professionnels du tourisme et la fédération nationale des comités départementaux de tourisme avec notre soutien entre parfaitement dans ce cadre. Au 1er août 2004, la démarche regroupe 112 hôtels certifiés, répartis dans 15 régions françaises.
Quelques mots, enfin, pour vous rappeler les nouvelles modalités de calcul de la taxe professionnelle des entreprises saisonnières. Désormais celle-ci se calcule en semaines et non plus en mois. Son champ d'application a par ailleurs été étendu aux cafés et discothèques.
Le décret du 28 mai 2004 pris en application de cette disposition prévoit qu'une activité a un caractère saisonnier lorsque la durée annuelle d'ouverture de l'établissement est comprise entre 12 et 41 semaines.
Cette durée d'ouverture peut-être fractionnée sur une ou plusieurs périodes, toute semaine commencée étant considérée comme entière. Cette nouvelle méthode de calcul, qui bénéficiera à l'activité économique locale, permettra aux entreprises de répondre à l'exigence de souplesse qui caractérise le secteur touristique.
Ainsi, un restaurateur souhaitant ouvrir son établissement pour les fêtes de Noël ne sera pas dans l'obligation de payer la taxe professionnelle sur un mois. L'ensemble des modifications s'applique aux impositions établies au titre de l'année 2005.
Voilà les éléments d'actualité sur lesquels il me paraissait important de revenir. Mais revenons maintenant à ce fabuleux buffet. Cette initiative est née en 1986 à l'instigation de Claude IZARD, président des " Cuisineries gourmandes ".
Le but était de faire connaître de manière originale la gastronomie des régions françaises mais aussi de transmettre l'identité culinaire particulièrement riche de nos terroirs.
En 2004, cette manifestation est placée sous le signe de l'union, puisqu'elle associe aux " Cuisineries gourmandes " les " restaurateurs de France ", dont je salue Francis ATTRAZIK, le dynamique président.
Je suis particulièrement heureux que ces deux champions soient aujourd'hui les animateurs de cet événement car, depuis plus de deux ans maintenant, mon ministère soutient sans faille leurs efforts pour promouvoir la qualité, le savoir-faire et l'authenticité.
Le plus grand buffet du monde est aussi pour moi l'occasion d'évoquer avec vous le projet d'une fête de la gastronomie, dont l'idée a été lancée le 9 septembre 2003 pour donner l'envie aux touristes de découvrir la richesse et la diversité de la gastronomie française.
Cette fête, nous vous la proposons. Elle ne pourra se faire que si les restaurateurs et les professionnels des métiers de bouche se l'approprient. Je compte donc sur votre mobilisation.
Il est temps maintenant d'ouvrir les festivités. Bravo encore à tous ceux qui ont participé, depuis plus d'un an, à la création de ce Buffet. Je laisserai le mot de la fin, sans jeu de mot, à BRILLAT-SAVARIN, référence obligée en la circonstance : " la cuisine est le plus ancien des arts parce qu'Adam naquit à jeun ".
Bon appétit à tous.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 24 novembre 2004)
Mesdames et messieurs les Directeurs généraux (Joël GANGNERY/Valérie LOBRY)
Messieurs les présidents des fédérations et syndicats professionnels,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Nous voici de nouveau réunis cette année pour l'inauguration d'Equip'hôtel, la plus belle vitrine internationale des métiers de l'hôtellerie, de la restauration et des collectivités. Cette 47ème édition restera cependant, j'en suis certain, dans les annales. Nous célébrons en effet le jubilé de ce salon, créé en novembre 1954 par Arthur WILLARD.
Un salon qui, dès l'origine, fut pour les professionnels l'occasion non seulement de réaliser des affaires, mais aussi de faire la fête. Il fallait donc une manifestation exceptionnelle pour ce cinquantenaire et c'est une très grande fierté pour moi de parrainer aujourd'hui " le plus grand buffet du monde ".
Mais revenons quelques instants sur Equip'hôtel, dont je viens de parcourir les allées. La performance, cette année encore, est au rendez-vous. Avec plus de 100 000 visiteurs attendus, cette manifestation se situe au 4ème rang des salons professionnels français. Ce salon est devenu une référence incontournable et je salue son retour dans Paris intra muros, qui permettra de faciliter son accessibilité et d'accroître son audience.
L'hôtellerie-restauration est aujourd'hui l'un des secteurs économiques les plus dynamiques et les plus prometteurs en terme d'emplois. Une étude du Conseil d'Analyse économique, publiée en juillet 2004, et intitulée " Productivité et emploi dans le tertiaire " estime ainsi qu'1,5 million d'emplois pourraient être créés en France dans les prochaines années dans ce secteur si nous parvenions à lever certains verrous.
C'est parce que le Gouvernement a pleinement conscience de ces potentialités qu'il s'est résolument engagé, avec les professionnels de la restauration, en faveur d'un abaissement du taux de TVA de 19,6% à 5,5%.
En attendant de pouvoir satisfaire cette attente, pour laquelle nous sommes suspendus à l'accord de nos partenaires européens, un dispositif de compensation, sous la forme d'une prime valable du 1er juillet 2004 au 31 décembre 2005, a été mis en place dans le cadre de la loi pour le soutien à la consommation et à l'investissement adoptée le 29 juillet 2004.
Cette prime permettra d'augmenter les plus basses rémunérations pour les aligner sur le SMIC.
Cette mesure s'est accompagnée d'un accord entre les partenaires sociaux, prévoyant notamment 5 jours de congés, la pérennisation des 39 heures, une hausse de l'effort des employeurs en matière de prévoyance ainsi que la suppression obligatoire du " SMIC hôtelier ". C'est une avancée sociale très significative, dont nous pouvons nous réjouir, qui permettra d'accroître l'attractivité de ce secteur en terme d'emplois.
L'autre grande priorité de mon Ministère concerne le Plan Qualité France. Initié lors du Comité interministériel du 9 septembre 2003, il entre maintenant dans sa phase de mise en uvre puisque les premières conventions avec les têtes de réseaux seront signées lors des secondes Assises du Tourisme, le 1er décembre prochain.
Le référentiel " Hotelcert ", élaboré par l'UMIH, les chambres de commerce et d'industrie, les professionnels du tourisme et la fédération nationale des comités départementaux de tourisme avec notre soutien entre parfaitement dans ce cadre. Au 1er août 2004, la démarche regroupe 112 hôtels certifiés, répartis dans 15 régions françaises.
Quelques mots, enfin, pour vous rappeler les nouvelles modalités de calcul de la taxe professionnelle des entreprises saisonnières. Désormais celle-ci se calcule en semaines et non plus en mois. Son champ d'application a par ailleurs été étendu aux cafés et discothèques.
Le décret du 28 mai 2004 pris en application de cette disposition prévoit qu'une activité a un caractère saisonnier lorsque la durée annuelle d'ouverture de l'établissement est comprise entre 12 et 41 semaines.
Cette durée d'ouverture peut-être fractionnée sur une ou plusieurs périodes, toute semaine commencée étant considérée comme entière. Cette nouvelle méthode de calcul, qui bénéficiera à l'activité économique locale, permettra aux entreprises de répondre à l'exigence de souplesse qui caractérise le secteur touristique.
Ainsi, un restaurateur souhaitant ouvrir son établissement pour les fêtes de Noël ne sera pas dans l'obligation de payer la taxe professionnelle sur un mois. L'ensemble des modifications s'applique aux impositions établies au titre de l'année 2005.
Voilà les éléments d'actualité sur lesquels il me paraissait important de revenir. Mais revenons maintenant à ce fabuleux buffet. Cette initiative est née en 1986 à l'instigation de Claude IZARD, président des " Cuisineries gourmandes ".
Le but était de faire connaître de manière originale la gastronomie des régions françaises mais aussi de transmettre l'identité culinaire particulièrement riche de nos terroirs.
En 2004, cette manifestation est placée sous le signe de l'union, puisqu'elle associe aux " Cuisineries gourmandes " les " restaurateurs de France ", dont je salue Francis ATTRAZIK, le dynamique président.
Je suis particulièrement heureux que ces deux champions soient aujourd'hui les animateurs de cet événement car, depuis plus de deux ans maintenant, mon ministère soutient sans faille leurs efforts pour promouvoir la qualité, le savoir-faire et l'authenticité.
Le plus grand buffet du monde est aussi pour moi l'occasion d'évoquer avec vous le projet d'une fête de la gastronomie, dont l'idée a été lancée le 9 septembre 2003 pour donner l'envie aux touristes de découvrir la richesse et la diversité de la gastronomie française.
Cette fête, nous vous la proposons. Elle ne pourra se faire que si les restaurateurs et les professionnels des métiers de bouche se l'approprient. Je compte donc sur votre mobilisation.
Il est temps maintenant d'ouvrir les festivités. Bravo encore à tous ceux qui ont participé, depuis plus d'un an, à la création de ce Buffet. Je laisserai le mot de la fin, sans jeu de mot, à BRILLAT-SAVARIN, référence obligée en la circonstance : " la cuisine est le plus ancien des arts parce qu'Adam naquit à jeun ".
Bon appétit à tous.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 24 novembre 2004)