Texte intégral
France Info : Le gouvernement de l'indépendantiste O. Temaru a été renversé à la suite de l'adoption d'une motion de censure à l'Assemblée de Polynésie. Ami de longue date de J. Chirac le sénateur UMP, G. Flosse qui avait été battu lors des élections territoriales de mai dernier a désormais le champ libre pour revenir aux commandes de la Polynésie. Sur place, les proches de Témaru dénoncent une manoeuvre orchestrée depuis Paris, ce dont se défend B. Girardin
Brigitte Girardin : "Ce processus de motion de censure était prévu. C'est je dirais un procédé normal dans un système parlementaire classique. Et ce que je constate, c'est que tout a fonctionné normalement et selon un processus démocratique qui ne pose pas de problème."
France Info : Certaines voix s'élèvent notamment dans l'opposition pour dénoncer un coup monté de longue date
Brigitte Girardin : "Ecoutez je ne sais pas sur quoi se fondent les gens qui disent cela. En tout cas, moi je considère que ce sont les Polynésiens qui doivent décider eux-mêmes de leur sort et il n'y a pas depuis Paris à porter tel ou tel jugement sur ce qui se passe localement. Il y a eu une élection qui s'est faite avec des résultats qui étaient très justes. Monsieur Témaru n'avait pas à lui tout seul une majorité; il a dû composer des alliances. Il se trouve que ses alliances visiblement n'ont pas résisté au bout de quelques mois; Il ne m'appartient pas de juger une situation qui est purement locale et qui encore une fois se déroule selon un processus parlementaire classique."
France Info : Et le vote de cette motion de censure permet à G. Flosse de revenir sur le devant de la scène politique locale ?
Brigitte Girardin : "Ecoutez, nous verrons bien; il y a 15 jours pour élire un nouveau président de gouvernement, donc moi je ne sais pas du tout ce qui va se passer."
France Info : Est-ce que le sénateur G. Flosse a votre soutien ?
Brigitte Girardin : "Ecoutez, je n'ai pas, encore une fois, à soutenir qui que ce soit. Si vous voulez avoir mon sentiment personnel, je vous dirais que bien évidemment je ne suis pas là pour préparer l'indépendance de la Polynésie. Maintenant, les Polynésiens doivent choisir eux-mêmes leur avenir, je n'ai pas à me prononcer, à dire si je soutiens tel ou tel. Ce n'est vraiment pas le sujet, moi je travaillerai avec tous les élus Polynésiens quelle que soit leur couleur politique, ce que je fais d'ailleurs, avec l'ensemble des élus d'Outre-Mer et je respecte avant tout le vote des électeurs."
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 12 octobre 2004)
Brigitte Girardin : "Ce processus de motion de censure était prévu. C'est je dirais un procédé normal dans un système parlementaire classique. Et ce que je constate, c'est que tout a fonctionné normalement et selon un processus démocratique qui ne pose pas de problème."
France Info : Certaines voix s'élèvent notamment dans l'opposition pour dénoncer un coup monté de longue date
Brigitte Girardin : "Ecoutez je ne sais pas sur quoi se fondent les gens qui disent cela. En tout cas, moi je considère que ce sont les Polynésiens qui doivent décider eux-mêmes de leur sort et il n'y a pas depuis Paris à porter tel ou tel jugement sur ce qui se passe localement. Il y a eu une élection qui s'est faite avec des résultats qui étaient très justes. Monsieur Témaru n'avait pas à lui tout seul une majorité; il a dû composer des alliances. Il se trouve que ses alliances visiblement n'ont pas résisté au bout de quelques mois; Il ne m'appartient pas de juger une situation qui est purement locale et qui encore une fois se déroule selon un processus parlementaire classique."
France Info : Et le vote de cette motion de censure permet à G. Flosse de revenir sur le devant de la scène politique locale ?
Brigitte Girardin : "Ecoutez, nous verrons bien; il y a 15 jours pour élire un nouveau président de gouvernement, donc moi je ne sais pas du tout ce qui va se passer."
France Info : Est-ce que le sénateur G. Flosse a votre soutien ?
Brigitte Girardin : "Ecoutez, je n'ai pas, encore une fois, à soutenir qui que ce soit. Si vous voulez avoir mon sentiment personnel, je vous dirais que bien évidemment je ne suis pas là pour préparer l'indépendance de la Polynésie. Maintenant, les Polynésiens doivent choisir eux-mêmes leur avenir, je n'ai pas à me prononcer, à dire si je soutiens tel ou tel. Ce n'est vraiment pas le sujet, moi je travaillerai avec tous les élus Polynésiens quelle que soit leur couleur politique, ce que je fais d'ailleurs, avec l'ensemble des élus d'Outre-Mer et je respecte avant tout le vote des électeurs."
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 12 octobre 2004)