Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez rappelé ces événements tragiques du mois de décembre qui donnent encore plus d'actualité à la conférence de Kobe sur la prévention des catastrophes naturelles.
Il y a plusieurs éléments dans votre question. Tout d'abord à propos de la Conférence de Kobe : le ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Serge Lepeltier, conduit la délégation française et ne peut donc répondre directement à votre question. Il s'agit de travailler à la mise en place d'un système d'alerte dans l'océan Indien et plus tard à l'échelle de la planète : les Caraïbes, le Pacifique Sud et la Méditerranée. Cette coordination s'organise dans le cadre des Nations unies, mais la France présente également des dispositifs techniques et une expertise reconnue.
L'Union européenne a concerté sa position. La Commission européenne est présente et fera des propositions tant en termes de financement qu'en termes de mise en place des systèmes d'alerte.
Pour les autres éléments de votre question, la France a pris l'initiative, dans le cadre du Club de Paris, de proposer un moratoire sur la dette pour les pays frappés par la catastrophe du tsunami.
S'agissant de la préparation et les perspectives du sommet des Nations unies de septembre 2005, la France et l'Union européenne sont à la pointe des réflexions. La participation financière de l'Union européenne représente la moitié de l'aide publique au développement au niveau mondial.
J'aimerais insister sur les propositions que le président de la République a relayées de façon très forte et ambitieuse : de nouvelles formes de taxations internationales pour financer de façon pérenne le développement des pays pauvres.
Pour terminer sur une vision très européenne, je voudrais parler du traité constitutionnel qui sera soumis aux Français par référendum. La question de l'aide au développement est en effet l'une des préoccupations du traité. Ce dernier comporte des éléments complémentaires pour coordonner au niveau des Etats membres l'aide au développement et l'aide humanitaire. Nous pourrons par exemple faciliter les propositions du président de la République et du ministre des Affaires étrangères Michel Barnier visant à mettre en place une capacité européenne de protection civile. Cette capacité européenne de protection civile nous permettra d'être encore plus efficaces, non seulement pour prévenir, mais également pour agir.
Vous pouvez ainsi mesurer la détermination qui est celle de l'Union européenne et de la France.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez rappelé ces événements tragiques du mois de décembre qui donnent encore plus d'actualité à la conférence de Kobe sur la prévention des catastrophes naturelles.
Il y a plusieurs éléments dans votre question. Tout d'abord à propos de la Conférence de Kobe : le ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Serge Lepeltier, conduit la délégation française et ne peut donc répondre directement à votre question. Il s'agit de travailler à la mise en place d'un système d'alerte dans l'océan Indien et plus tard à l'échelle de la planète : les Caraïbes, le Pacifique Sud et la Méditerranée. Cette coordination s'organise dans le cadre des Nations unies, mais la France présente également des dispositifs techniques et une expertise reconnue.
L'Union européenne a concerté sa position. La Commission européenne est présente et fera des propositions tant en termes de financement qu'en termes de mise en place des systèmes d'alerte.
Pour les autres éléments de votre question, la France a pris l'initiative, dans le cadre du Club de Paris, de proposer un moratoire sur la dette pour les pays frappés par la catastrophe du tsunami.
S'agissant de la préparation et les perspectives du sommet des Nations unies de septembre 2005, la France et l'Union européenne sont à la pointe des réflexions. La participation financière de l'Union européenne représente la moitié de l'aide publique au développement au niveau mondial.
J'aimerais insister sur les propositions que le président de la République a relayées de façon très forte et ambitieuse : de nouvelles formes de taxations internationales pour financer de façon pérenne le développement des pays pauvres.
Pour terminer sur une vision très européenne, je voudrais parler du traité constitutionnel qui sera soumis aux Français par référendum. La question de l'aide au développement est en effet l'une des préoccupations du traité. Ce dernier comporte des éléments complémentaires pour coordonner au niveau des Etats membres l'aide au développement et l'aide humanitaire. Nous pourrons par exemple faciliter les propositions du président de la République et du ministre des Affaires étrangères Michel Barnier visant à mettre en place une capacité européenne de protection civile. Cette capacité européenne de protection civile nous permettra d'être encore plus efficaces, non seulement pour prévenir, mais également pour agir.
Vous pouvez ainsi mesurer la détermination qui est celle de l'Union européenne et de la France.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)