Texte intégral
Je voudrais vous dire tout le plaisir que j'ai à vous accueillir aujourd'hui à l'Hôtel de Matignon à l'occasion de cette cérémonie à la fois inédite et révélatrice, en un mot très symbolique.
? Une cérémonie inédite
- une cérémonie "sur le pas-de-la-porte", car aujourd'hui, la question n'est pas de savoir ce qui se passe DANS Matignon mais COMMENT on peut accéder à Matignon. En effet, jusqu'à ce jour, pour nombre de nos concitoyens, le premier obstacle était de nature purement physique. Ces quelques marches, auront constitué un seuil infranchissable pour les personnes handicapées moteurs depuis.....280 ans ! Cette initiative intervient 30 ans après que la fameuse loi de 1975 en faveur des personnes handicapés a proclamé le fameux principe d'accessiblité.
- je tiens à remercier de leur présence, la présidente, Madame Brigitte REVELLIN-FALCOZ et les membres de la "mission bleu ciel", cette association composée d'hommes et de femmes qui, au-delà de leur handicap, comme ils le disent eux-mêmes ont pu "renaître" grâce à leur passion, celle de l'altitude. Je salue Dorinne BOURNETON, Guillaume FERRAL et Claude MALTEZ.
Mieux encore, ils apportent aujourd'hui leur aide et leur compétence à la collectivité, par exemple en effectuant des missions de surveillance aérienne contre les incendies, mais également en faisant partager leur goût de la vie, leur "goût de l'avenir" aux gens qu'ils viennent rencontrer à l'école, à l'hôpital ou dans des centres de rééducation.
Je remercie les membres de mon cabinet, le secrétaire général du gouvernement et les responsables de l'administration qui ont permis cette réalisation. Je salue aussi la détermination de mon épouse, Anne-Marie.
? Une cérémonie révélatrice
La politique du handicap constitue un chantier présidentiel depuis 2002. Le Gouvernement et le Parlement, en étroite concertation avec les associations travaillent depuis de longs mois à un texte législatif ambitieux, qui sera prochainement voté définitivement.
Dans ce texte, le thème de l'accessibilité est crucial. Mais, je sais, vous le savez, il constituait déjà un objectif majeur de la grande loi de 1975 en faveur des personnes handicapées.
C'est pourquoi la loi en cours de débats va fixer des contraintes de calendrier précises pour que tous les établissements recevant du public soient accessibles, contraintes assorties de lourdes sanctions.
Toutefois, c'est dire que si les normes sont indispensables, elles ne sont rien sans la volonté politique pour les mettre en uvre. C'est en ce sens qu'à la demande de Mme Marie-Anne MONTCHAMP et avec le concours actif de Patrick GOHET, Délégué interministériel aux personnes handicapées, j'ai mobilisé l'ensemble des ministres sur ce thème. Je tiens à remercier M. Philippe DOUSTE-BLAZY, M. R. DONNEDIEU de VABRES pour la manière dont ils se sont saisis de cette mission.
? Un acte symbolique
J'ai été très surpris de constater en 2001 que l'Hôtel de Matignon était inaccessible aux personnes en fauteuil sauf à recourir à une modeste planche en contreplaqué ou à l'aide de gardes républicains, autant de solutions un peu humiliantes pour le visiteur.
J'ai donc souhaité donner l'exemple malgré les difficultés inhérentes aux travaux dans un bâtiment historique. Cette réalisation est symbolique de notre volonté de faciliter l'accès des bâtiments publics et des services publics à chaque citoyen.
? C'est un objectif politique qui n'est pas négociable.
Il appartient aux pouvoirs publics de faire preuve d'imagination pour trouver à chaque cas les solutions les plus appropriées, les adaptations générales ou spécifiques ou encore les moyens de substitution qui nous permettront de faire vivre le principe d'égalité.
S'agissant de l'immobilier de l'Etat, et tout particulièrement des lieux patrimoniaux historiques, la tâche est particulièrement lourde dans notre vieux pays. Les investissements à réaliser sont immenses. Ce matériel installé à Matignon illustre ma volonté d'engagement
C'est pourquoi, à la demande de Marie-Anne MONTCHAMP, j'ai accepté qu'une enveloppe exceptionnelle de 25 millions d'euros soit intégralement consacrée en 2005 à la mise en accessibilité des bâtiments publics. Ces crédits proviendront de la CNSA et donc de la recette fournie par la journée nationale de solidarité pour l'autonomie.
Naturellement ces crédits viendront s'ajouter aux programmes déjà prévus. Ils viendront abonder le fonds interministériel pour l'accessibilité aux personnes handicapées (FIAH).
J'ai demandé à tous les ministres à ce qu'ils veillent à ce qu'au moins une salle de réunion soit accessible aux personnes handicapées dans chacun de leur ministère. Ils seront aidés pour se faire. Cet appel s'adresse à l'ensemble des services publics qui ont une mission d'exemplarité
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 janvier 2005)
? Une cérémonie inédite
- une cérémonie "sur le pas-de-la-porte", car aujourd'hui, la question n'est pas de savoir ce qui se passe DANS Matignon mais COMMENT on peut accéder à Matignon. En effet, jusqu'à ce jour, pour nombre de nos concitoyens, le premier obstacle était de nature purement physique. Ces quelques marches, auront constitué un seuil infranchissable pour les personnes handicapées moteurs depuis.....280 ans ! Cette initiative intervient 30 ans après que la fameuse loi de 1975 en faveur des personnes handicapés a proclamé le fameux principe d'accessiblité.
- je tiens à remercier de leur présence, la présidente, Madame Brigitte REVELLIN-FALCOZ et les membres de la "mission bleu ciel", cette association composée d'hommes et de femmes qui, au-delà de leur handicap, comme ils le disent eux-mêmes ont pu "renaître" grâce à leur passion, celle de l'altitude. Je salue Dorinne BOURNETON, Guillaume FERRAL et Claude MALTEZ.
Mieux encore, ils apportent aujourd'hui leur aide et leur compétence à la collectivité, par exemple en effectuant des missions de surveillance aérienne contre les incendies, mais également en faisant partager leur goût de la vie, leur "goût de l'avenir" aux gens qu'ils viennent rencontrer à l'école, à l'hôpital ou dans des centres de rééducation.
Je remercie les membres de mon cabinet, le secrétaire général du gouvernement et les responsables de l'administration qui ont permis cette réalisation. Je salue aussi la détermination de mon épouse, Anne-Marie.
? Une cérémonie révélatrice
La politique du handicap constitue un chantier présidentiel depuis 2002. Le Gouvernement et le Parlement, en étroite concertation avec les associations travaillent depuis de longs mois à un texte législatif ambitieux, qui sera prochainement voté définitivement.
Dans ce texte, le thème de l'accessibilité est crucial. Mais, je sais, vous le savez, il constituait déjà un objectif majeur de la grande loi de 1975 en faveur des personnes handicapées.
C'est pourquoi la loi en cours de débats va fixer des contraintes de calendrier précises pour que tous les établissements recevant du public soient accessibles, contraintes assorties de lourdes sanctions.
Toutefois, c'est dire que si les normes sont indispensables, elles ne sont rien sans la volonté politique pour les mettre en uvre. C'est en ce sens qu'à la demande de Mme Marie-Anne MONTCHAMP et avec le concours actif de Patrick GOHET, Délégué interministériel aux personnes handicapées, j'ai mobilisé l'ensemble des ministres sur ce thème. Je tiens à remercier M. Philippe DOUSTE-BLAZY, M. R. DONNEDIEU de VABRES pour la manière dont ils se sont saisis de cette mission.
? Un acte symbolique
J'ai été très surpris de constater en 2001 que l'Hôtel de Matignon était inaccessible aux personnes en fauteuil sauf à recourir à une modeste planche en contreplaqué ou à l'aide de gardes républicains, autant de solutions un peu humiliantes pour le visiteur.
J'ai donc souhaité donner l'exemple malgré les difficultés inhérentes aux travaux dans un bâtiment historique. Cette réalisation est symbolique de notre volonté de faciliter l'accès des bâtiments publics et des services publics à chaque citoyen.
? C'est un objectif politique qui n'est pas négociable.
Il appartient aux pouvoirs publics de faire preuve d'imagination pour trouver à chaque cas les solutions les plus appropriées, les adaptations générales ou spécifiques ou encore les moyens de substitution qui nous permettront de faire vivre le principe d'égalité.
S'agissant de l'immobilier de l'Etat, et tout particulièrement des lieux patrimoniaux historiques, la tâche est particulièrement lourde dans notre vieux pays. Les investissements à réaliser sont immenses. Ce matériel installé à Matignon illustre ma volonté d'engagement
C'est pourquoi, à la demande de Marie-Anne MONTCHAMP, j'ai accepté qu'une enveloppe exceptionnelle de 25 millions d'euros soit intégralement consacrée en 2005 à la mise en accessibilité des bâtiments publics. Ces crédits proviendront de la CNSA et donc de la recette fournie par la journée nationale de solidarité pour l'autonomie.
Naturellement ces crédits viendront s'ajouter aux programmes déjà prévus. Ils viendront abonder le fonds interministériel pour l'accessibilité aux personnes handicapées (FIAH).
J'ai demandé à tous les ministres à ce qu'ils veillent à ce qu'au moins une salle de réunion soit accessible aux personnes handicapées dans chacun de leur ministère. Ils seront aidés pour se faire. Cet appel s'adresse à l'ensemble des services publics qui ont une mission d'exemplarité
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 janvier 2005)