Texte intégral
Mesdames,
Messieurs,
Bonjour
J'étais particulièrement heureux aujourd'hui de recevoir, pour ce déjeuner de travail, Gianfranco Fini. Nous nous connaissons depuis plusieurs années et nous avons eu l'occasion de mieux nous connaître encore et d'établir entre nous des relations très amicales durant les longs travaux de la Convention où il était l'un des représentants de son pays et moi le représentant de la Commission européenne. Et j'avais été très frappé, à cette époque, par la clarté, la force de ses prises de position qui ont beaucoup compté pour l'élaboration du nouveau Traité de Rome. Nous avons eu un échange de vues approfondi entre nos deux délégations.
Tout le monde comprendra que je dise d'abord un mot de cette tragédie qui a frappé l'océan Indien, tous les pays riverains de cet océan, mais encore et naturellement beaucoup de citoyens d'autres pays, italiens et français, que nous ayons une pensée pour leurs familles. Et en même temps, au-delà de l'urgence, au-delà de notre coopération pour reconstruire - l'Europe a proposé d'engager des moyens importants pour aider à la reconstruction du Sri Lanka, de l'Indonésie, des Maldives ou de la Thaïlande -, il y a sans doute d'autres leçons à tirer.
Nous avons évoqué, tous les deux, cette idée que nous avons soutenue récemment à Bruxelles, que l'Europe se dote d'une force européenne de protection civile, mutualisant des moyens nationaux de protection civile, mais ayant la capacité de répondre rapidement en partant ensemble sur le théâtre de catastrophes naturelles, qu'il s'agisse de catastrophes à l'intérieur de l'Union ou à l'extérieur, comme c'est le cas dans cette tragédie du tsunami.
Nous avons donc évoqué cette tragédie. Nous avons évoqué le calendrier européen qui est marqué naturellement par les procédures de ratification de la Constitution européenne dont j'ai parlé tout à l'heure. Et c'est un rendez-vous très important et même un moment de vérité pour beaucoup de pays dans leur engagement européen. Ce sera en tout cas, pour la France, un moment de vérité que cette ratification populaire, telle que l'a proposée le président de la République.
Nous avons évoqué les perspectives financières sur lesquelles la France et l'Italie ont des positions communes et des propositions communes, le pacte de stabilité et les travaux d'adaptation qui sont en cours avec les ministres des Finances.
Nous avons évoqué, au-delà des questions européennes, les grands enjeux de la paix au Proche et au Moyen-Orient. Et, là encore, qu'il s'agisse de la reconstruction politique et économique de l'Irak, puisque nous sommes décidés à regarder devant nous, qu'il s'agisse du Proche-Orient et de ce conflit qui est le plus ancien, le plus central, entre Israéliens et Palestiniens, nous avons des positions communes. Et nous considérons, Gianfranco Fini et moi-même, que ce défi de la paix entre Israéliens et Palestiniens doit être placé au coeur des nouvelles relations que nous souhaitons construire de part et d'autre de l'Atlantique entre Américains et Européens.
Et puis, si nous faisons le tour de ces grands enjeux qui nous mobilisent et je n'ai pas la prétention de tous les citer, on pourrait parler aussi de l'Afrique. Il reste, plus près de nous encore, l'enjeu de la stabilité, de la reconstruction économique et politique dans les Balkans où, là encore, nous avons des positions communes.
Je n'évoque pas les relations bilatérales entre la France et l'Italie qui sont très bonnes, très constructives. L'une des preuves de cette liaison ou de cette relation franco-italienne, c'est naturellement un projet auquel le ministre italien tient mais auquel je tiens aussi, parce que je suis savoyard, qui est la liaison ferroviaire Lyon-Turin qui est désormais, si je puis dire, sur le bon rail.
Q - C'est une question que je voudrais bien ne pas vous poser mais que je suis obligée de vous poser, avez-vous des nouvelles de notre consoeur Florence Aubenas ?
R - S'agissant de la disparition de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun, son accompagnateur et traducteur, au moment où je vous parle, nous n'avons pas d'information confirmée sur leur sort. Et vous comprendrez donc que je ne souhaite pas faire d'autre commentaire à ce stade, sauf pour dire que, depuis mercredi 5 janvier, date à laquelle nous avons été informés de leur disparition, nous travaillons sans relâche, tant à Bagdad qu'à Paris, pour obtenir les informations dont nous avons besoin pour savoir ce qu'ils sont devenus.
Q - Si l'engagement français, après les élections, changera en Irak ?
R - Très franchement, j'ai des difficultés à comprendre le sens de votre question. Nous avons approuvé la résolution 1546 et nous avons d'ailleurs beaucoup travaillé à cette résolution pour qu'elle soit finalement approuvée par consensus général. Elle fixe les étapes, dont l'étape des élections. Nous avons travaillé de manière très constructive pour l'allègement de la dette de l'Irak au sein du Club de Paris. Nous avons travaillé d'une manière très constructive, en regardant devant nous, pour préparer la conférence de Charm el-Cheikh qui a consolidé ce processus politique. Et nous savons bien que les élections du 30 janvier, je l'ai dit moi-même, sont des élections très difficiles, qu'elles restent possibles et qu'il est souhaitable de sortir de cette crise irakienne par la démocratie et par des élections, par un processus politique. Nous y sommes et nous souhaitons que ces élections du 30 janvier soient les plus crédibles possible et puis, après, il y aura d'autres étapes : la préparation de la Constitution, d'autres élections. Et puis il y a aussi, je le rappelle, le rendez-vous important qu'attendent sans doute les Irakiens, du moment où les troupes étrangères se retireront d'Irak pour que ce peuple retrouve sa totale et complète souveraineté, ce qui nous paraît souhaitable. Nous avons cette position là depuis plusieurs mois pour aider l'Irak, avec nos amis et partenaires européens et tous les pays de la région, à sortir de cette tragédie et à en sortir, encore une fois, par la démocratie et par la politique.
Q - Vous avez évoqué la situation au Proche-Orient, mais je souhaite savoir si vous avez évoqué la situation au Liban et notamment l'application de la résolution 1559. Le ministre italien a fait une tournée dans la région et on a dû comprendre que vous avez une approche différente de l'approche française ?
On parle dans la presse libanaise d'hier ou d'aujourd'hui, d'une certaine médiation italienne entre la France et les Etats-Unis d'un côté, le Liban et la Syrie de l'autre.
Le patriarche maronite va venir bientôt en France, quel est le message que vous allez délivrer à cette occasion ?
R - Dès que le moment viendra, nous annoncerons l'importante visite du patriarche maronite ici à Paris. Le ministre italien répondra à votre question sur la manière dont il conçoit cette résolution 1559 et son application. Avec cette résolution associée à une déclaration de la présidence, des engagements ont été demandés et devront être respectés. Et nous serons très vigilants, nous l'avons dit, je le répète, sur le respect de cette résolution et notamment le retour progressif à une pleine souveraineté du Liban ; et l'un des premiers tests sera naturellement la manière dont seront préparées et organisées les prochaines élections générales au printemps prochain au Liban.
Q - Quel est le bilan, à l'heure actuelle, des victimes françaises ?
R - Pour la France - et encore une fois il faut utiliser ces chiffres avec précaution parce que derrière ces chiffres il y a, je le redis et nous y pensons, des hommes, des femmes, des familles qui sont dans la peine, avec cette précaution et au moment où je vous parle - il y a toujours 22 personnes décédées, dont le corps a été formellement identifié, 74 personnes disparues, dont beaucoup d'entre elles ont été vraisemblablement emportées mais dont les corps n'ont pas été identifiés. Et puis, nous avions toujours indiqué qu'un certain nombre de personnes n'avaient pas donné de nouvelles et nous avons fait porter un effort très précis, très sérieux sur l'identification et les recherches de ces personnes avec le ministère de l'Intérieur et mes propres services. Et ce chiffre baisse. Il était, la semaine dernière, vous vous en souvenez, je l'avais indiqué ici même, de moins d'une centaine. Au moment où je vous parle, il est encore plus bas, heureusement, et s'établit à environ une cinquantaine de personnes. Vous voyez le moment où, dans notre pays, sans oublier les dizaines et les dizaines de milliers d'habitants de ces pays qui ont été victimes de cette tragédie, au milieu de cette tragédie, nous pourrons, le moment arrive où nous pourrons précisément et plus sérieusement établir un bilan définitif pour notre pays.
Q - Vous avez dit 74 dont les corps n'ont pas été identifiés, c'est-à-dire ?
R - Ils ont disparu.
Q - Est-ce que vous avez parlé de EDF et Edison ? Et si oui, qu'attendez-vous de la résolution de ce désaccord ?
R - Oui, nous avons parlé de l'ensemble de nos sujets bilatéraux. Et, en particulier s'agissant de l'électricité, de l'importance stratégique d'une coopération durable et forte entre l'Italie et la France sur le plan de l'électricité. Puisque vous m'interrogez sur EDF, je veux rappeler que c'est un entreprise, qu'elle cherche avec ses partenaires italiens qui sont également des entreprises - nous ne parlons pas d'administrations, nous parlons d'entreprises qui produisent et qui vendent - à organiser le cadre de sa présence en Italie de manière à assurer son avenir sur un marché très important. Et voilà ce à quoi s'emploie le nouveau président d'EDF, Pierre Gadonneix. Naturellement, ce travail qui relève, je le répète une deuxième fois, au premier chef des industriels concernés, c'est de leur responsabilité, s'inscrit dans un contexte plus large où il y a la volonté de renforcer la coopération énergétique et électrique, en particulier dans l'intérêt commun de nos deux pays. Pour cela, il faut que les entreprises qui investissent en France ou qui investissent en Italie, soient placées notamment dans des conditions réglementaires qui soient convenables pour développer leur activité. Voilà ce que je peux dire des discussions qui sont en cours entre les entreprises françaises et les entreprises italiennes dans le respect naturellement des réglementations européennes.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)
Messieurs,
Bonjour
J'étais particulièrement heureux aujourd'hui de recevoir, pour ce déjeuner de travail, Gianfranco Fini. Nous nous connaissons depuis plusieurs années et nous avons eu l'occasion de mieux nous connaître encore et d'établir entre nous des relations très amicales durant les longs travaux de la Convention où il était l'un des représentants de son pays et moi le représentant de la Commission européenne. Et j'avais été très frappé, à cette époque, par la clarté, la force de ses prises de position qui ont beaucoup compté pour l'élaboration du nouveau Traité de Rome. Nous avons eu un échange de vues approfondi entre nos deux délégations.
Tout le monde comprendra que je dise d'abord un mot de cette tragédie qui a frappé l'océan Indien, tous les pays riverains de cet océan, mais encore et naturellement beaucoup de citoyens d'autres pays, italiens et français, que nous ayons une pensée pour leurs familles. Et en même temps, au-delà de l'urgence, au-delà de notre coopération pour reconstruire - l'Europe a proposé d'engager des moyens importants pour aider à la reconstruction du Sri Lanka, de l'Indonésie, des Maldives ou de la Thaïlande -, il y a sans doute d'autres leçons à tirer.
Nous avons évoqué, tous les deux, cette idée que nous avons soutenue récemment à Bruxelles, que l'Europe se dote d'une force européenne de protection civile, mutualisant des moyens nationaux de protection civile, mais ayant la capacité de répondre rapidement en partant ensemble sur le théâtre de catastrophes naturelles, qu'il s'agisse de catastrophes à l'intérieur de l'Union ou à l'extérieur, comme c'est le cas dans cette tragédie du tsunami.
Nous avons donc évoqué cette tragédie. Nous avons évoqué le calendrier européen qui est marqué naturellement par les procédures de ratification de la Constitution européenne dont j'ai parlé tout à l'heure. Et c'est un rendez-vous très important et même un moment de vérité pour beaucoup de pays dans leur engagement européen. Ce sera en tout cas, pour la France, un moment de vérité que cette ratification populaire, telle que l'a proposée le président de la République.
Nous avons évoqué les perspectives financières sur lesquelles la France et l'Italie ont des positions communes et des propositions communes, le pacte de stabilité et les travaux d'adaptation qui sont en cours avec les ministres des Finances.
Nous avons évoqué, au-delà des questions européennes, les grands enjeux de la paix au Proche et au Moyen-Orient. Et, là encore, qu'il s'agisse de la reconstruction politique et économique de l'Irak, puisque nous sommes décidés à regarder devant nous, qu'il s'agisse du Proche-Orient et de ce conflit qui est le plus ancien, le plus central, entre Israéliens et Palestiniens, nous avons des positions communes. Et nous considérons, Gianfranco Fini et moi-même, que ce défi de la paix entre Israéliens et Palestiniens doit être placé au coeur des nouvelles relations que nous souhaitons construire de part et d'autre de l'Atlantique entre Américains et Européens.
Et puis, si nous faisons le tour de ces grands enjeux qui nous mobilisent et je n'ai pas la prétention de tous les citer, on pourrait parler aussi de l'Afrique. Il reste, plus près de nous encore, l'enjeu de la stabilité, de la reconstruction économique et politique dans les Balkans où, là encore, nous avons des positions communes.
Je n'évoque pas les relations bilatérales entre la France et l'Italie qui sont très bonnes, très constructives. L'une des preuves de cette liaison ou de cette relation franco-italienne, c'est naturellement un projet auquel le ministre italien tient mais auquel je tiens aussi, parce que je suis savoyard, qui est la liaison ferroviaire Lyon-Turin qui est désormais, si je puis dire, sur le bon rail.
Q - C'est une question que je voudrais bien ne pas vous poser mais que je suis obligée de vous poser, avez-vous des nouvelles de notre consoeur Florence Aubenas ?
R - S'agissant de la disparition de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun, son accompagnateur et traducteur, au moment où je vous parle, nous n'avons pas d'information confirmée sur leur sort. Et vous comprendrez donc que je ne souhaite pas faire d'autre commentaire à ce stade, sauf pour dire que, depuis mercredi 5 janvier, date à laquelle nous avons été informés de leur disparition, nous travaillons sans relâche, tant à Bagdad qu'à Paris, pour obtenir les informations dont nous avons besoin pour savoir ce qu'ils sont devenus.
Q - Si l'engagement français, après les élections, changera en Irak ?
R - Très franchement, j'ai des difficultés à comprendre le sens de votre question. Nous avons approuvé la résolution 1546 et nous avons d'ailleurs beaucoup travaillé à cette résolution pour qu'elle soit finalement approuvée par consensus général. Elle fixe les étapes, dont l'étape des élections. Nous avons travaillé de manière très constructive pour l'allègement de la dette de l'Irak au sein du Club de Paris. Nous avons travaillé d'une manière très constructive, en regardant devant nous, pour préparer la conférence de Charm el-Cheikh qui a consolidé ce processus politique. Et nous savons bien que les élections du 30 janvier, je l'ai dit moi-même, sont des élections très difficiles, qu'elles restent possibles et qu'il est souhaitable de sortir de cette crise irakienne par la démocratie et par des élections, par un processus politique. Nous y sommes et nous souhaitons que ces élections du 30 janvier soient les plus crédibles possible et puis, après, il y aura d'autres étapes : la préparation de la Constitution, d'autres élections. Et puis il y a aussi, je le rappelle, le rendez-vous important qu'attendent sans doute les Irakiens, du moment où les troupes étrangères se retireront d'Irak pour que ce peuple retrouve sa totale et complète souveraineté, ce qui nous paraît souhaitable. Nous avons cette position là depuis plusieurs mois pour aider l'Irak, avec nos amis et partenaires européens et tous les pays de la région, à sortir de cette tragédie et à en sortir, encore une fois, par la démocratie et par la politique.
Q - Vous avez évoqué la situation au Proche-Orient, mais je souhaite savoir si vous avez évoqué la situation au Liban et notamment l'application de la résolution 1559. Le ministre italien a fait une tournée dans la région et on a dû comprendre que vous avez une approche différente de l'approche française ?
On parle dans la presse libanaise d'hier ou d'aujourd'hui, d'une certaine médiation italienne entre la France et les Etats-Unis d'un côté, le Liban et la Syrie de l'autre.
Le patriarche maronite va venir bientôt en France, quel est le message que vous allez délivrer à cette occasion ?
R - Dès que le moment viendra, nous annoncerons l'importante visite du patriarche maronite ici à Paris. Le ministre italien répondra à votre question sur la manière dont il conçoit cette résolution 1559 et son application. Avec cette résolution associée à une déclaration de la présidence, des engagements ont été demandés et devront être respectés. Et nous serons très vigilants, nous l'avons dit, je le répète, sur le respect de cette résolution et notamment le retour progressif à une pleine souveraineté du Liban ; et l'un des premiers tests sera naturellement la manière dont seront préparées et organisées les prochaines élections générales au printemps prochain au Liban.
Q - Quel est le bilan, à l'heure actuelle, des victimes françaises ?
R - Pour la France - et encore une fois il faut utiliser ces chiffres avec précaution parce que derrière ces chiffres il y a, je le redis et nous y pensons, des hommes, des femmes, des familles qui sont dans la peine, avec cette précaution et au moment où je vous parle - il y a toujours 22 personnes décédées, dont le corps a été formellement identifié, 74 personnes disparues, dont beaucoup d'entre elles ont été vraisemblablement emportées mais dont les corps n'ont pas été identifiés. Et puis, nous avions toujours indiqué qu'un certain nombre de personnes n'avaient pas donné de nouvelles et nous avons fait porter un effort très précis, très sérieux sur l'identification et les recherches de ces personnes avec le ministère de l'Intérieur et mes propres services. Et ce chiffre baisse. Il était, la semaine dernière, vous vous en souvenez, je l'avais indiqué ici même, de moins d'une centaine. Au moment où je vous parle, il est encore plus bas, heureusement, et s'établit à environ une cinquantaine de personnes. Vous voyez le moment où, dans notre pays, sans oublier les dizaines et les dizaines de milliers d'habitants de ces pays qui ont été victimes de cette tragédie, au milieu de cette tragédie, nous pourrons, le moment arrive où nous pourrons précisément et plus sérieusement établir un bilan définitif pour notre pays.
Q - Vous avez dit 74 dont les corps n'ont pas été identifiés, c'est-à-dire ?
R - Ils ont disparu.
Q - Est-ce que vous avez parlé de EDF et Edison ? Et si oui, qu'attendez-vous de la résolution de ce désaccord ?
R - Oui, nous avons parlé de l'ensemble de nos sujets bilatéraux. Et, en particulier s'agissant de l'électricité, de l'importance stratégique d'une coopération durable et forte entre l'Italie et la France sur le plan de l'électricité. Puisque vous m'interrogez sur EDF, je veux rappeler que c'est un entreprise, qu'elle cherche avec ses partenaires italiens qui sont également des entreprises - nous ne parlons pas d'administrations, nous parlons d'entreprises qui produisent et qui vendent - à organiser le cadre de sa présence en Italie de manière à assurer son avenir sur un marché très important. Et voilà ce à quoi s'emploie le nouveau président d'EDF, Pierre Gadonneix. Naturellement, ce travail qui relève, je le répète une deuxième fois, au premier chef des industriels concernés, c'est de leur responsabilité, s'inscrit dans un contexte plus large où il y a la volonté de renforcer la coopération énergétique et électrique, en particulier dans l'intérêt commun de nos deux pays. Pour cela, il faut que les entreprises qui investissent en France ou qui investissent en Italie, soient placées notamment dans des conditions réglementaires qui soient convenables pour développer leur activité. Voilà ce que je peux dire des discussions qui sont en cours entre les entreprises françaises et les entreprises italiennes dans le respect naturellement des réglementations européennes.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)