Texte intégral
Le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN a installé, ce lundi 16 mai, le groupe des personnalités qualifiées appelé à rendre un avis sur les 105 projets de pôles de compétitivité. Ce groupe, présidé par Madame Anne Duthilleul, est composé de 30 membres, issus des mondes de la recherche, de l'entreprise ou de la finance.
Le Premier ministre a insisté sur la qualité nécessaire pour que les pôles retenus aient une réelle visibilité internationale. Le Gouvernement s'emploiera par ailleurs à ce que chacun des projets déposés puisse faire l'objet d'un accompagnement adapté à ses ambitions. A l'issue de cette installation, le groupe s'est immédiatement mis au travail en vue de rendre ses conclusions fin juin.
Le Gouvernement arrêtera la liste des pôles de compétitivité lors d'un CIADT qui se tiendra au début du mois de juillet.
Les pôles de compétitivité, dont le lancement a été décidé lors du CIADT du 14 septembre 2004, constituent un levier original de la politique économique de la France. Le Gouvernement entend encourager les projets communs aux entreprises, aux laboratoires de recherche et aux établissements d'enseignement et de formation, pour accélérer le développement de la connaissance. Le succès de l'appel à projets témoigne du dynamisme de l'industrie française, et de son désir d'innover pour gagner encore en compétitivité.
La politique des pôles de compétitivité
Conçue comme l'un des piliers de la nouvelle stratégie industrielle engagée par le Gouvernement, la politique des pôles de compétitivité a pour objectif d'accroître la compétitivité de l'industrie française, en développant ses liens avec la recherche et la formation, mais aussi de renforcer l'attractivité du territoire national.
Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison sur un territoire donné d'entreprises, de centres de formation et d'unités de recherche, engagés dans des projets communs au caractère innovant, et disposant de la masse critique nécessaire pour une visibilité internationale. Ces pôles doivent mobiliser l'Etat et les acteurs publics territoriaux. Lors du CIADT du 14 septembre 2004, le Gouvernement a décidé d'y consacrer un montant total de 750 M d'ici 2008.
La mise en oeuvre de cette politique prévoyait un appel à projets, qui a été lancé à la fin du mois de novembre dernier, et clos le 28 février 2005. Il a suscité une forte mobilisation, et donné lieu à un intense travail collectif. Parmi les 105 projets déposés, un nombre important est de grande qualité.
Une première analyse des thématiques traitées fait ressortir tout autant des spécialisations affirmées de l'industrie française (automobile, aéronautique et agro-alimentaire par exemple) que des thématiques en développement ou en émergence (biotechnologies, TIC notamment). Le Gouvernement se réjouit de l'effort de coopération ainsi manifesté entre les acteurs du développement économique soutenus par les responsables publics locaux.
Les dossiers de candidatures déposés le 28 février 2005 font l'objet d'une triple évaluation, coordonnée par un groupe de travail interministériel (GTI).
La première a été menée par les préfets de région, s'appuyant sur les services déconcentrés de l'Etat. Cette appréciation porte sur la qualité des partenariats présentés par les candidats et sur la mobilisation des collectivités locales.
La seconde évaluation, plus technique, s'appuie sur l'analyse de plus de 140 experts des différents ministères.
Le troisième niveau d'évaluation est confié à un groupe de personnalités qualifiées, composé de 30 industriels, scientifiques de renom, financiers, et présidé par Madame Anne Duthilleul, présidente de l'ERAP.
Ce groupe de personnalités qualifiées donnera un avis sur l'ensemble des projets, notamment sur leur visibilité internationale. Il rendra ses conclusions pour le mois de juin prochain, afin que le Gouvernement puisse arrêter la liste des pôles de compétitivité lors d'un CIADT qui se tiendra au mois de juillet.
Pour en savoir plus : www.competitivite.gouv.fr
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 20 mai 2005)
Le Premier ministre a insisté sur la qualité nécessaire pour que les pôles retenus aient une réelle visibilité internationale. Le Gouvernement s'emploiera par ailleurs à ce que chacun des projets déposés puisse faire l'objet d'un accompagnement adapté à ses ambitions. A l'issue de cette installation, le groupe s'est immédiatement mis au travail en vue de rendre ses conclusions fin juin.
Le Gouvernement arrêtera la liste des pôles de compétitivité lors d'un CIADT qui se tiendra au début du mois de juillet.
Les pôles de compétitivité, dont le lancement a été décidé lors du CIADT du 14 septembre 2004, constituent un levier original de la politique économique de la France. Le Gouvernement entend encourager les projets communs aux entreprises, aux laboratoires de recherche et aux établissements d'enseignement et de formation, pour accélérer le développement de la connaissance. Le succès de l'appel à projets témoigne du dynamisme de l'industrie française, et de son désir d'innover pour gagner encore en compétitivité.
La politique des pôles de compétitivité
Conçue comme l'un des piliers de la nouvelle stratégie industrielle engagée par le Gouvernement, la politique des pôles de compétitivité a pour objectif d'accroître la compétitivité de l'industrie française, en développant ses liens avec la recherche et la formation, mais aussi de renforcer l'attractivité du territoire national.
Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison sur un territoire donné d'entreprises, de centres de formation et d'unités de recherche, engagés dans des projets communs au caractère innovant, et disposant de la masse critique nécessaire pour une visibilité internationale. Ces pôles doivent mobiliser l'Etat et les acteurs publics territoriaux. Lors du CIADT du 14 septembre 2004, le Gouvernement a décidé d'y consacrer un montant total de 750 M d'ici 2008.
La mise en oeuvre de cette politique prévoyait un appel à projets, qui a été lancé à la fin du mois de novembre dernier, et clos le 28 février 2005. Il a suscité une forte mobilisation, et donné lieu à un intense travail collectif. Parmi les 105 projets déposés, un nombre important est de grande qualité.
Une première analyse des thématiques traitées fait ressortir tout autant des spécialisations affirmées de l'industrie française (automobile, aéronautique et agro-alimentaire par exemple) que des thématiques en développement ou en émergence (biotechnologies, TIC notamment). Le Gouvernement se réjouit de l'effort de coopération ainsi manifesté entre les acteurs du développement économique soutenus par les responsables publics locaux.
Les dossiers de candidatures déposés le 28 février 2005 font l'objet d'une triple évaluation, coordonnée par un groupe de travail interministériel (GTI).
La première a été menée par les préfets de région, s'appuyant sur les services déconcentrés de l'Etat. Cette appréciation porte sur la qualité des partenariats présentés par les candidats et sur la mobilisation des collectivités locales.
La seconde évaluation, plus technique, s'appuie sur l'analyse de plus de 140 experts des différents ministères.
Le troisième niveau d'évaluation est confié à un groupe de personnalités qualifiées, composé de 30 industriels, scientifiques de renom, financiers, et présidé par Madame Anne Duthilleul, présidente de l'ERAP.
Ce groupe de personnalités qualifiées donnera un avis sur l'ensemble des projets, notamment sur leur visibilité internationale. Il rendra ses conclusions pour le mois de juin prochain, afin que le Gouvernement puisse arrêter la liste des pôles de compétitivité lors d'un CIADT qui se tiendra au mois de juillet.
Pour en savoir plus : www.competitivite.gouv.fr
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 20 mai 2005)