Texte intégral
Mesdames, Messieurs
Je suis très heureux de venir ouvrir cette matinée consacrée à la prévention de l'infection à VIH en PACA et je remercie la DRASS d'avoir organisé cette rencontre.
Comme vous le savez, la lutte contre le Sida et la toxicomanie est un sujet qui me tient particulièrement à coeur.
La région PACA est après l'Ile de France, la région la plus touchée par l'infection à VIH. C'est aussi une région dans laquelle les problèmes liés à la toxicomanie sont importants. Ils représentent en 2002 un tiers de nouveaux cas de Sida déclarés (contre 12 % des cas sur la France entière).
Cette réalité là, j'y ai été moi-même confronté à Marseille lorsque j'étais délégué du Maire en charge de la lutte contre le sida et la toxicomanie.
J'ai tiré de cette expérience beaucoup d'enseignement et de pragmatisme. Je m'efforce de ne pas l'oublier aujourd'hui alors que mes fonctions m'éloignent parfois (un peu trop) des réalités de ce terrain là.
Mais je peux vous dire que c'est bien cette réalité qui m'a poussé à consolider la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogue en lui donnant une base légale, comme je m'y étais engagé devant les associations de patients.
Le projet de loi relatif à la politique de santé publique a été amendé en ce sens lors de son passage au Sénat. Je dois dire que l'amendement a été voté à l'unanimité ce qui signifie bien que les problèmes de sida et de toxicomanie transcendent les divergences politiques traditionnelles.
Cela aussi j'ai pu le constater en travaillant à Marseille avec beaucoup d'entre vous.
I. Il nous faut rester aujourd'hui complètement mobilisés contre le sida, associations de patients, pouvoirs publics, et responsables politiques car il y a des raisons d'être préoccupé par cette épidémie.
En France, 20 ans après la découverte du virus du Sida plusieurs milliers de personnes découvrent encore chaque année leur séropositivité pour le VIH et l'annonce de cette séropositivité est toujours aussi dramatique et bouleversante, car le Sida reste une maladie mortelle. Ceux d'entre vous qui travaillent dans des centres de dépistage le savent bien.
Le profil de cette épidémie s'est cependant profondément modifié.
Les femmes y prennent une part de plus en plus importante. Les rapports hétérosexuels constituent maintenant avec 2/3 des nouveaux diagnostics, le principal mode de contamination. Et parmi les personnes infectées par voie hétérosexuelle, une sur deux est de nationalité d'un pays d'Afrique subsaharienne et trop souvent le diagnostic n'est porté qu'au stade de sida.
L'infection à VIH reste aussi préoccupante chez les homosexuels qui représentent en 2003 près d'un nouveau diagnostic sur 3 (32 %) et chez lesquels on observe dans certaines grandes villes une recrudescence de la syphilis et des comportements à risque. Le dépistage du VIH est aussi insuffisant parmi cette population, puisqu'un quart des homosexuels fréquentant des lieux de rencontre, ne connaît pas son statut sérologique VIH.
A l'inverse, le succès de la politique de réduction des risques se confirme avec une chute impressionnante des nouveaux diagnostics d'infection à VIH chez les usagers de drogue
Malheureusement comme l'a révélé l'étude Coquelicot menée à Marseille par l'InVS la transmission du VHC se poursuit à contrario chez les usagers de drogue. La prévention du VHC dans cette population est une priorité pour 2004. L'INPES est en train de développer avec les experts associatifs et institutionnels des outils pour réduire cette transmission.
Face à ces nouveaux enjeux, nous devons maintenir notre effort contre le sida, et avant tout notre effort financier
Ainsi, en 2003 et en 2004 malgré le contexte économique difficile, le budget de santé publique consacré à la lutte contre le VIH a été reconduit en totalité à hauteur de 64 millions d'euros. La région PACA fait partie des 6 régions de métropole prioritaires, et les crédits déconcentrés utilisés par la région représentent environ 14% des crédits nationaux.
C'est la première de ces 6 régions à mettre en place une programmation globale pour 2004-2007, ce dont je vous félicite.
Dans les prochaines années, la politique de lutte contre le VIH/Sida continuera à associer prévention et prise en charge globale.
II - La prévention est une priorité et c'est naturellement l'objet de votre rencontre aujourd'hui.
J'ai présenté les grandes orientations nationales de la politique de prévention du sida lors de la journée du 1er décembre. Je souhaite aujourd'hui insister sur quelques points.
Le succès de notre politique de prévention et de dépistage réside dans notre capacité à accentuer nos efforts en direction des publics les plus exposés, tout en maintenant la vigilance du grand public et en particulier des jeunes.
Un programme national de lutte contre le VIH/Sida auprès des populations étrangères est élaboré par la Direction Générale de la Santé. La protection et l'accès aux soins des étrangers séropositifs, qui est un droit en France fait aussi partie intégrante de notre politique de prévention. Une circulaire conjointe du Directeur Général de la Santé et du Directeur de la Population et des Migrations vous sera adressée dans les jours qui viennent à ce sujet. Il n'est pas question de déroger sur ce point là.
Vis à vis des homosexuels, mon ministère prépare la relance d'une campagne d'incitation au dépistage conjoint de la syphilis et du VIH dans les centres de dépistage anonyme et gratuit à Paris. Cette action pourrait être étendue à d'autres régions et la région PACA sera bien évidemment associée au projet.
Je tiens d'ailleurs à souligner le rôle important joué par les centres de dépistage anonyme et gratuit dans le dispositif de prévention et de dépistage du VIH. Ils ont montré leur capacité à accéder à une population particulièrement exposée à l'infection à VIH, tout en assumant un rôle d'information et de sensibilisation essentiel pour le grand public et en particulier les jeunes.
Il y a actuellement 280 consultations de dépistage anonyme et gratuit en France.
La rencontre nationale des acteurs du dépistage organisée en 2003 par mon ministère en partenariat avec Sida Info Service a rencontré un vif succès. Un guide de bonne pratique du dépistage est actuellement en cours de rédaction et sera publié en 2004.
Prévention toujours : à ma demande, plusieurs hôpitaux ont mis en place des consultations de prévention s'adressant aux personnes séropositives et à leur partenaire. Je me réjouis de l'enquête menée dans votre région avec le CRIPS sur ce sujet. Je souhaite vivement qu'à l'instar des consultations d'observance, où la région PACA a été pionnière, une ou plusieurs consultations de prévention auprès des personnes séropositives puissent être ouvertes avec le soutien de l'ARH et de la DRASS.
III - Il nous faut aussi continuer à faire évoluer la prise en charge thérapeutique et sociale des patients.
Dans notre région environ 14 000 personnes infectées par le VIH sont suivies à l'hôpital ce qui représente plus de 15 % des patients suivis en France.
L'efficacité des thérapeutiques a modifié les modalités de prise en charge des patients et a fait émerger de nouveaux besoins.
La prise en compte des effets secondaires des traitements est devenue ainsi une préoccupation prioritaire.
Pour mieux prendre en charge les lipoatrophies faciales, la technique chirurgicale de Coleman (réinjection de graisse autologue) a été inscrite à la nomenclature par arrêté du 5 février 2003.
J'ai le plaisir de vous informer que le produit de comblement Newfill a reçu le 11 février un avis favorable pour le marquage CE. Le dossier sera examiné par la commission d'évaluation des prestations et des prix (CEPP) le 17mars. J'en ai moi-même reçu l'assurance du Directeur de l'AFSSAPS vendredi. Je souhaite que ce dossier aboutisse rapidement.
Le désir de grossesse est aussi de plus en plus fréquent au sein des couples sérodifférents. La mise en place de 2 centres "pilotes" (Paris Necker et Toulouse) a permis la prise en charge de 120 couples dont l'homme était porteur du virus. Soixante enfants sont nés et aucune contamination maternelle n'est survenue. Treize nouveaux centres couvrant le territoire national ont déclaré une intention de fonctionnement selon la disposition de l'arrêté du 10 mai 2001.
Le nombre de femmes porteuses du VIH qui débutent une grossesse augmente d'année en année. Grâce à la prise en charge des femmes pendant leur grossesse, le taux de transmission ftale est en 2002 de 1,8 % (24 % en 1992). 95 % des femmes enceintes séropositives pour le VIH reçoivent un traitement.
Pour faciliter l'adaptation des traitements antirétroviraux aux éventuelles mutations du virus, l'inscription à la nomenclature du test génotypique de résistance a été proposée. Cette inscription est à l'ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission de nomenclature le 17 mars.
En 2004, le rapport coordonné par Jean-François Delfraissy sur la prise en charge des personnes infectées par le VIH sera réactualisé à la demande de mon ministère.
Enfin une journée nationale consacrée à la réorientation des missions des centres d'information et de soins de l'immunodéficience humaine (CISIH) est organisée par mes services le 18 mars prochain.
Dans le domaine social nous ne sommes pas non plus restés inactifs.
75 nouvelles places d'appartements de coordination thérapeutique ont été créées et financées en 2003. Il en est de même en 2004. Ainsi le nombre de places ouvertes atteindra 600.
Le dispositif expérimental d'aide à domicile pour les personnes infectées par le VIH nous paraît susceptible d'aider d'autres patients. Nous conduirons sur 3 sites en 2004 une expérimentation d'ouverture du dispositif aux patients atteints d'autres pathologies ou de cancer.
Vous le voyez, il n'est pas question pour nous de laisser s'essouffler la lutte contre le sida.
Je souhaite que cette politique continue à être menée avec le dynamisme dont elle a toujours fait preuve, grâce à l'impulsion de l'ensemble des acteurs associatifs et bien souvent la conviction et l'engagement de l'ensemble des partenaires.
(source http://www.sante.gouv.fr, le 18 février 2004)
Je suis très heureux de venir ouvrir cette matinée consacrée à la prévention de l'infection à VIH en PACA et je remercie la DRASS d'avoir organisé cette rencontre.
Comme vous le savez, la lutte contre le Sida et la toxicomanie est un sujet qui me tient particulièrement à coeur.
La région PACA est après l'Ile de France, la région la plus touchée par l'infection à VIH. C'est aussi une région dans laquelle les problèmes liés à la toxicomanie sont importants. Ils représentent en 2002 un tiers de nouveaux cas de Sida déclarés (contre 12 % des cas sur la France entière).
Cette réalité là, j'y ai été moi-même confronté à Marseille lorsque j'étais délégué du Maire en charge de la lutte contre le sida et la toxicomanie.
J'ai tiré de cette expérience beaucoup d'enseignement et de pragmatisme. Je m'efforce de ne pas l'oublier aujourd'hui alors que mes fonctions m'éloignent parfois (un peu trop) des réalités de ce terrain là.
Mais je peux vous dire que c'est bien cette réalité qui m'a poussé à consolider la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogue en lui donnant une base légale, comme je m'y étais engagé devant les associations de patients.
Le projet de loi relatif à la politique de santé publique a été amendé en ce sens lors de son passage au Sénat. Je dois dire que l'amendement a été voté à l'unanimité ce qui signifie bien que les problèmes de sida et de toxicomanie transcendent les divergences politiques traditionnelles.
Cela aussi j'ai pu le constater en travaillant à Marseille avec beaucoup d'entre vous.
I. Il nous faut rester aujourd'hui complètement mobilisés contre le sida, associations de patients, pouvoirs publics, et responsables politiques car il y a des raisons d'être préoccupé par cette épidémie.
En France, 20 ans après la découverte du virus du Sida plusieurs milliers de personnes découvrent encore chaque année leur séropositivité pour le VIH et l'annonce de cette séropositivité est toujours aussi dramatique et bouleversante, car le Sida reste une maladie mortelle. Ceux d'entre vous qui travaillent dans des centres de dépistage le savent bien.
Le profil de cette épidémie s'est cependant profondément modifié.
Les femmes y prennent une part de plus en plus importante. Les rapports hétérosexuels constituent maintenant avec 2/3 des nouveaux diagnostics, le principal mode de contamination. Et parmi les personnes infectées par voie hétérosexuelle, une sur deux est de nationalité d'un pays d'Afrique subsaharienne et trop souvent le diagnostic n'est porté qu'au stade de sida.
L'infection à VIH reste aussi préoccupante chez les homosexuels qui représentent en 2003 près d'un nouveau diagnostic sur 3 (32 %) et chez lesquels on observe dans certaines grandes villes une recrudescence de la syphilis et des comportements à risque. Le dépistage du VIH est aussi insuffisant parmi cette population, puisqu'un quart des homosexuels fréquentant des lieux de rencontre, ne connaît pas son statut sérologique VIH.
A l'inverse, le succès de la politique de réduction des risques se confirme avec une chute impressionnante des nouveaux diagnostics d'infection à VIH chez les usagers de drogue
Malheureusement comme l'a révélé l'étude Coquelicot menée à Marseille par l'InVS la transmission du VHC se poursuit à contrario chez les usagers de drogue. La prévention du VHC dans cette population est une priorité pour 2004. L'INPES est en train de développer avec les experts associatifs et institutionnels des outils pour réduire cette transmission.
Face à ces nouveaux enjeux, nous devons maintenir notre effort contre le sida, et avant tout notre effort financier
Ainsi, en 2003 et en 2004 malgré le contexte économique difficile, le budget de santé publique consacré à la lutte contre le VIH a été reconduit en totalité à hauteur de 64 millions d'euros. La région PACA fait partie des 6 régions de métropole prioritaires, et les crédits déconcentrés utilisés par la région représentent environ 14% des crédits nationaux.
C'est la première de ces 6 régions à mettre en place une programmation globale pour 2004-2007, ce dont je vous félicite.
Dans les prochaines années, la politique de lutte contre le VIH/Sida continuera à associer prévention et prise en charge globale.
II - La prévention est une priorité et c'est naturellement l'objet de votre rencontre aujourd'hui.
J'ai présenté les grandes orientations nationales de la politique de prévention du sida lors de la journée du 1er décembre. Je souhaite aujourd'hui insister sur quelques points.
Le succès de notre politique de prévention et de dépistage réside dans notre capacité à accentuer nos efforts en direction des publics les plus exposés, tout en maintenant la vigilance du grand public et en particulier des jeunes.
Un programme national de lutte contre le VIH/Sida auprès des populations étrangères est élaboré par la Direction Générale de la Santé. La protection et l'accès aux soins des étrangers séropositifs, qui est un droit en France fait aussi partie intégrante de notre politique de prévention. Une circulaire conjointe du Directeur Général de la Santé et du Directeur de la Population et des Migrations vous sera adressée dans les jours qui viennent à ce sujet. Il n'est pas question de déroger sur ce point là.
Vis à vis des homosexuels, mon ministère prépare la relance d'une campagne d'incitation au dépistage conjoint de la syphilis et du VIH dans les centres de dépistage anonyme et gratuit à Paris. Cette action pourrait être étendue à d'autres régions et la région PACA sera bien évidemment associée au projet.
Je tiens d'ailleurs à souligner le rôle important joué par les centres de dépistage anonyme et gratuit dans le dispositif de prévention et de dépistage du VIH. Ils ont montré leur capacité à accéder à une population particulièrement exposée à l'infection à VIH, tout en assumant un rôle d'information et de sensibilisation essentiel pour le grand public et en particulier les jeunes.
Il y a actuellement 280 consultations de dépistage anonyme et gratuit en France.
La rencontre nationale des acteurs du dépistage organisée en 2003 par mon ministère en partenariat avec Sida Info Service a rencontré un vif succès. Un guide de bonne pratique du dépistage est actuellement en cours de rédaction et sera publié en 2004.
Prévention toujours : à ma demande, plusieurs hôpitaux ont mis en place des consultations de prévention s'adressant aux personnes séropositives et à leur partenaire. Je me réjouis de l'enquête menée dans votre région avec le CRIPS sur ce sujet. Je souhaite vivement qu'à l'instar des consultations d'observance, où la région PACA a été pionnière, une ou plusieurs consultations de prévention auprès des personnes séropositives puissent être ouvertes avec le soutien de l'ARH et de la DRASS.
III - Il nous faut aussi continuer à faire évoluer la prise en charge thérapeutique et sociale des patients.
Dans notre région environ 14 000 personnes infectées par le VIH sont suivies à l'hôpital ce qui représente plus de 15 % des patients suivis en France.
L'efficacité des thérapeutiques a modifié les modalités de prise en charge des patients et a fait émerger de nouveaux besoins.
La prise en compte des effets secondaires des traitements est devenue ainsi une préoccupation prioritaire.
Pour mieux prendre en charge les lipoatrophies faciales, la technique chirurgicale de Coleman (réinjection de graisse autologue) a été inscrite à la nomenclature par arrêté du 5 février 2003.
J'ai le plaisir de vous informer que le produit de comblement Newfill a reçu le 11 février un avis favorable pour le marquage CE. Le dossier sera examiné par la commission d'évaluation des prestations et des prix (CEPP) le 17mars. J'en ai moi-même reçu l'assurance du Directeur de l'AFSSAPS vendredi. Je souhaite que ce dossier aboutisse rapidement.
Le désir de grossesse est aussi de plus en plus fréquent au sein des couples sérodifférents. La mise en place de 2 centres "pilotes" (Paris Necker et Toulouse) a permis la prise en charge de 120 couples dont l'homme était porteur du virus. Soixante enfants sont nés et aucune contamination maternelle n'est survenue. Treize nouveaux centres couvrant le territoire national ont déclaré une intention de fonctionnement selon la disposition de l'arrêté du 10 mai 2001.
Le nombre de femmes porteuses du VIH qui débutent une grossesse augmente d'année en année. Grâce à la prise en charge des femmes pendant leur grossesse, le taux de transmission ftale est en 2002 de 1,8 % (24 % en 1992). 95 % des femmes enceintes séropositives pour le VIH reçoivent un traitement.
Pour faciliter l'adaptation des traitements antirétroviraux aux éventuelles mutations du virus, l'inscription à la nomenclature du test génotypique de résistance a été proposée. Cette inscription est à l'ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission de nomenclature le 17 mars.
En 2004, le rapport coordonné par Jean-François Delfraissy sur la prise en charge des personnes infectées par le VIH sera réactualisé à la demande de mon ministère.
Enfin une journée nationale consacrée à la réorientation des missions des centres d'information et de soins de l'immunodéficience humaine (CISIH) est organisée par mes services le 18 mars prochain.
Dans le domaine social nous ne sommes pas non plus restés inactifs.
75 nouvelles places d'appartements de coordination thérapeutique ont été créées et financées en 2003. Il en est de même en 2004. Ainsi le nombre de places ouvertes atteindra 600.
Le dispositif expérimental d'aide à domicile pour les personnes infectées par le VIH nous paraît susceptible d'aider d'autres patients. Nous conduirons sur 3 sites en 2004 une expérimentation d'ouverture du dispositif aux patients atteints d'autres pathologies ou de cancer.
Vous le voyez, il n'est pas question pour nous de laisser s'essouffler la lutte contre le sida.
Je souhaite que cette politique continue à être menée avec le dynamisme dont elle a toujours fait preuve, grâce à l'impulsion de l'ensemble des acteurs associatifs et bien souvent la conviction et l'engagement de l'ensemble des partenaires.
(source http://www.sante.gouv.fr, le 18 février 2004)