Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie d'avoir répondu présents à cette première campagne institutionnelle de sécurité routière pour l'année 2005 autour du port de la ceinture de sécurité à l'arrière.
Je suis très heureux de pouvoir vous présenter cette campagne et ses enjeux en présence de Rémy HEITZ, Délégué interministériel de la sécurité routière, et de deux témoins majeurs : un gendarme, le lieutenant NIOCHE, qui nous rapportera les constats le plus souvent observés sur les lieux des accidents, et le professeur Olivier DIZIEN, Chef de service à l'Hôpital de Garches, qui nous présentera les conséquences traumatiques liées au non-port de la ceinture à l'arrière.
Car, vous l'avez bien compris, alors que le port de la ceinture de sécurité semble être devenu un réflexe, à l'avant, pour une grande majorité de conducteurs et de passagers puisqu'on estime que 97 % des automobilistes sont attachés, par contre, les derniers résultats des enquêtes font apparaître que seulement 70 % des passagers sont attachés à l'arrière sur autoroute.
Une enquête réalisée par les sociétés d'autoroutes en fin d'année dernière montre même que ce chiffre baisse à 50 % lorsqu'il s'agit de s'attacher à la place arrière centrale, et que seulement 77 % des enfants de moins de 10 ans sont attachés sur autoroute, sachant que parmi ces 77 %, la moitié ne le seraient pas correctement.
Comme vous le voyez, Mesdames et Messieurs, le port de la ceinture à l'arrière, pourtant obligatoire depuis 1990, n'est pas, loin s'en faut, devenu un réflexe (l'obligation du port de la ceinture à l'avant remonte au 1er juillet 1973).
Cette absence de réflexe, pour des motifs divers ou des idées reçues comme par exemple : " à l'arrière, je suis protégé par le siège avant " ou " je ne peux pas laisser mes enfants tout le temps attachés sur autoroute, car il faut qu'ils puissent se dégourdir ou dormir sur la banquette ", ont des conséquences dramatiques puisqu'on estime à 570 le nombre de vies qui pourraient chaque année être sauvées si tous les occupants bouclaient leurs ceintures.
Je rappelle d'autres chiffres. Sur les 3 509 tués lors d'accidents de voitures de tourisme, une personne tuée sur 5 ne portait pas la ceinture de sécurité. A l'arrière, 37 % des passagers tués ne sont pas ceinturés.
Face à ces gisements de sécurité, et plus fondamentalement face à l'enjeu du respect de cette mesure en terme de vies sauvées, de paralysés et de blessés épargnés, nous avons le devoir d'agir et l'obligation de combattre certaines idées reçues.
Nous le ferons à travers le film qui va être diffusé à partir de vendredi, mais également à travers des messages radios qui débuteront le 4 avril, et enfin grâce à une campagne d'affichage qui débutera le 30 mars.
Si nous avons sur ce sujet progressé, grâce en particulier, il faut l'admettre, à une plus grande rigueur dans les contrôles et dans les sanctions, je rappelle que depuis 2003 le non-port de la ceinture constitue une contravention de 4ème classe (amende de 135 euros avec retrait de 3 points pour le conducteur), ces progrès sont encore très insuffisant.
D'où cette campagne de sensibilisation que nous allons vous présenter et la mise en uvre, dans les tout prochains jours, de la décision prise lors du Comité interministériel de la sécurité routière du 24 janvier dernier, d'étendre la responsabilité des conducteurs à l'ensemble des passagers mineurs.
Désormais le conducteur sera responsable du non-port de la ceinture pour ses passagers âgés de 13 à 18 ans alors qu'il n'était responsable jusqu'à présent que pour les jeunes âgés de 13 ans au maximum.
Plus que jamais, il doit se montrer exemplaire et responsable !
Je cède la parole à Rémy HEITZ pour qu'il nous détaille cette campagne.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 29 mars 2005)
Je vous remercie d'avoir répondu présents à cette première campagne institutionnelle de sécurité routière pour l'année 2005 autour du port de la ceinture de sécurité à l'arrière.
Je suis très heureux de pouvoir vous présenter cette campagne et ses enjeux en présence de Rémy HEITZ, Délégué interministériel de la sécurité routière, et de deux témoins majeurs : un gendarme, le lieutenant NIOCHE, qui nous rapportera les constats le plus souvent observés sur les lieux des accidents, et le professeur Olivier DIZIEN, Chef de service à l'Hôpital de Garches, qui nous présentera les conséquences traumatiques liées au non-port de la ceinture à l'arrière.
Car, vous l'avez bien compris, alors que le port de la ceinture de sécurité semble être devenu un réflexe, à l'avant, pour une grande majorité de conducteurs et de passagers puisqu'on estime que 97 % des automobilistes sont attachés, par contre, les derniers résultats des enquêtes font apparaître que seulement 70 % des passagers sont attachés à l'arrière sur autoroute.
Une enquête réalisée par les sociétés d'autoroutes en fin d'année dernière montre même que ce chiffre baisse à 50 % lorsqu'il s'agit de s'attacher à la place arrière centrale, et que seulement 77 % des enfants de moins de 10 ans sont attachés sur autoroute, sachant que parmi ces 77 %, la moitié ne le seraient pas correctement.
Comme vous le voyez, Mesdames et Messieurs, le port de la ceinture à l'arrière, pourtant obligatoire depuis 1990, n'est pas, loin s'en faut, devenu un réflexe (l'obligation du port de la ceinture à l'avant remonte au 1er juillet 1973).
Cette absence de réflexe, pour des motifs divers ou des idées reçues comme par exemple : " à l'arrière, je suis protégé par le siège avant " ou " je ne peux pas laisser mes enfants tout le temps attachés sur autoroute, car il faut qu'ils puissent se dégourdir ou dormir sur la banquette ", ont des conséquences dramatiques puisqu'on estime à 570 le nombre de vies qui pourraient chaque année être sauvées si tous les occupants bouclaient leurs ceintures.
Je rappelle d'autres chiffres. Sur les 3 509 tués lors d'accidents de voitures de tourisme, une personne tuée sur 5 ne portait pas la ceinture de sécurité. A l'arrière, 37 % des passagers tués ne sont pas ceinturés.
Face à ces gisements de sécurité, et plus fondamentalement face à l'enjeu du respect de cette mesure en terme de vies sauvées, de paralysés et de blessés épargnés, nous avons le devoir d'agir et l'obligation de combattre certaines idées reçues.
Nous le ferons à travers le film qui va être diffusé à partir de vendredi, mais également à travers des messages radios qui débuteront le 4 avril, et enfin grâce à une campagne d'affichage qui débutera le 30 mars.
Si nous avons sur ce sujet progressé, grâce en particulier, il faut l'admettre, à une plus grande rigueur dans les contrôles et dans les sanctions, je rappelle que depuis 2003 le non-port de la ceinture constitue une contravention de 4ème classe (amende de 135 euros avec retrait de 3 points pour le conducteur), ces progrès sont encore très insuffisant.
D'où cette campagne de sensibilisation que nous allons vous présenter et la mise en uvre, dans les tout prochains jours, de la décision prise lors du Comité interministériel de la sécurité routière du 24 janvier dernier, d'étendre la responsabilité des conducteurs à l'ensemble des passagers mineurs.
Désormais le conducteur sera responsable du non-port de la ceinture pour ses passagers âgés de 13 à 18 ans alors qu'il n'était responsable jusqu'à présent que pour les jeunes âgés de 13 ans au maximum.
Plus que jamais, il doit se montrer exemplaire et responsable !
Je cède la parole à Rémy HEITZ pour qu'il nous détaille cette campagne.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 29 mars 2005)