Texte intégral
Un grand espoir se lève aujourd'hui. Mobilisé de façon exceptionnelle, notre peuple a dit non à la déferlante libérale qui ravage l'Europe et le monde depuis vingt ans. C'est un tournant. Cette victoire s'est construite dans le refus des gâchis et des souffrances engendrées par les politiques de casse sociale ; dans les luttes et les mobilisations de ces dernières années ; dans une dynamique de rassemblement populaire qui évoque les grands moments du Front populaire ou de mai 68.
Cette victoire est avant tout celle des ouvriers, des employés, des jeunes, des sans emplois, des militantes et des militants, français et étrangers, qui ont fait un travail remarquable pour permettre à notre peuple de se forger son opinion. Ces femmes et ces hommes se sont emparés du contenu réel du texte qui leur était soumis. Ils, elles se sont ainsi rassemblés jusque dans les urnes pour rejeter cette camisole libérale
Nos gouvernants doivent se soumettre à ce choix, ou se démettre.
La France doit demander la renégociation du traité et exiger l'abandon immédiat des projets ultra-libéraux de Bruxelles : directive Bolkestein et toutes les mesures de libéralisation, de privatisation et de reculs des droits sociaux prévus à l'agenda de Lisbonne. Le Parlement français doit se réunir, avant le Conseil européen de mi-juin, pour tirer toutes les conséquence de ce vote.
Mobilisons-nous en masse lors de ce Conseil pour qu'il entende et respecte la position du peuple français.
Ce non de notre peuple est un non européen, généreux, solidaire. Il invite à ce que s'organisent dans chacun de nos pays, et à l'échelle de l'Europe elle-même, des Assises populaires pour une autre Europe. Donnons-nous l'ambition de constituer ainsi une force si puissante qu'elle dictera le sens de la renégociation du traité.
La gauche, de son côté, doit tirer les enseignements de ce scrutin. Après tant de déceptions, la victoire du non appelle un vaste rassemblement politique, capable de battre les politiques libérales.
Le peuple exige de la gauche qu'elle ait enfin le courage et la force d'affronter les puissances d'argent et les dogmes du libéralisme. Le Parti communiste appelle toutes les forces de gauche à assumer cette immense responsabilité.
J'appelle à ce que se tiennent dans chaque commune de France, dans les jours qui viennent, des assemblées de celles et ceux, citoyennes et citoyens, élus et responsables politiques, organisations qui ont permis la victoire. J'invite de tout cur à y prendre toute leur place les femmes et les hommes, les organisations de gauche qui, bien qu'ayant choisi le oui, voudront participer avec nous à l'aventure exaltante de construction d'une autre Europe, et d'une véritable alternative de gauche dans notre pays.
Forgeons ensemble à gauche l'Union populaire pour changer nos vies.
(Source http://www.pcf.fr, le 1er juin 2005)
Cette victoire est avant tout celle des ouvriers, des employés, des jeunes, des sans emplois, des militantes et des militants, français et étrangers, qui ont fait un travail remarquable pour permettre à notre peuple de se forger son opinion. Ces femmes et ces hommes se sont emparés du contenu réel du texte qui leur était soumis. Ils, elles se sont ainsi rassemblés jusque dans les urnes pour rejeter cette camisole libérale
Nos gouvernants doivent se soumettre à ce choix, ou se démettre.
La France doit demander la renégociation du traité et exiger l'abandon immédiat des projets ultra-libéraux de Bruxelles : directive Bolkestein et toutes les mesures de libéralisation, de privatisation et de reculs des droits sociaux prévus à l'agenda de Lisbonne. Le Parlement français doit se réunir, avant le Conseil européen de mi-juin, pour tirer toutes les conséquence de ce vote.
Mobilisons-nous en masse lors de ce Conseil pour qu'il entende et respecte la position du peuple français.
Ce non de notre peuple est un non européen, généreux, solidaire. Il invite à ce que s'organisent dans chacun de nos pays, et à l'échelle de l'Europe elle-même, des Assises populaires pour une autre Europe. Donnons-nous l'ambition de constituer ainsi une force si puissante qu'elle dictera le sens de la renégociation du traité.
La gauche, de son côté, doit tirer les enseignements de ce scrutin. Après tant de déceptions, la victoire du non appelle un vaste rassemblement politique, capable de battre les politiques libérales.
Le peuple exige de la gauche qu'elle ait enfin le courage et la force d'affronter les puissances d'argent et les dogmes du libéralisme. Le Parti communiste appelle toutes les forces de gauche à assumer cette immense responsabilité.
J'appelle à ce que se tiennent dans chaque commune de France, dans les jours qui viennent, des assemblées de celles et ceux, citoyennes et citoyens, élus et responsables politiques, organisations qui ont permis la victoire. J'invite de tout cur à y prendre toute leur place les femmes et les hommes, les organisations de gauche qui, bien qu'ayant choisi le oui, voudront participer avec nous à l'aventure exaltante de construction d'une autre Europe, et d'une véritable alternative de gauche dans notre pays.
Forgeons ensemble à gauche l'Union populaire pour changer nos vies.
(Source http://www.pcf.fr, le 1er juin 2005)