Texte intégral
La lutte contre le blanchiment de l'argent sale et le crime organisé a été effectivement à l'ordre du jour de la réunion d'hier, à Luxembourg, que j'ai coprésidée avec Mme Guigou. Nous avons également tenu une réunion avec nos collègues de l'Economie et des Finances.
Le Conseil européen de Tampere avait, en octobre 1999, donné une impulsion décisive à l'intervention de l'Union en ce domaine. Hier, une nouvelle étape a été franchie afin d'obtenir des pays figurant sur la liste noire qu'ils opèrent les réformes nécessaires, afin d'améliorer la transparence des entités juridiques, afin de renforcer la coopération judiciaire et policière, en veillant notamment à ce que le secret fiscal et bancaire ne puisse être opposé aux enquêtes et en élargissant le champ d'Europol.
Sur le second point, il est vrai que nos pays sont amenés de plus en plus à agir pour la protection des populations, on l'a vu avec les réfugiés kosovars comme avec les victimes des tremblements de terre en Turquie, mais aussi, au sein de l'Union, à la suite des tempêtes de 1999, de la pollution de l'Erika et, ces derniers jours, du drame des Alpes du Nord.
Face à ces sollicitations, il apparaît nécessaire de renforcer la coordination et la coopération, d'accroître les moyens mobilisables, de favoriser la recherche-développement, la formation et l'information du public, sans remettre en cause l'organisation intérieure des Etats, en particulier la nôtre, qui est déjà efficace.
Nous avons pour objectif d'aboutir vite, en mettant en oeuvre les décisions adoptées hier à l'unanimité./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2000).
Le Conseil européen de Tampere avait, en octobre 1999, donné une impulsion décisive à l'intervention de l'Union en ce domaine. Hier, une nouvelle étape a été franchie afin d'obtenir des pays figurant sur la liste noire qu'ils opèrent les réformes nécessaires, afin d'améliorer la transparence des entités juridiques, afin de renforcer la coopération judiciaire et policière, en veillant notamment à ce que le secret fiscal et bancaire ne puisse être opposé aux enquêtes et en élargissant le champ d'Europol.
Sur le second point, il est vrai que nos pays sont amenés de plus en plus à agir pour la protection des populations, on l'a vu avec les réfugiés kosovars comme avec les victimes des tremblements de terre en Turquie, mais aussi, au sein de l'Union, à la suite des tempêtes de 1999, de la pollution de l'Erika et, ces derniers jours, du drame des Alpes du Nord.
Face à ces sollicitations, il apparaît nécessaire de renforcer la coordination et la coopération, d'accroître les moyens mobilisables, de favoriser la recherche-développement, la formation et l'information du public, sans remettre en cause l'organisation intérieure des Etats, en particulier la nôtre, qui est déjà efficace.
Nous avons pour objectif d'aboutir vite, en mettant en oeuvre les décisions adoptées hier à l'unanimité./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2000).