Texte intégral
Le développement des Télécommunications en France.
- I - Le secrétaire d'Etat aux Postes et Télécommunications et à la Télédiffusion a rappelé les résultats obtenus depuis 1974 en-matière d'équipement téléphonique.
- Depuis cette date, le nombre de lignes est passé de 6,2 millions à 16 millions, et la densité de 12 à plus de 29 lignes pour 100 habitants. Le délai moyen de raccordement s'est abaissé de plus de seize mois en 1974 à moins de quatre mois à la fin de 1980 ; il n'est déjà plus, dans la région parisienne, que d'une dizaine de jours.
- Dans cet effort d'équipement, une priorité particulière a été accordée aux personnes âgées et aux habitants des zones rurales : sur 2 750 000 lignes installées chaque année, 200 000 l'ont été chez les personnes âgées et 580 000 en zone rurale dont 250 000 dans les régions à habitat très dispersé.
- Ce progrès de l'équipement a été accompagné, en francs constants, d'une baisse des tarifs : les prix du téléphone français se situent dans la moyenne des prix des pays européens comparables.
- Dans le même temps, l'industrie téléphonique qui est devenue pour l'essentiel française en 1976, a vu son chiffre d'affaires progresser de 7,7 milliards de francs en 1974, à 15,2 milliards de francs en 1980. Le volume total de ses exportations a dépassé 11 milliards de 1976 à 1980.
- II - Traçant les perspectives des télécommunications dans les années à venir, le secrétaire d'Etat a souligné que l'effort engagé doit être poursuivi, le taux d'équipement français étant encore notablement inférieur à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de la Suède. En outre, il importe de permettre une véritable démocratisation du téléphone qui est maintenant accessible aux catégories sociales à revenu modeste : dans cet esprit, il a été décidé d'abaisser la taxe de raccordement de 500 francs à 400 francs, la France étant l'un des pays d'Europe dans lequel l'accès au réseau sera le moins coûteux.
- III - Les télécommunications constituent un point d'appui industriel pour l'ensemble de l'électronique. De nouveaux services vont être offerts qui représentent d'importants marchés nouveaux évalués à 8 milliards de francs. Notre pays dispose dans ce domaine de perspectives commerciales mondiales très prometteuses : il en est ainsi notamment du lancement du télécopieur à grande diffusion, de la réalisation du satellite de télécommunication TELECOM 1 et de l'utilisation directe par les usagers de la télématique.
- En conclusion, le secrétaire d'Etat a indiqué que l'industrie des télécommunications, avec sa forte valeur ajoutée, son niveau technologique et sa capacité exportatrice, constitue l'un des pôles du redéploiement de notre industrie. Mais il se situe dans un contexte de vive compétition internationale, qui rend impérative la poursuite de l'effort entrepris.
- I - Le secrétaire d'Etat aux Postes et Télécommunications et à la Télédiffusion a rappelé les résultats obtenus depuis 1974 en-matière d'équipement téléphonique.
- Depuis cette date, le nombre de lignes est passé de 6,2 millions à 16 millions, et la densité de 12 à plus de 29 lignes pour 100 habitants. Le délai moyen de raccordement s'est abaissé de plus de seize mois en 1974 à moins de quatre mois à la fin de 1980 ; il n'est déjà plus, dans la région parisienne, que d'une dizaine de jours.
- Dans cet effort d'équipement, une priorité particulière a été accordée aux personnes âgées et aux habitants des zones rurales : sur 2 750 000 lignes installées chaque année, 200 000 l'ont été chez les personnes âgées et 580 000 en zone rurale dont 250 000 dans les régions à habitat très dispersé.
- Ce progrès de l'équipement a été accompagné, en francs constants, d'une baisse des tarifs : les prix du téléphone français se situent dans la moyenne des prix des pays européens comparables.
- Dans le même temps, l'industrie téléphonique qui est devenue pour l'essentiel française en 1976, a vu son chiffre d'affaires progresser de 7,7 milliards de francs en 1974, à 15,2 milliards de francs en 1980. Le volume total de ses exportations a dépassé 11 milliards de 1976 à 1980.
- II - Traçant les perspectives des télécommunications dans les années à venir, le secrétaire d'Etat a souligné que l'effort engagé doit être poursuivi, le taux d'équipement français étant encore notablement inférieur à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de la Suède. En outre, il importe de permettre une véritable démocratisation du téléphone qui est maintenant accessible aux catégories sociales à revenu modeste : dans cet esprit, il a été décidé d'abaisser la taxe de raccordement de 500 francs à 400 francs, la France étant l'un des pays d'Europe dans lequel l'accès au réseau sera le moins coûteux.
- III - Les télécommunications constituent un point d'appui industriel pour l'ensemble de l'électronique. De nouveaux services vont être offerts qui représentent d'importants marchés nouveaux évalués à 8 milliards de francs. Notre pays dispose dans ce domaine de perspectives commerciales mondiales très prometteuses : il en est ainsi notamment du lancement du télécopieur à grande diffusion, de la réalisation du satellite de télécommunication TELECOM 1 et de l'utilisation directe par les usagers de la télématique.
- En conclusion, le secrétaire d'Etat a indiqué que l'industrie des télécommunications, avec sa forte valeur ajoutée, son niveau technologique et sa capacité exportatrice, constitue l'un des pôles du redéploiement de notre industrie. Mais il se situe dans un contexte de vive compétition internationale, qui rend impérative la poursuite de l'effort entrepris.