Texte intégral
Le développement de l'assistance technique.
- Le ministre délégué chargé de la coopération et du développement a présenté une communication sur l'assistance technique française dans les pays en développement.
- Avec 20 000 agents et un budget de 3,5 milliards de francs, la France se place à cet égard au premier rang des pays de l'OCDE, loin devant les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne et la RFA. Les enseignants composent les deux-tiers des effectifs concernés par cette acion, dans les pays francophones d'Afrique (Maghreb et Afrique au sud du Sahara) sont les principaux bénéficiaires.
- Le ministre délégué a tracé les grandes lignes d'une politique nouvelle d'assistance technique visant à améliorer la situation des personnels et la qualité de leur action. Cette politique comportera notamment les mesures suivantes :
- titularisation progressive des coopérants contractuels, actuellement au nombre de près de 10 000, dans le cadre de la résorption de l'auxiliariat dans la fonction publi que ; le recours à des agents non titulaires ne s'effectuera à l'avenir que pour des durées limitées et des tâches strictement définies ;
- harmonisatin des conditions de recrutement et de gestion des coopérants, actuellement très disparates ;
- accroissement de l'efficacité des coopérants sur le terrain par l'amélioration de leur préparation au départ, de leurs conditions de travail et de séjour, et par des actions de formation permanente ; à cet effet, un organisme regroupant les moyens d'action existants sera créé avant la fin de l'année ;
- association d'autres organismes français agissant dans le domaine de la coopération et de l'aide au développement, notamment des organisations non gouvernementales, et plus large appel aux jeunes gens accomplissant leur service national (volontaires du service national actif).
- Enfin, dans l'esprit de la politique générale de concertation, des structures paritaires de dialogue entre les coopérants et l'administration seront prochainement mises en place, tant à l'échelon national qu'à l'échelon local.
- Le ministre délégué chargé de la coopération et du développement a présenté une communication sur l'assistance technique française dans les pays en développement.
- Avec 20 000 agents et un budget de 3,5 milliards de francs, la France se place à cet égard au premier rang des pays de l'OCDE, loin devant les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne et la RFA. Les enseignants composent les deux-tiers des effectifs concernés par cette acion, dans les pays francophones d'Afrique (Maghreb et Afrique au sud du Sahara) sont les principaux bénéficiaires.
- Le ministre délégué a tracé les grandes lignes d'une politique nouvelle d'assistance technique visant à améliorer la situation des personnels et la qualité de leur action. Cette politique comportera notamment les mesures suivantes :
- titularisation progressive des coopérants contractuels, actuellement au nombre de près de 10 000, dans le cadre de la résorption de l'auxiliariat dans la fonction publi que ; le recours à des agents non titulaires ne s'effectuera à l'avenir que pour des durées limitées et des tâches strictement définies ;
- harmonisatin des conditions de recrutement et de gestion des coopérants, actuellement très disparates ;
- accroissement de l'efficacité des coopérants sur le terrain par l'amélioration de leur préparation au départ, de leurs conditions de travail et de séjour, et par des actions de formation permanente ; à cet effet, un organisme regroupant les moyens d'action existants sera créé avant la fin de l'année ;
- association d'autres organismes français agissant dans le domaine de la coopération et de l'aide au développement, notamment des organisations non gouvernementales, et plus large appel aux jeunes gens accomplissant leur service national (volontaires du service national actif).
- Enfin, dans l'esprit de la politique générale de concertation, des structures paritaires de dialogue entre les coopérants et l'administration seront prochainement mises en place, tant à l'échelon national qu'à l'échelon local.