Texte intégral
La situation des entreprises nationales industrielles.
- Des résultats appréciables en 1983, des objectifs ambitieux pour 1984 et 1985 ; l'Etat actionnaire rempli ses engagements.
- Le ministre de l'industrie et de la recherche a présenté une communication sur les entreprises publiques industrielles placée sous sa tutelle.
- 1) Le secteur pulic industriel apporte une contribution essentielle à l'économie nationale pour :
- Les investissements, qui connaîtront une croissance en volume appréciable en 1983 ;
- le commerce extérieur : accroissement en 1983 de l'excédent de 70 milliards de francs réalisé par ces entreprises en 1982 ;
- l'emploi et les relationss sociales : 60 000 embauches en 1982 ; 126 accords sur le droit d'expression signés à fin juin 1983 ; mise en place des comités de groupe ; signature de 120 contrats de solidarité.
- Le dynamisme de ces entreprise s'est traduit par des succès commerciaux et des réalisations concrètes qui sont un facteur d'entraînement pour tout le tissu industriel, comme en témoignent les quelques exemples suivants :
- création d'une industrie française du magnétoscope et d'ordinateurs personnels (Thomson) ;
- croissance des ventes de Bull supérieure à 20 % en 1983 ;
- succès des centraux téléphoniques français à l'exportation (CGE et Thomson) ;
- création d'une unsine de films viédo (Rhône-Poulenc) ;
- Confirmation de la percée commerciale de Renault aux Etats-Unis (6 milliards de francs d'exportation en 1983) ;
- Construction d'un turbine de production d'électricité de 1 500 MW, la plus performante du monde (CGE) 2) Sur le plan financier, le retour vers l'équilibre est en bonne voie. La somme des résultats nets consolidés des entreprises nationales placées sous la tutelle du ministère de l'industrie et de la recherche (hors sidérurgie et y compris SNEA), qui était de 8,1 milliards de francs en 1982, doit connaître une amélioration significative des 1983.
- En revanche, la sidérurgie connaîtra une nouvelle dégradation de ses résultats e n raison des difficultés conjoncturelles et structurelles qu'elle rencontre. La situation de certaines activités chimiques est également préoccupante. Un soutien financier est indispensable pour ne pas coompromettre le redressement à terme, mais il ne peut se concevoir que s'il s'intègre dans une perspective de retour à l'équilibre financier.
- Pour les deux prochaines années, trois objectifs majeurs seront recherchés par le secteur public industriel :
- renforcer son rôle d'entraînement de l'activité économique et sa contribution à la modernisation industrielle et à l'emploi. Cet objectif sera précisé à l'occasion de l'actualisation des contrats de plan qui permettront la prise en compte, dans la stratégie des entreprises, des grandes orientations du IXème Plan. Les groupes seront notamment invités à poursuivre leur effort d'investissement et de recherche, à renforcer leur solidarité avec les PMI et à développer leurs actions autour de deux grandes thèmes : modernisation des processu s de production et promotion de la filière électronique ;
- démocratiser la gestion et améliorer la qualité des relations sociales, notamment dans le cadre de l'application de la loi de démocratisation du secteur public ;
- poursuivre le redressement financier par une rigueur de gestion accrue, l'innovation, le dynamisme commercial et l'augmentation de la productivité.
- L'Etat, pour sa part, apportera une contribution essentielle à la réalisation de ces objectifs en poursuivant un effort financier important : les dotations en capital aux entreprises publiques industrielles atteindront 12850 MF en 1984.
- Des résultats appréciables en 1983, des objectifs ambitieux pour 1984 et 1985 ; l'Etat actionnaire rempli ses engagements.
- Le ministre de l'industrie et de la recherche a présenté une communication sur les entreprises publiques industrielles placée sous sa tutelle.
- 1) Le secteur pulic industriel apporte une contribution essentielle à l'économie nationale pour :
- Les investissements, qui connaîtront une croissance en volume appréciable en 1983 ;
- le commerce extérieur : accroissement en 1983 de l'excédent de 70 milliards de francs réalisé par ces entreprises en 1982 ;
- l'emploi et les relationss sociales : 60 000 embauches en 1982 ; 126 accords sur le droit d'expression signés à fin juin 1983 ; mise en place des comités de groupe ; signature de 120 contrats de solidarité.
- Le dynamisme de ces entreprise s'est traduit par des succès commerciaux et des réalisations concrètes qui sont un facteur d'entraînement pour tout le tissu industriel, comme en témoignent les quelques exemples suivants :
- création d'une industrie française du magnétoscope et d'ordinateurs personnels (Thomson) ;
- croissance des ventes de Bull supérieure à 20 % en 1983 ;
- succès des centraux téléphoniques français à l'exportation (CGE et Thomson) ;
- création d'une unsine de films viédo (Rhône-Poulenc) ;
- Confirmation de la percée commerciale de Renault aux Etats-Unis (6 milliards de francs d'exportation en 1983) ;
- Construction d'un turbine de production d'électricité de 1 500 MW, la plus performante du monde (CGE) 2) Sur le plan financier, le retour vers l'équilibre est en bonne voie. La somme des résultats nets consolidés des entreprises nationales placées sous la tutelle du ministère de l'industrie et de la recherche (hors sidérurgie et y compris SNEA), qui était de 8,1 milliards de francs en 1982, doit connaître une amélioration significative des 1983.
- En revanche, la sidérurgie connaîtra une nouvelle dégradation de ses résultats e n raison des difficultés conjoncturelles et structurelles qu'elle rencontre. La situation de certaines activités chimiques est également préoccupante. Un soutien financier est indispensable pour ne pas coompromettre le redressement à terme, mais il ne peut se concevoir que s'il s'intègre dans une perspective de retour à l'équilibre financier.
- Pour les deux prochaines années, trois objectifs majeurs seront recherchés par le secteur public industriel :
- renforcer son rôle d'entraînement de l'activité économique et sa contribution à la modernisation industrielle et à l'emploi. Cet objectif sera précisé à l'occasion de l'actualisation des contrats de plan qui permettront la prise en compte, dans la stratégie des entreprises, des grandes orientations du IXème Plan. Les groupes seront notamment invités à poursuivre leur effort d'investissement et de recherche, à renforcer leur solidarité avec les PMI et à développer leurs actions autour de deux grandes thèmes : modernisation des processu s de production et promotion de la filière électronique ;
- démocratiser la gestion et améliorer la qualité des relations sociales, notamment dans le cadre de l'application de la loi de démocratisation du secteur public ;
- poursuivre le redressement financier par une rigueur de gestion accrue, l'innovation, le dynamisme commercial et l'augmentation de la productivité.
- L'Etat, pour sa part, apportera une contribution essentielle à la réalisation de ces objectifs en poursuivant un effort financier important : les dotations en capital aux entreprises publiques industrielles atteindront 12850 MF en 1984.