Texte intégral
Apportant une formation complémentaire de qualité aux responsables d'entreprises, la nouvelle institution contribuera à développer la capacité exportatrice de notre pays.
- Madame le ministre du redéploiement industriel et du commerce extérieur a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'école nationale d'exportation.
- La création de cette école s'inscrit dans la politique visant à renforcer la présence économique et commerciale de la France dans le monde. L'effort d'exportation doit concerner progressivement l'ensemble des entreprises industrielles, agricoles et tertiaires. Il repose d'abord sur les ressources humaines, donc sur la formation.
- 1 - L'école nationale d'exportation, qui aura avant tout un caractère pratique, assurera des formations complémentaires longues pour des cadres et dirigeants en activité dans les entreprises. Ce type de formation, peu développé aujourd'hui, doit notamment permettre la nécessaire mise à jour des connaissances, après quelques années d'expérience professionnelle, des personnels confrontés au monde en pleine évolution du commerce international.
- L'école organisera quatre cycles de formation :
- un cycle préparatoire destiné aux cadres moyens ou techniciens supérieurs, centré sur la formation à la vente à l'exportation, aux langues étrangères et aux techniques de base du commerce international ;
- un cycle de perfectionnement destiné aux cadres exerçant déjà des responsabilités d'exportation ;
- un cycle supérieur de très haut niveau ;
- un cycle de reconversion pour des cadres à la recherche d'un emploi.
- L'enseignement accordera une place importante à la formation sur le terrain, notamment à l'étranger. Ces stages sur le terrain seront inhérents à l'enseignement.
- Le recrutement tiendra compte principalement des qualifications et du niveau de responsabilité professionnelle des candidats.
- L'école nationale d'exportation prendra en compte l'expérience et l'acquis de l'Institut du commerce international, dont elle élargira considérablement le champ d'action.
- 2 - Une fondation nationale pour l'enseignement de l'exportation, à laquelle seront associés tous les partenaires administratifs, universitaires, professionnels et consulaires concernés par l'essor de notre formation au commerce extérieur, sera créée.
- Elle sera chargée prioritairement d'analyser les besoins de formation, de développer les connaissances et la compréhension sur les pays et les stratégies industrielles et de proposer aux institutions nationales et régionales de formation les outils pédagogiques correspondants, élaborés en liaison avec la Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises.
- Le Gouvernement a confié au président d'une entreprise exportatrice, M. Patrick Neiertz, la mission de préparer la mise en place des deux nouveaux organismes, dont il assurera la présidence. L'ouverture des premiers cycles de formation est prévue pour l'automne 1985.
- Madame le ministre du redéploiement industriel et du commerce extérieur a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'école nationale d'exportation.
- La création de cette école s'inscrit dans la politique visant à renforcer la présence économique et commerciale de la France dans le monde. L'effort d'exportation doit concerner progressivement l'ensemble des entreprises industrielles, agricoles et tertiaires. Il repose d'abord sur les ressources humaines, donc sur la formation.
- 1 - L'école nationale d'exportation, qui aura avant tout un caractère pratique, assurera des formations complémentaires longues pour des cadres et dirigeants en activité dans les entreprises. Ce type de formation, peu développé aujourd'hui, doit notamment permettre la nécessaire mise à jour des connaissances, après quelques années d'expérience professionnelle, des personnels confrontés au monde en pleine évolution du commerce international.
- L'école organisera quatre cycles de formation :
- un cycle préparatoire destiné aux cadres moyens ou techniciens supérieurs, centré sur la formation à la vente à l'exportation, aux langues étrangères et aux techniques de base du commerce international ;
- un cycle de perfectionnement destiné aux cadres exerçant déjà des responsabilités d'exportation ;
- un cycle supérieur de très haut niveau ;
- un cycle de reconversion pour des cadres à la recherche d'un emploi.
- L'enseignement accordera une place importante à la formation sur le terrain, notamment à l'étranger. Ces stages sur le terrain seront inhérents à l'enseignement.
- Le recrutement tiendra compte principalement des qualifications et du niveau de responsabilité professionnelle des candidats.
- L'école nationale d'exportation prendra en compte l'expérience et l'acquis de l'Institut du commerce international, dont elle élargira considérablement le champ d'action.
- 2 - Une fondation nationale pour l'enseignement de l'exportation, à laquelle seront associés tous les partenaires administratifs, universitaires, professionnels et consulaires concernés par l'essor de notre formation au commerce extérieur, sera créée.
- Elle sera chargée prioritairement d'analyser les besoins de formation, de développer les connaissances et la compréhension sur les pays et les stratégies industrielles et de proposer aux institutions nationales et régionales de formation les outils pédagogiques correspondants, élaborés en liaison avec la Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises.
- Le Gouvernement a confié au président d'une entreprise exportatrice, M. Patrick Neiertz, la mission de préparer la mise en place des deux nouveaux organismes, dont il assurera la présidence. L'ouverture des premiers cycles de formation est prévue pour l'automne 1985.