Texte intégral
Le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire, chargé du commerce et de l'artisanat a présenté au Conseil des ministres une communication relative à l'évolution et au développement du secteur de l'artisanat.
- La politique engagée a pour ambition une transformation durable et profonde de ce secteur.
- 1 - Promouvoir une conception rénovée de l'artisanat au service de l'emploi.
- Sans cesser de mettre en valeur les métiers d'art dont la bonne image bénéficie au secteur tout entier, une campagne de promotion associant les notions de qualité et de professionnalisme au secteur de l'artisanat dans son ensemble sera organisée pendant le premier semestre 1989.
- Parallèlement, l'importance du critère de qualification dans l'attribution des prêts bonifiés à l'artisanat sera renforcée : 3,2 milliards de francs seront distribués à ce titre en 1989 auxquels s'ajoutent 6,4 milliards de francs de prêts conventionnés.
- Par sa souplesse, le secteur de l'artisanat est en mesure de participer efficacement au développement de l'emploi. Une action sera menée, en liaison avec les chambres de commerce et de métiers, auprès des entreprises artisanales pour mieux faire connaître la récente mesure d'exonération des cotisations patronales pour l'embauche d'un premier salarié.
- Les salariés licenciés désireux de se reconvertir dans l'artisanat pourront bénéficier d'une formation spécifique.
- Enfin, la mise en place du Fonds régional d'aide aux initiatives locales pour l'emploi (FRILE) permettra le développement de la création de "pépinières d'entreprises artisanales".
- 2 - Entreprendre des actions destinées à mieux structurer le secteur de l'artisanat.
- Un groupe de travail interministériel récemment créé réfléchit actuellement à la rénovation de l'apprentissage, mode essentiel de recrutement des artisans.
- Une expérience de "compagnonnage européen" permettant à de jeunes apprentis en dernière année de formation d'exercer leur métier à l'étranger sera engagée en liaison avec nos partenaires de la CEE.
- Afin de faciliter le transfert systématique de technologies au profit du secteur de l'artisanat, un institut supérieur des métiers, ouvert sur l'université, les organismes de recherche et les grandes entreprises, sera mis en place. Une fondation de l'artisanat sera créée ; elle aidera de jeunes artisans porteurs de projets novateurs.
- La politique engagée a pour ambition une transformation durable et profonde de ce secteur.
- 1 - Promouvoir une conception rénovée de l'artisanat au service de l'emploi.
- Sans cesser de mettre en valeur les métiers d'art dont la bonne image bénéficie au secteur tout entier, une campagne de promotion associant les notions de qualité et de professionnalisme au secteur de l'artisanat dans son ensemble sera organisée pendant le premier semestre 1989.
- Parallèlement, l'importance du critère de qualification dans l'attribution des prêts bonifiés à l'artisanat sera renforcée : 3,2 milliards de francs seront distribués à ce titre en 1989 auxquels s'ajoutent 6,4 milliards de francs de prêts conventionnés.
- Par sa souplesse, le secteur de l'artisanat est en mesure de participer efficacement au développement de l'emploi. Une action sera menée, en liaison avec les chambres de commerce et de métiers, auprès des entreprises artisanales pour mieux faire connaître la récente mesure d'exonération des cotisations patronales pour l'embauche d'un premier salarié.
- Les salariés licenciés désireux de se reconvertir dans l'artisanat pourront bénéficier d'une formation spécifique.
- Enfin, la mise en place du Fonds régional d'aide aux initiatives locales pour l'emploi (FRILE) permettra le développement de la création de "pépinières d'entreprises artisanales".
- 2 - Entreprendre des actions destinées à mieux structurer le secteur de l'artisanat.
- Un groupe de travail interministériel récemment créé réfléchit actuellement à la rénovation de l'apprentissage, mode essentiel de recrutement des artisans.
- Une expérience de "compagnonnage européen" permettant à de jeunes apprentis en dernière année de formation d'exercer leur métier à l'étranger sera engagée en liaison avec nos partenaires de la CEE.
- Afin de faciliter le transfert systématique de technologies au profit du secteur de l'artisanat, un institut supérieur des métiers, ouvert sur l'université, les organismes de recherche et les grandes entreprises, sera mis en place. Une fondation de l'artisanat sera créée ; elle aidera de jeunes artisans porteurs de projets novateurs.