Texte intégral
Le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire et Madame Tasca, ministre délégué chargé de la communication ont présenté au Conseil des ministres une communication relative à l'avenir du secteur public de l'audiovisuel en vue du débat prévu prochainement sur ce sujet au Parlement.
- Le Conseil des ministres du 28 septembre 1988 avait affirmé la détermination du gouvernement de faire du secteur public audiovisuel un pôle de référence et d'entraînement pour l'ensemble des activités audiovisuelles. Dans cette perspective, des groupes de concertation ont été réunis à l'initiative des pouvoirs publics pour envisager diverses voies de développement et nourrir la réflexion du gouvernement.
- S'appuyant très largement sur les résultats de cette concertation, le Gouvernement a retenu les objectifs suivants :
- améliorer la qualité des programmes, faire participer le secteur public à l'effort éducatif et culturel et développer sa contribution à la production ;
- offrir aux téléspectateurs un choix réel entre les différents programmes en jouant sur la complémentarité des chaînes Antenne 2, FR3, SEPT et reconquérir ainsi une très large audience ;
- accroître la présence du secteur public audiovisuel français sur la scène européenne et internationale ;
- substituer une logique de gestion d'entreprise à une logique de gestion administrative.
- Pour atteindre ces objectifs, les mesures suivantes seront proposées :
- instituer une présidence unique pour Antenne 2 et FR3, afin que les deux sociétés développent une même stratégie de programme tout en conservant leur autonomie d'entreprise et leur responsabilité d'antenne ;
- rationaliser l'outil de production public en resserrant les liens entre les sociétés de programmes et la SFP, et en rendant autonomes au sein de FR3 les unités de production ;
- valoriser l'information et l'expression régionales dans les programmes nationaux ;
- coordonner les politiques d'investissement des sociétés et les préparer à la télévision haute définition ;
- rénover les relations entre l'Etat et ces sociétés par la conclusion de contrats pluriannuels d'objectifs.
- Pour sa part, l'Etat est prêt à donner l'impulsion nécessaire au redressement. Toutefois, ces entreprises doivent trouver à terme leur équilibre dans le recours aux ressources normales que sont la redevance, progressivement libérée du financement des missions de souveraineté concernant l'action internationale et les ressources publicitaires dont le service public doit faire un usage compatible avec l'exercice de ses missions.
- Le Conseil des ministres du 28 septembre 1988 avait affirmé la détermination du gouvernement de faire du secteur public audiovisuel un pôle de référence et d'entraînement pour l'ensemble des activités audiovisuelles. Dans cette perspective, des groupes de concertation ont été réunis à l'initiative des pouvoirs publics pour envisager diverses voies de développement et nourrir la réflexion du gouvernement.
- S'appuyant très largement sur les résultats de cette concertation, le Gouvernement a retenu les objectifs suivants :
- améliorer la qualité des programmes, faire participer le secteur public à l'effort éducatif et culturel et développer sa contribution à la production ;
- offrir aux téléspectateurs un choix réel entre les différents programmes en jouant sur la complémentarité des chaînes Antenne 2, FR3, SEPT et reconquérir ainsi une très large audience ;
- accroître la présence du secteur public audiovisuel français sur la scène européenne et internationale ;
- substituer une logique de gestion d'entreprise à une logique de gestion administrative.
- Pour atteindre ces objectifs, les mesures suivantes seront proposées :
- instituer une présidence unique pour Antenne 2 et FR3, afin que les deux sociétés développent une même stratégie de programme tout en conservant leur autonomie d'entreprise et leur responsabilité d'antenne ;
- rationaliser l'outil de production public en resserrant les liens entre les sociétés de programmes et la SFP, et en rendant autonomes au sein de FR3 les unités de production ;
- valoriser l'information et l'expression régionales dans les programmes nationaux ;
- coordonner les politiques d'investissement des sociétés et les préparer à la télévision haute définition ;
- rénover les relations entre l'Etat et ces sociétés par la conclusion de contrats pluriannuels d'objectifs.
- Pour sa part, l'Etat est prêt à donner l'impulsion nécessaire au redressement. Toutefois, ces entreprises doivent trouver à terme leur équilibre dans le recours aux ressources normales que sont la redevance, progressivement libérée du financement des missions de souveraineté concernant l'action internationale et les ressources publicitaires dont le service public doit faire un usage compatible avec l'exercice de ses missions.