Texte intégral
Mme André, secrétaire d'Etat chargé des droits des femmes a présenté au Conseil des ministres une communication sur la journée internationale des femmes qui est chaque année célébrée le 8 mars.
- Les thèmes centraux de cette journée sont la solidarité et la justice pour les femmes.
- 1 - Mme André a évoqué la campagne d'information qui a été menée en France sur les violences conjugales au mois de novembre 1989 et qui a suscité des réactions favorables.
- Cette campagne correspondait à un besoin. La permanence téléphonique ouverte pendant cette période a reçu plus de 4000 appels. Quarante pour cent des personnes interrogées ont déclaré avoir été incitées à aider des personnes de leur entourage.
- Il convient maintenant de donner à cette initiative des suites sue le plan législatif et administratif. Le projet de nouveau code pénal qui sera prochainement discuté au Parlement comporte des dispositions qualifiant de délit tous les cas de violences conjugales, même si celles-ci ont entraîné pour la victime une interruption temporaire de travail inférieure à huit jours. Ainsi des mesures telles que le contrôle judiciaire pourront être prises à l'égard des auteurs de violences pour les éloigner de leurs victimes.
- Une circulaire interministérielle rappellera l'ensemble des mesures qui existent déjà pour la défense des femmes victimes de violences et celles qui pourraient être prochainement adoptées par le Parlement ; elle permettra ainsi aux services compétents de mettre en oeuvre les dispositions appropriées.
- 2 - Sans omettre l'action que la France doit mener à l'égard des femmes du Sud, Mme André a insisté sur la nécessité d'une solidarité internationale à l'égard des femmes de Roumanie.
- Dans ce pays, les mesures interdisant la contraception et l'interruption volontaire de grossesse ont été abrogées.
- Trois difficultés principales subsistent : les approvisionnements en moyens contraceptifs, la formation du personnel médical et social et l'information de la population féminine. Notre solidarité doit se manifester dans chacun de ces domaines.
- La journée du 8 mars doit permettre aux femmes du monde entier de bénéficier de l'expérience de celles qui ont progressé sur le chemin de l'égalité et de l'autonomie. Elle doit également permettre de prendre conscience du chemin qui reste à parcourir dans notre propre pays pour que la solidarité soit vraiment active.
- Les thèmes centraux de cette journée sont la solidarité et la justice pour les femmes.
- 1 - Mme André a évoqué la campagne d'information qui a été menée en France sur les violences conjugales au mois de novembre 1989 et qui a suscité des réactions favorables.
- Cette campagne correspondait à un besoin. La permanence téléphonique ouverte pendant cette période a reçu plus de 4000 appels. Quarante pour cent des personnes interrogées ont déclaré avoir été incitées à aider des personnes de leur entourage.
- Il convient maintenant de donner à cette initiative des suites sue le plan législatif et administratif. Le projet de nouveau code pénal qui sera prochainement discuté au Parlement comporte des dispositions qualifiant de délit tous les cas de violences conjugales, même si celles-ci ont entraîné pour la victime une interruption temporaire de travail inférieure à huit jours. Ainsi des mesures telles que le contrôle judiciaire pourront être prises à l'égard des auteurs de violences pour les éloigner de leurs victimes.
- Une circulaire interministérielle rappellera l'ensemble des mesures qui existent déjà pour la défense des femmes victimes de violences et celles qui pourraient être prochainement adoptées par le Parlement ; elle permettra ainsi aux services compétents de mettre en oeuvre les dispositions appropriées.
- 2 - Sans omettre l'action que la France doit mener à l'égard des femmes du Sud, Mme André a insisté sur la nécessité d'une solidarité internationale à l'égard des femmes de Roumanie.
- Dans ce pays, les mesures interdisant la contraception et l'interruption volontaire de grossesse ont été abrogées.
- Trois difficultés principales subsistent : les approvisionnements en moyens contraceptifs, la formation du personnel médical et social et l'information de la population féminine. Notre solidarité doit se manifester dans chacun de ces domaines.
- La journée du 8 mars doit permettre aux femmes du monde entier de bénéficier de l'expérience de celles qui ont progressé sur le chemin de l'égalité et de l'autonomie. Elle doit également permettre de prendre conscience du chemin qui reste à parcourir dans notre propre pays pour que la solidarité soit vraiment active.