Texte intégral
Le ministre de l'intérieur et le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ont présenté une communication sur le passage des systèmes informatiques à l'an 2000.
A 100 jours du passage à l'an 2000, les conditions d'adaptation des systèmes électroniques constituent une préoccupation importante du Gouvernement.
1. Bilan de l'état de préparation
Dès 1995, les grands services publics et les grandes entreprises françaises industrielles ou financières ont lancé leurs programmes d'adaptation.
Depuis février 1998, une mission interministérielle pour le passage informatique à l'an 2000 informe et sensibilise la population, les services publics et les entreprises autour des enjeux de cette échéance et assure le suivi et l'évaluation des travaux dans l'administration. Dans chaque ministère, un haut fonctionnaire a été nommé pour superviser l'ensemble des opérations d'adaptation. Au plan local, les préfets ont été chargés d'assurer la cohérence de toutes les mesures adoptées, et en particulier d'établir des plans de sauvegarde.
Une grande campagne de communication a été lancée et de nombreuses actions de sensibilisation sectorielles conduites en direction notamment des collectivités locales, des PME/PMI, des OPHLM et des gestionnaires d'immeuble. Les professionnels se réunissent régulièrement, sous la présidence du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, au sein du Comité National pour le Passage à l'an 2000.
Le code des marchés publics a été aménagé pour faciliter l'adaptation des systèmes électroniques des administrations et les entreprises ont bénéficié de mesures fiscales et financières.
La France participe activement aux concertations internationales publiques et privées sur ce sujet et suit attentivement la situation dans les pays en voie de développement.
Grâce à ces différentes actions, tous les systèmes pouvant affecter la sécurité des personnes ou pouvant avoir des conséquences économiques sérieuses ont été particulièrement évalués, et ont fait l'objet d'importants travaux de mise à niveau notamment dans les grands services publics. Si les grandes entreprises se sont bien préparées à l'échéance, la situation est plus contrastée dans les PME.
Une nouvelle campagne d'information commencera le 1er octobre. Elle concernera plus particulièrement le grand public et les plus petites entreprises qui peuvent encore adapter sans trop de difficultés les systèmes qu'ils utilisent avant la fin de l'année.
Au total, l'ensemble des actions engagées, dont le coût est évalué depuis 1997 à 120 milliards de francs, devrait permettre de prévenir les perturbations et les dysfonctionnements. Selon divers classements internationaux, la France se situe désormais parmi les nations bien préparées au passage à l'an 2000.
Les efforts de notre pays, pour importants qu'ils soient, doivent cependant rester soutenus jusqu'au moment où nous aurons franchi la période considérée.
2. Un dispositif de sauvegarde et de veille
Les opérations de passage à l'an 2000 nécessiteront un surcroît d'activité des derniers jours du mois de décembre jusqu'aux premières semaines du mois de janvier.
Un grand nombre de nos concitoyens seront présents à leur poste de travail afin de surveiller le fonctionnement des systèmes et de résoudre les difficultés éventuelles.
Le moment le plus sensible sera évidemment celui de la nuit du 31 décembre. Pour faire face à toute éventualité, des structures de veille seront en alerte sur l'ensemble du territoire. Ces structures, qui ont fait leurs preuves lors de la Coupe du monde de football, sont mises en place sous l'autorité du ministre de l'intérieur pour tous les grands événements. Tous les services chargés de la sécurité publique, des secours et des soins seront particulièrement mobilisés.
A 100 jours du passage à l'an 2000, les conditions d'adaptation des systèmes électroniques constituent une préoccupation importante du Gouvernement.
1. Bilan de l'état de préparation
Dès 1995, les grands services publics et les grandes entreprises françaises industrielles ou financières ont lancé leurs programmes d'adaptation.
Depuis février 1998, une mission interministérielle pour le passage informatique à l'an 2000 informe et sensibilise la population, les services publics et les entreprises autour des enjeux de cette échéance et assure le suivi et l'évaluation des travaux dans l'administration. Dans chaque ministère, un haut fonctionnaire a été nommé pour superviser l'ensemble des opérations d'adaptation. Au plan local, les préfets ont été chargés d'assurer la cohérence de toutes les mesures adoptées, et en particulier d'établir des plans de sauvegarde.
Une grande campagne de communication a été lancée et de nombreuses actions de sensibilisation sectorielles conduites en direction notamment des collectivités locales, des PME/PMI, des OPHLM et des gestionnaires d'immeuble. Les professionnels se réunissent régulièrement, sous la présidence du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, au sein du Comité National pour le Passage à l'an 2000.
Le code des marchés publics a été aménagé pour faciliter l'adaptation des systèmes électroniques des administrations et les entreprises ont bénéficié de mesures fiscales et financières.
La France participe activement aux concertations internationales publiques et privées sur ce sujet et suit attentivement la situation dans les pays en voie de développement.
Grâce à ces différentes actions, tous les systèmes pouvant affecter la sécurité des personnes ou pouvant avoir des conséquences économiques sérieuses ont été particulièrement évalués, et ont fait l'objet d'importants travaux de mise à niveau notamment dans les grands services publics. Si les grandes entreprises se sont bien préparées à l'échéance, la situation est plus contrastée dans les PME.
Une nouvelle campagne d'information commencera le 1er octobre. Elle concernera plus particulièrement le grand public et les plus petites entreprises qui peuvent encore adapter sans trop de difficultés les systèmes qu'ils utilisent avant la fin de l'année.
Au total, l'ensemble des actions engagées, dont le coût est évalué depuis 1997 à 120 milliards de francs, devrait permettre de prévenir les perturbations et les dysfonctionnements. Selon divers classements internationaux, la France se situe désormais parmi les nations bien préparées au passage à l'an 2000.
Les efforts de notre pays, pour importants qu'ils soient, doivent cependant rester soutenus jusqu'au moment où nous aurons franchi la période considérée.
2. Un dispositif de sauvegarde et de veille
Les opérations de passage à l'an 2000 nécessiteront un surcroît d'activité des derniers jours du mois de décembre jusqu'aux premières semaines du mois de janvier.
Un grand nombre de nos concitoyens seront présents à leur poste de travail afin de surveiller le fonctionnement des systèmes et de résoudre les difficultés éventuelles.
Le moment le plus sensible sera évidemment celui de la nuit du 31 décembre. Pour faire face à toute éventualité, des structures de veille seront en alerte sur l'ensemble du territoire. Ces structures, qui ont fait leurs preuves lors de la Coupe du monde de football, sont mises en place sous l'autorité du ministre de l'intérieur pour tous les grands événements. Tous les services chargés de la sécurité publique, des secours et des soins seront particulièrement mobilisés.